Impressions sur la NOVA Mentor 4 par Loup Foussereau

Impressions sur la NOVA Mentor 4 par Loup Foussereau

Sur le blog du Team NOVA FRANCE, Loup Foussereau* nous communique ses impressions sur la nouvelle EN B de NOVA, la Mentor 4. Il fait un parallèle avec les versions précédentes de la Mentor et de la Ion, intéressant pour ceux qui ont déjà volé avec ces modèles.

* Loup Foussereau, 24 ans, vole depuis 1998 et fait partie du Team NOVA France

Dans le monde du parapente, on connaît tous les différentes catégories de voiles et ce qui en découle. Mais parmi elles, une catégorie règne : les EN-B « high ». Une manière pour beaucoup de pilotes de se dire qu’on n’est pas sous une voile-école (faut pas déconner !), mais avec presque la même sécurité passive et quasiment des perfs de VNH. Non non j’exagère pas ;). Bref, cette catégorie, c’est les voiles EN-B, et si il y a une voile à l’origine de celle-ci et qui a beaucoup fait parler d’elle c’est bien la NOVA Mentor 2!

Le but de ce test est de vous donner mes impressions sur la NOVA Mentor 4, après avoir eu la Mentor 1, testé la 2 et possédé des Ions 2, 2 light et 3.

Inspection de la NOVA Mentor 4

Changement de design Nova, on aime ou on n’aime pas. En tout cas c’est assez sobre. Tout est bien assemblé (heureusement), les suspentes n’ont pas l’air de casser quand on tire un peu dessus. Plutôt encourageant ;).

Le gonflage

Comme beaucoup de voiles récentes RAS ici. On peut noter quand même qu’elle monte facilement par vent faible, comme la Ion 2 light grâce aux matériaux plus légers. C’est assez agréable. Pas de dépassement intempestif non plus.

En l’air

C’est là que tout change. Comparé aux Ions et à la Mentor 1, le changement de finesse est incroyable. Cela fait bizarre à l’atterro.
La voile est à peine plus vive aux commandes qu’une Ion, mais elle bouge plus. Dans les turbulences, c’est moins confortable qu’une Ion très amortie, mais ça informe mieux du coup. Sinon, les sensations sont vraiment similaires (dureté aux commandes, virage, …). On retrouve ce côté sympa de la Ion 2 Light avec des claquements plus “softs” que sur la version non light.
En terme d’accessibilité, elle se situe entre la Mentor 2 particulièrement vive et la Mentor 3 qui était plus assagie. Par rapport à une Ion 3, c’est un petit cran au-dessus. Je pense qu’un pilote qui maîtrise bien sa Ion n’aura aucun souci sous cette Mentor.
Un bon compromis pour ma part et j’arrive à avoir un vol confortable sans trop me préoccuper à 200% de placer mes mains au millimètre tout en profitant de bonnes perfs et c’est peut-être là le meilleur atout de cette voile : un rapport sécurité/performance exceptionnel.

La vitesse de l’aile

La voile est rapide. Je ne suis qu’en milieu de fourchette et pourtant je dépasse des ailes EN-C comme la NIVIUK Artik 3 (pas un avion de chasse il est vrai). Par rapport à un pote qui vole en LITTLE CLOUD Goose, je suis au même niveau (ce qui est assez impressionnant, car sa voile est donnée pour 42km/h, mais il est aussi plus léger que moi).
Au niveau de la pénétration dans le vent, j’étais assez content de la Ion sur ce point (comparé avec une EN-A qui se fait scotcher facilement), mais là, c’est un cran au-dessus.

Note sur les fourchettes de poids

J’ai un PTV de 90 kg et la voile est en taille M 90-110. J’ai eu une Ion 2 en 80-100, la Ion 2 light en 90-110 et la Ion 3 en 80-100.
En milieu de fourchette, la Mentor 3 réagit bien. J’ai testé avec un peu de poids et je dirais que le meilleur feeling subjectif est autour de 95 kg.

Conclusion

C’est une voile à tout faire, du vol plaisir au cross en passant par la rando (surtout du cross !). Un super compromis performances/sécurité/poids.

horizontal break
horizontal break

Laisser un commentaire