Pilote fusible : André Bandarra a trouvé une alternative intéressante !
Pourquoi glander au sol si c’est bien en l’air ?
Tous regroupés au décollage… Est-ce que ça vole ? Est-ce que la masse d’air est généreuse, clémente ? Ou ne serait-il pas préférable de renoncer parce que ce n’est pas une fois en l’air qu’il faut regretter d’être en l’air ? Tout le monde s’observe dans l’espoir qu’un pilote se “sacrifie” en se portant volontaire…
Ce pilote qui rend service au groupe et qui prend des risques, nous l’appelons le fusible. Et si le fusible n’était plus une personne ? Qui n’a pas déjà pensé s’équiper d’un aéronef radiocommandé pour tester la masse d’air ? Le problème restant, c’est que ce n’est pas parce que le modèle réduit vole que le parapente vole…
Et si le fusible était un vrai parapente radiocommandé ? Avec un sac de lest connecté à la place du pilote ? Cette suggestion, nous l’avons tous faite, assis au déco en attendant que le fusible s’élance…
André Bandarra qui n’a pas ses méninges dans les poches ni ses mains derrière la tête (position du glandeur) a voulu concrétiser ce délire de parapentiste rêveur. A plaindre, Gemma, son assistante, qui a dû dépenser beaucoup de calories pendant les premiers tests. Bon, il reste encore des mises au point à faire mais ils sont sur la bonne voie !
Pour le “fusi-parapente”, utilisez du vieux matériel
Il est probable que peu de volontaires soient disposés à mettre leur matériel à disposition pour ces vols tests de la masse d’air. Si les conditions sont faibles, le “fusi-parapente” finira à l’atterrissage (si celui-ci est visible depuis le décollage) ou quelque part dans la pente. A moins qu’il ne soit équipé d’un petit propuleur pour tenir au cas où…
En optant pour du matériel réformé, le fusi-parapente, outre son rôle de sécurité, ouvrira une fenêtre de nouveaux plaisirs à partager ensemble en attendant que ça vole pour de bon avec son propre matériel.
NB : attention, il faut une licence pour piloter un aéronef radiocommandé !