Désert Bardenas Reales, vol sur un autre continent (Espagne)
Sebastien est un paramotoriste breton qui a découvert le désert des Bardenas en Espagne au hasard de ses navigations sur internet. Il s'y est rendu plusieurs fois pour le traverser en buggy mais cette année il a emmené son paramoteur.
Les Bardenas, vous connaissez ? Non , comme la plupart des gens ! C’est le deuxième plus grand désert d’Europe situé au nord de l’Espagne, au nord de Zaragoza et près de Tudela. Le 1er étant Tabernas dans le sud de l’Andalousie, mais bien plus austère. La porte d’entrée principale du désert est dans la petite ville d’Arguedas, petite ville authentique avec ses vestiges de maisons troglodytes.
Je ne connaissais pas ce désert jusqu’au jour où , en cherchant une vidéo de moto KTM sur YouTube , je suis tombé sur une virée d’un motard dans ce fameux désert . Alors , je me lance à la recherche de renseignements et je tombe sur le site de Frédéric Moncoqut , www.bardenas-reales.net , une vraie mine d’or !
Après avoir traversé le désert de long en large en buggy*(plus de 170 km sur les pistes) sur 5 années, et en avoir pris plein les yeux même au sol, il me fallait voir cela de haut.
La tâche s’est avérée compliquée car les Bardenas sont classées réserve et parc Biosphère, donc interdit de survol, d’autant plus que, dans la partie centrale, une zone militaire est présente. Après mes multiples demandes et surtout en connaissant les bonnes personnes , un créneau de “tolérance ” est tombé : 7h à 10 h max .
* il y a des pistes balisées pour les véhicules motorisés, vtt..
42000 m2 de collines tabulaires, ravins, canyons, badlands, cheminées de fée…
Nous avons logés à l’entrée du désert dans un des gîtes de José Mari Samanes (Bardenas Aventure ), un homme qui connaît mieux que quiquonque ces lieux et dans tous les recoins .
Réveil à 6 h, il faisait encore nuit par cette belle matinée d’août qui s’annonçait. On a chargé le buggy avec nos 2 GMP et nos ailes et direction le désert . Mon acolyte de vol , Eric Antonelli était tout excité ! L’endroit du déco est vallonné. On a installé le matos, échauffement , puis on a attendu que le soleil pointe le bout de son nez .
Température : 28 degrés, vent inexistant , ça sent le power start ! Puis l’étoile solaire a pointé son nez : “ouahhhhh , il faut y aller !”. La suite, la vidéo parle d’elle même .
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