Alex Mateos tracte un parapente en paramoteur

Alex Mateos tracte un parapente en paramoteur

Attention cette expérience réalisée par des pros n’est pas à suivre !

Comme cette vidéo a été publiée et qu’elle a été largement visionnée (plus de 20 000 vues), ROCK THE OUTDOOR a estimé judicieux de la publier en apportant quelques précisions afin que certains ne soient pas tentés de reproduire ce genre d’expérience réservée à des pros.

En effet, tracter un parapente est extrêmement dangereux à cause du risque de verrouillage. Nous avons demandé à Alex, champion du monde paramoteur, de nous décrire toute la préparation qui a été faite en amont pour arriver à ce résultat.

Alex, combien de temps vous a-t’il fallu pour arriver à ce résultat ?

C’est, pour nous, l’aboutissement d’un projet très technique qui a été fait avec un pilote professionnel aussi expérimenté que moi. Nous y travaillons depuis 6 mois (depuis les premiers tests jusqu’à la vidéo) et nous avons vraiment évolué petit à petit et à tâtons.

Quelle est la finalité de ce projet et comment assurez-vous votre sécurité ?

Nous avons mis au point ce système dans un but d’utilisation personnelle, sûrement pas commerciale. Nous avons mis beaucoup de temps pour trouver le système qui va bien ainsi que les bons réglages. Il faut les bonnes tailles et types de voiles avec les bons poids pilotes devant comme derrière pour être vraiment synchro.

Si le paramoteur devant va trop vite, le parapente derrière va vite monter et là c’est pas bon du tout. Nous avons mis des fusibles à plusieurs endroits sur le câble: s’il y a une grosse tension, les fusibles viennent à casser et donc il n’y a pas d’effet miroir ou autre. Nous avons cassé assez souvent les fusibles mais nous préférons plutôt cela que l’inverse.

Il faut également savoir que nous pratiquons le tractage paramoteur/parapente lorsque les conditions sont vraiment idéales : un peu d’air pour nous aider au décollage (mais pas trop) et un endroit très dégagé (à l’inverse de la vidéo où nous avons voulu mettre plus de difficulté pour le côté visuel !).

Pourquoi, vous rendre la tache plus difficile en décollant d’une zone avec obstacles ?

Au début, nous ne faisions que de la course pilotée en ligne droite, puis des petits bonds en restant face au vent, à chaque fois en réajustant les tailles de voile et moteur en fonction des pilotes. Et nous avons pû nous permettre d’oser des décollages plus techniques grâce à notre expérience acquise lors de ces 6 mois.

Naturellement, nous ne préconisons absolument pas de le refaire chez soi. Il n’est pas possible de décoller en conditions turbulentes car cela pourrait être dangereux pour les deux pilotes.

ROCK THE OUTDOOR, la culture parapente

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