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Avancement du Flot’bar, la cage de pilotage logeable en sac

Avancement du Flot’bar, la cage de pilotage logeable en sac

Il y a 2 ans, nous avions présenté le début des essais d’Alain Marty sur le Flot’Bar. Pour mémoire, Alain est un « jeune parapentiste de 62 ans » qui, avec son passé dans le delta, est resté sensible à l’utilisation de la cage de pilotage : “Ce système sans freins, ni accélérateur, ni trims permet de piloter le parapente sans création de traînée parasite. Le principe de pilotage ressemble beaucoup à celui du delta par une maîtrise directe de l’attitude de l’aile en tangage et en roulis sauf que l’aile n’est pas liée rigidement à une barre de contrôle“.

Le problème de la cage de pilotage, c’est son encombrement. C’est pour cette raison qu’il a décidé de concevoir une cage de pilotage qu’on emporte dans son sac de portage.

Et au bout de 2 ans de test, que devient son Flot’bar ? La réponse est dans la vidéo ci-dessous. “La séquence post-décollage en fin de vidéo témoigne de la difficulté d’être pilote d’essai au-delà de la soixantaine; la vigilance est émoussée“.

Pour revoir en détail la conception et la fabrication du Flot’bar, nous vous invitions à consulter cet article : “Float’bar, un nouveau concept de cage de pilotage proposé par Alain

Les commentaires d’Alain suite à ses derniers essais en parapente

Avec mon nouveau cadrage au sol, on voit mieux le travail des anses de pilotage. Le pilotage aux C en parapente, c’est gratifiant pour la performance. Mais actuellement, une aile pilotée de cette façon est seulement manœuvrable.

Pour obtenir une vraie maniabilité du parapente, libérer le plan de voilure en roulis est une solution efficace. Un seul point d’ancrage du pilote autour duquel le parapente peut pivoter augmente l’agilité de l’ensemble : c’est la solution que j’ai choisie avec le Flot’bar.

De plus, le fait d’avoir enlevé la totalité des suspentes de freinage a considérablement allégé l’action sur les anses de pilotage. La pression exercée est sensiblement la même qu’en parapente sur les premiers centimètres de freinage.

Au décollage, il est préférable que la prise en charge par la voile soit rapide car la course d’élan, avec la tête penchée sur le côté, perturbe l’oreille interne.

En l’air, l’ensemble est très stable (effet pendulaire). C’est l’aile qui absorbe les variations de la masse d’air; le pilote ne bouge pas. En ce qui concerne les sensations de vol, j’ai retrouvé la glisse du delta (avec ce petit côté grisant…) alors que le pilotage, lui, reste typé parapente.

Autre avantage important, le confort en vol est augmenté. Une simple sellette basique avec protection dorsale se transforme en fauteuil volant (la triangulation et l’accélérateur sont inutiles).

ROCK THE OUTDOOR, la culture parapente

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