NIVIUK Icepeak 8, impressions de Titos et de Soheil

NIVIUK Icepeak 8, impressions de Titos et de Soheil

En relation avec des compétiteurs, j’ai demandé à plusieurs de me faire part de leurs premières impressions de vol avec la nouvelle NIVIUK Icepeak 8. Voici celles de Titos Moran et de Soheil Barikani qui ont enfin trouvé des conditions leur permettant de faire part de leurs premières appréciations.

ENGLISH In relation with competitors, I asked several of making me their first flight impressions with the new NIVIUK Icepeak 8. Titos Moran and Soheil Barikani have finally found conditions that allow them to share their initial assessments.

ESPANOL En relación con los competidores, le pregunté a varios de hacerme sus primeras impresiones del vuelo con el nuevo NIVIUK Icepeak 8. Titos Moran y Soheil Barikani finalmente han encontrado condiciones que les permitan compartir sus evaluaciones iniciales.

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Impressions de Titos

Titos Moran, de son vrai nom Juan Carlos Moran, est un pilote équatorien qui participe à de nombreuses compétitions internationales. Il est instructeur à l’école Paravolar en Equateur.

Impresiones de Titos

Titos Moran, verdadero nombre es Juan Carlos Moran, es un piloto ecuatoriana que participa en numerosos concursos internacionales. Es instructor en la escuela Paravolar en Ecuador.

Le 14 décembre, Titos a réalisé un cross de 71 km avec son Icepeak 8. Dès le départ, il a remarqué que l’aile “aime grimper et profiter au maximum du thermique”, qu’elle reste presque toute seule dans le noyau…

Thermiques, virages et plané

“J’ai réussi à monter à plus de 4 m/s de manière soutenue et le parapente s’est maintenue seul dans le noyau. Le virage, par rapport à la NIVIUK Icepeak 7 ne se fait pas autant de manière fermée. Du fait de son allongement, le virage est très plat… Une fois que j’ai atteint le plafond,  j’ai commencé à apprécier le meilleur de l’aile, son plané est incroyable : elle vole très bien sous le vent et face au vent. Elle transmet beaucoup et c’est génial pour prendre les meilleures lignes. A la moitié de l’accélérateur, la voile est très rigide et, à fond, elle part en avant et va très vite”. Titos ne l’a pas comparée avec d’autres ailes CCC mais son ami Raul Guerra qui volait avec lui en delta lui a dit qu’elle allait vite. “À la fin de mon vol, les conditions diminuant, j’ai fait 30 km dans des conditions douces. Le plané et les virages fonctionnent très bien.”

Petits soucis de réglages

Titos avait plus de mal à tourner d’un côté à cause d’un mauvais réglage de l’accélérateur : “La voile est très sensible à la différence de longueur et elle avait tendance à tourner moins rapidement d’un côté. Je dois aussi régler ma sellette, pour que l’aile attaque plus de l’avant… J’ai eu un peu mal aux épaules car je dois m’habituer un peu à la course des freins que je règle plus longue d’habitude.”

En conclusion

Pour le décollage, comme pour toute voile CCC, il faut s’y habituer. Quant à l’atterrissage, il est très facile. Cette aile n’est pas aussi facile à transporter qu’une Icepeak 6! Il faut être beaucoup plus attentif et actif au pilotage mais une fois prise en main et habitué aux sensations, elle est très agréable. Elle transmet et offre plus d’options en vol.”

Propos recueillis et traduits

Traduction : René et Elodie

Hoy, si he podido volar mi icepeak 8 en un verdadero cross, lo que se nota desde que salí es que la vela le encanta subir y aprovechar al máximo la térmica, he logrado subir en un mas 4 muy sostenido y el parapente prácticamente solo se mantuvo en el núcleo de la térmica. Con respecto al giro no gira tan cerrado como la icepeak 6, no la puedo comparar con la icp 7 pro por que no la volé, pero esta maquina gira muy plano, y lógicamente es por su alargamiento.

Una vez llegado a techo he comenzado a ver los mejor de la vela, su planeo es increíble, va muy bien tanto con viento de cola como enfrentado, trasmite muchísimo y eso esta muy bien para ir tomando las mejores líneas. Con las mitad de acelerador la vela se siento muy rígida, al 100% la vela se va para adelante y va muy rápido, no la he comparado con otra vela CCC, pero andaba con una ala delta de mi amigo Raul Guerra y el decía, que si que iba rápido. Lo que me paso un poco es que al tener el acelerador un poco desnivelado al poner el primer pedal estaba aplastando mas un lado que otro y eso en esta vela se nota que es muy sensible por que por esa diferencia de largo tendía a girarme un poco al lado menos acelerado. Tengo que regular la silla, eso es otra cosa al ver que la vela va atacando hacia delante, cambien la regulación de mi harnees para ponerlo el centro de gravedad mas adelante y funciono muy bien.

