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Près de 1000 km en marche et vol dans le désert d’Atacama au Chili
François et Martin se sont donnés pour objectif de traverser le désert d’Atacama au Chili en partant de Caldera (Copiapo) pour rejoindre Arica à 1000 km plus au Nord. Leur parcours consistait à longer les premiers reliefs côtiers. Loretto et Lorraine assuraient l’assistance uniquement pour le ravitaillement en eau et nourriture. Elles les ont suivis en véhicule 4×4, les rejoignant le soir quand l’accès était possible.
Ayant le même rythme et les mêmes aptitudes de vol, Martin et François ont progressé le plus souvent ensemble. Les vols en thermodynamique étaient la plupart du temps « thermonucléaires » avec une brise de mer souvent parsemée de dusts. La prudence en l’air était permanente, surtout en fin d’après midi à cause du vent forcissant et provoquant venturis et rotors sur les reliefs.
Lorraine Humeau en mode Dakkar à la poursuite des hommes volants
Loretto Hurtado
Tandis que François régle les instruments…
Martin prépare les sacs avec le ravitaillement
A 2 km du départ en direction du déco
Km à pied : 17,5 / Km volés : 27
Arrivés sur le premier relief pour décoller, le vent tombe. Martin et François commencent à marcher avec la voile au dessus de la tête. Avant chaque départ, ils doivent fabriquer leur déco entre les cailloux et cactus. A cause du vent fort, le dernier vol a été très épique avec un posé dans un venturi en marche arrière en jonglant entre gros rochers et cactus. A la tombée de la nuit, après avoir apprécié la force du vent et dans l’idée d’avancer, François et Martin ont ré-ouvert leurs voiles pour faire de la “marche tractée” en se servant de leur aile comme d’un kite jusqu’à atteindre la vitesse de 44 km/h.
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Martin a moins ramassé d’aiguilles que François
Km à pied : 8,2 / Km volés: 65
Martin et François profitent d’une belle journée avec plusieurs vols au dessus de plateaux jusqu’au Parc National d’Azucar. A 18 h, Martin et Schricke sont à la porte du Parc. Ils auraient pu continuer à voler mais le survol du parc présente quelques difficultés : ils ont une autorisation spéciale pour survoler le parc mais pas le droit d’y atterrir! Ils décident alors de reporter le survol du parc au lendemain.
A environ 40 km du départ
Décollage de François. Il réussit la transition jusqu’au relief du fond. Pas évident à 150 m sol!
Atterrissage aux portes du Parc de Pan d’Azucar
Entrée du Parc de Pan d’Azucar dégoutés de devoir marcher quand ca vole
Km à pied jour 3 : 15 / Km à pied jour 4 : 30
Le matin au réveil : 45 km/h de vent de Nord. Ils attendent jusqu’à 13h. Ils doivent renoncer à traverser le parc en volant Dommage car le parc est la partie de l’expédition la plus sympa à survoler. C’est une dure décision que celle de choisir de traverser le parc à pied pendant plus de 2 jours au lieu d’une heure de vol. Le parcours n’est pas facile mais Martin et François évoluent dans un paysage idyllique, croisant des alpagas et s’émerveillant, au sol, de “ce site de parapente de rêve”. Ils passent une nuit en entière autonomie et retrouvent l’équipe d’assistance le lendemain soir.
Une merveille du Parc
Martin et Francois ont vu un gros scorpion
Réveil dans le Parc
Le bivouac sans assistance
Petite pause au restaurant Dégustation de poisson local au restaurant (dans le parc de Pan d’Azucar).
Sortis du Parc de Pan d’Azucar
Martin après 2 jours de marche dans le Parc de Pan d’Azucar