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Le voyage parapente et vélo en Espagne et Portugal de Thibaut

Le voyage parapente et vélo en Espagne et Portugal de Thibaut

Thibaut est parti le 28 septembre de Keraudic, le hameau de son enfance et est arrivé à Briançon le 26 novembre.

Thibaut a grandi en Bretagne mais passionné par les sports de pleine nature, il a décidé de venir habiter en montagne. L’été, il travaille en tant qu’accompagnateur en montagne et moniteur de VTT et  l’hiver dans un magasin Biocoop. A l’inter-saison, Thibaut essaie de profiter un maximum de son temps libre. Cette fois, il est parti à vélo avec son parapente en Espagne et au Portugal.

Thibaut, 25 ans, vit à Briançon dans les Hautes Alpes, mais a grandi en Bretagne (Quistinic – Morbihan). Passionné par les sports de pleine nature, il a décidé de venir habiter en montagne. Il pratique le parapente depuis 3 ans. Thibaut essaie de profiter au maximum de son temps libre et cette année, il a décidé de partir à vélo : “C’est un moyen de transport et de découverte qui me plaît. J’ai réfléchi à plusieurs destinations et au final, j’ai retenu l’Espagne et le Portugal. L’idée de prendre le parapente s’est greffée après. Je me suis dit que ça pouvait être un joli combo”.

Pour moi le voyage ou plutôt l’aventure a réellement commencé lorsque j’ai passé la frontière.

Le début a été particulier, j’avançais à tâtons puis j’ai vite pris mes marques. Mon premier vol a été fait à la dune du Pyla, un terrain que je connaissais déjà. Au début, je faisais en moyenne 90 Km par jour et ce jusqu’à la côte ouest portugaise. J’avais particulièrement hâte de découvrir ce pays.

Au nord de l’Espagne, j’ai eu un gros coup de coeur pour le Parc National des Picos de Europa ainsi que ses alentours. J’ai eu beaucoup d’émotion en arrivant en Galice car j’ai des origines galiciennes d’un grand père jamais connu, comme l’impression de découvrir une terre familiale où je n’avais jamais mis les pieds. Particulier comme sensation.

Le Portugal

La partie nord du Portugal n’a pas été qu’une partie de plaisir pour Thibaut. En effet, il a essuyé pas mal de précipitations; heureusement il avait une bonne veste imperméable

“Le nord du Portugal n’a pas un charme fou. Enfin du moins sur la côte, car je suis resté essentiellement au plus proche de l’océan. La partie sud du Portugal (après Lisbonne) a été pour moi beaucoup plus plaisante et tranquillisante, j’y ai vraiment pris mon temps et surtout apprécié le temps sec”.

Ca n’a pas été simple tous les jours entre la pluie et les difficultés parfois pour trouver un coin pour dormir. Je refusais de dormir tout les soirs en camping pour ne pas me couper de l’aspect aventure. J’ai dormi seulement 3 nuits au camping juste pour me laver.

L’Andalousie

Thibaut s’est dirigé ensuite vers l’Andalousie : “Là, une nouvelle claque, des rencontres et surtout un arrêt terminal à Algodonales. En effet, je devais normalement rejoindre le détroit de Gibraltar mais ma route s’est arrêtée là au Sud de Séville. Pourquoi? Parce que ça volait tout simplement.. Je transportais un parapente sur mon porte-bagages depuis 2 mois et il n’avait servi que 2 fois…

Alors jour après jour, je repoussais mon départ lorsqu’on me disait : demain ça vole. Et ça a duré 5 jours comme ça.

Le retour

Thibaut est remonté à Madrid avec des amis qui l’avaient rejoint à Algodonales : “A Algodonales, je dormais à CIVA, une très bonne adresse pour les parapentistes. Là bas, j’ai rencontré Pierre, un parapentiste français. Il m’a récupéré à Madrid avec son camion, j’ai tout chargé et en 24h il me déposait à Gap. Un retour rapide, peut être trop rapide après deux mois où le temps ne m’était pas compté et où les distances avait une autre dimension”.

2 mois de contemplations, de découvertes, de prises d’infos météo pour essayer de voler, de rencontres, de partages, de sourires.

J’ai passé de très beaux moments sur mon vélo et en l’air même si, jusqu’en Andalousie, je n’ai volé que deux fois. Le mix vélo/parapente n’est pas évident car il faut faire un choix entre attendre sur un spot que les conditions soit bonnes ou continuer sa route pour toujours découvrir ce qu’il y a derrière la prochaine colline.

Ce voyage a été pour moi une vraie belle découverte, prendre le temps pour tout. C’est vraiment quelque chose qui se perd aujourd’hui et je le sens encore plus après cette aventure. Alors, prenons le temps!

En savoir plus sur son voyage sur le blog de Thibaut

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