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Recettes pour bien centrer le noyau du thermique

Recettes pour bien centrer le noyau du thermique

Quand on décide de devenir un chasseur de thermiques, on bute sur deux premières difficultés : celle de localiser un thermique puis celle d’évaluer si celui-ci est exploitable. En effet, pas de véritable matérialisation de l’élément qu’on souhaite dompter, si ce n’est une barbule ou un nuage situé en altitude. Le chasseur doit mettre en mode “éveil max”  tous ses sens : observer le sol et imaginer les zones potentielles à déclenchement, suivre la progression des rapaces, être attentif aux signes annonciateurs (descendance, arbres en mouvement…), évaluer la dérive du vent… Et quand on traverse une zone qui monte, seuls la perception et le vario permettent d’apprécier la présence et la pertinence d’un bon thermique. Et au début, on tournera trop tôt ou trop tard…

Le Graal du pilote de vol libre : le noyau du thermique

Et quand on commence à bien vouloir pencher le corps pour enrouler cette masse d’air ascendante, on cherche, on tâtonne, avec la ferme intention de localiser le coeur de ce monstre invisible. Bref, de nombreux problèmes à résoudre encore pour localiser le centre du thermique pour enrouler le mieux possible autour de ce noyau : dans quel sens tourner, quand commencer à faire le virage, quel angle d’inclinaison à donner au virage, quand terminer la branche arrière, quel rayon de virage ???

Ce long apprentissage va se faire à partir de nombreuses expériences basées principalement sur l’observation et la sensation. Beaucoup d’échecs qui vont forger le mental du chasseur, rageant souvent de ne pas avoir de méthode infaillible ! Au final, chacun élabore sa propre recette : on trouvera celles des pédagogues, des philosophes, des poètes et celles des techniciens comme Andre Bandarra

J’attends la vôtre 😉

Voici une autre règle simple pour vous aider à centrer le noyau du thermique. Cette animation applique le principe du virage plus ou moins serré en fonction de la zone traversée (avec la commande extérieure). Quand les bips du vario ralentissent, on resserre plus le virage pour rejoindre rapidement la zone ascendante perdue et quand les bips accèlèrent, on aplatit le virage. Une recette plus simple à retenir à mon goût !

Cette vidéo dont l’auteur est inconnu* démontre que la règle présentée est bonne même si le pilote n’a pas fait le bon choix du sens de virage au départ. En effet, les premiers tours sont dans la mauvaise direction.

Il est préférable de tourner toujours dans la même direction et de ne pas inverser le virage afin d’éviter d’être désorienté dans votre recherche de centrage du thermique.

ROCK THE OUTDOOR, la culture parapente

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