Tengo que acostumbrarme un poco al freno por que lo tiene largo para lo que yo estaba acostumbrado y me a dolido un poco el hombro con tanto giro.

Al final del vuelo las condiciones bajaron y realice 30 km en condiciones suaves y es donde el planeo y el giro plano funciona muy bien.

Para el despegue la vela como cualquier CCC tiene su maña hasta que llega arriba, y para el aterrizaje me gusta mucho es muy fácil.

El parapente no es tan fácil llevar como una icepeak 6, tiene que si estar mas atento y activo, pero una vez que te acostumbras es muy agradable el sentir lo que trasmite y su planeo te abre mas opciones durante el vuelo.

Historia integral de Titos Moran

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Photo : Sandrine Catel

Photo : Sandrine Catel

Soheil Barikani lors de la PWC à Chamousset – mai 2014

Les impressions de Soheil

Soheil Barikani est un pilote Iranien. Il participe lui aussi régulièrement à des compétitions internationales. Je lui ai demandé aussi de nous faire part de ses impressions.

Soheil ‘s impressions

Soheil Barikani is an Iranian pilote. He also participates regularly in international competitions. I asked Soheil Barikani to send us his first impressions.

Photo : Soheil Barikani

Photo : Soheil Barikani

Photo : Soheil Barikani

Photo : Soheil Barikani

« Actuellement les conditions ici sont très stables et ne semblent pas parfaites pour un beau vol. J’ai déjà fait deux vols, ce qui m’en fait quatre en tout.

La voile est facile à voler, pas aussi bien qu’avec une Icepeak7-Pro, mais elle reste toujours plus facile qu’une Enzo2. Mon aile a un PTV de 95-115kg et je vole à 99 kg. La tendance de vrille est basse, ce qui est très agréable. La vitesse accélérée reste une des différences très marquées.Personnellement, j’ai besoin de revoir le gonflage au décollage et l’arrondi à l’atterrissage. Dans des conditions stables avec zéro-vent, on a besoin de lever la voile avec plus de certitude, de la garder bien symétriquement au dessus de la tête avant de courir pour décoller. Dans des conditions plus ventées, les pilotes de compétition n’auront aucun problème. Il faut juste faire plus attention quand il n’y pas de vent. Cela dit, la voile reste toute de même plus facile à gonfler que la Enzo2.

Je pense que les concepteurs Niviuk ont conçu une voile de compétition plus performante, tout en gardant un comportement de pilotage très agréable.

Ils ont modifié la poignée du dernier élévateur (B) et j’aurais besoin d’un peu plus de temps pour m’adapter à cela. Par contre, je suis très heureux de constater que Niviuk a prêté plus d’attention à de petites finitions, notamment au niveau des coutures et des matières utilisées pour l’intra et l’extra dos qui offrent plus de résistance.

Lors de mon dernier vol, j’ai lâché les commandes pour prendre quelques photos. J’ai eu une fermeture de 50%. J’ai tout simplement utilisé le poids de mon corps pour contrôler la voile et elle s’est réouverte !

Ma préoccupation, comme beaucoup d’autres pilotes de compétition, reste dans le comportement de la voile lors d’une frontale. Je pense que j’ai besoin de faire plus de compétitions et de voler d’avantage pour vérifier cela.»

Traduction : Emma Casanova

«Here still condition is stable and not really good for fly. I had 2 more fly. Total 4 fly

It’s easy to control not offcours same as Icepeak7 pro but still good and easy than Enzo 2. Spin tendency is low and good. Good gliding in speed bar and its one of main different with Icepeak 7 pro. I found that main problem and tricky point is in take off and land. I feel that in no wind conditions you need to more speed to going to flight and you should be sure that wing is in your head and in true place for run and going to fly. Still is good and no problem for competition pilot and in windy condition.Just in no wind need to more attention. But still is easy than Enzo 2 in takeoff.

I think Niviuk try to designed a glider with enough performance for racing and keep it in control and easy to control.

Rear riser handle is changed and I need more time to fall into the habit. I’m very happy that Niviuk pay more attention to made process because you can find easily elegance in sew. And decrease shrinkage in rip and upper and lower surface conditions.

In my last fly, I release break and take photo. I had 50% colaps. I just shift wight and keep break and wing remain in control and open.

My main mind challenge same as all competition pilot is frontal colaps. Should stay and more fly and competitions for result »

Photo : Soheil Barikani

Photo : Soheil Barikani

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