Cross parapente de Sainte Victoire à Saint André

Cross parapente de Sainte Victoire à Saint André

Stéphane Clémens, apiculteur de profession, est un parapentiste depuis 1991. Il a arrêté en 1996 mais a repris en 2009. Il réalise son premier cross en 2011 (32 km). Son record perso cette année est Aix/Briançon (174 km). Stépahne est Président du club Parapentes de Sainte Victoire depuis 2012. Il vole avec une U turn Blacklight (EN B) et une sellette classique.

“Une immense joie de partager le ciel avec 30 pilotes au départ, et l’atterro avec 6 de mes compères à l’arrivée… et aussi de m’être sorti de deux points bas à Ginasservis et au bout du plateau de Valensole, juste avant Moustiers et le Mont Denier… et de profiter des 2 dernières heures pour voler dans le bocal de Saint André…

Ce jour, il y avait de gros plafonds annoncés dont je n’ai pas profité à plein, mais ça passe quand même assez large… une vue splendide, un ciel pur, enrouler avec des aigles, et un panorama imprenable de l’Obiou jusqu’à la Corse…

Au final, une aventure inoubliable pour un pilote, une grande histoire d’amitiés et un grand respect entre ceux qui y sont allés… l’émotion se ressent bien en fin de séquence…

Des émotions et des émotions, n’est ce pas ce que nous recherchons ?”

Stéphane Clémens

Nous sommes 150 pilotes à la Sainte Victoire et le rêve de chaque nouveau pilote qui rejoint le club est, un jour, de pouvoir rejoindre St André les Alpes en parapente (ce qui en général, permet de dépasser la barre psychologique des 100 km…)

Les 5 difficultés à surmonter pour assurer ce vol mythique

Ce vol, mythique il y a encore quelques années, est devenu plus accessible avec l’amélioration de la performance des ailes A et B, et grâce à la progression importante du niveau moyen des pilotes.

La première difficulté de ce vol est de monter à pied les 500 mètres qui nous séparent du décollage… décoller au Pic des mouches, ça se mérite, et ça se paie cash en efforts.

La seconde, c’est d’avoir des conditions favorables. On peut ne pas pouvoir décoller (vent trop fort ou trop de travers) et redescendre à pieds..

La troisième, c’est de choisir son bon créneau de décollage… trop tôt, pas dans le cycle, et c’est la mort lente assurée… trop tard, la brise est en place et couche les thermiques…

La quatrième, c’est d’enchaîner un vol parfait. Enquiller 10 à 12 thermiques d’affilée… traverser 60 bornes de plaine (3h), et ensuite attaquer la montagne avec son changement d’aérologie et ses transitions engagées.…

La cinquième, lorsque c’est en semaine, est d’éviter les écueils des zones aériennes… R71, P10, R95, TMA etc….

Le vol du matin ou du midi se fait sur le secteur Est
Deux options pour la montée : la face Sud (environ 1h) ou en voiture vers le Col des Portes (B) en passant par Pourrières et le Puits de Rians (environ 30 min). Les décollages intermédiaires sont techniques et ne permettent pas toujours de se refaire jusqu’au sommet.

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