Quand l’arbrissage reste la meilleure option…
Ce parapentiste, parti depuis l’Aiguille du Midi, termine son vol mais une bonne brise de vallée le surprend à 50 m/sol. L’aire d’atterrissage lui devient inaccessible. Son choix se limite alors à un quartier résidentiel. Il y repère 2 grands jardins et ajuste son approche…
Au final, le pilote est ravi de son choix de cible. A la fin de la vidéo, il en profite pour faire un petit rappel pour éviter ce genre d’incident.
Voici le témoignage du pilote en question qui a posté son commentaire et que je préfère publier ici (sans communiquer son nom), bien courageux de publier après les nombreuses remarques pas toujours sympathiques de pilotes qui ne font jamais d’erreurs d’appréciations…
“C’est moi qui m’y suis mis et c’est de mon entière faute… Je vole là assez souvent déco face nord ou sud (que je préfère à cause du paysage du Géant de de la Vallée Blanche). Mais comme je filmais, j’étais allé voir un peu trop loin une nouvelle construction et comme il n’y avait eu aucune indication de brise, je n’ai pas été assez vigilant… d’autant qu’il y avait des entrées de Foehn et que j’étais, en approche finale dans l’axe où la brise et des résidus de sud se complétaient… Les paroles sont authentiques comme quoi un petit lapin volant peut aussi avoir peur… mais choix de l’arbre raisonné… en règle général le processeur tourne bien quand ça craint… ça m’a sauvé la mise plus d’une fois… mais sans le son je ne me serais pas rendu compte d’avoir sorti autant de choses “gênantes” laissées pour bien faire voir qu’on n’est pas toujours le vaillant petit guerrier que l’on croit… mea culpa pour l’arbre qui a eu une petite branche cassée… un bouquet d’arbres est une meilleure solution que la route où un saumon peut s’accrocher à un poteau et faire faire un gros salto… pour l’atterro delta, je n’avais plus le temps car grosse zone de friction entre basse couche et couche moyenne où c’était turbulent = impossible de trop lever les commandes pour y filer… fallait se préparer avant … d’ailleurs sur le film, on voit mon pote aller vers l’atterro dans le bon timing…”