Sa mission : former les pilotes marocains et accompagner les européens
Son objectif : élever le niveau du parapente au Maroc en professionnalisant l’enseignement du parapente
C’est lors du Championnat de France que j’ai rencontré Anouar qui participait en tant que concurrent du Maroc dans la catégorie Open ( le premier dans l’histoire du parapente au Maroc qui fait un open en France). En effet, Anouar a choisi de donner une nouvelle orientation à sa carrière en s’orientant vers l’enseignement, très motivé pour favoriser l’accès à la formation des marocains qui aujourd’hui ne disposent d’aucune structure professionnelle d’enseignement.
Ayant déjà un savoir-faire en tant que prestataire auprès des pilotes et structures européennes (hébergement, accompagnement), Anouar souhaite aussi élargir ses offres en matière d’encadrement.
Rencontre d’Omar à Laragne lors du championnat de France 2017
Maroc Air Games, une structure professionnelle marocaine avec quatre moniteurs français
Pour assurer un encadrement professionnel incontestable, Anouar s’entoure de 4 moniteurs diplômés d’état français : Olivier Fritz, Damien Hac, David Vayrette et Bruno Couteau. Avec cette équipe, sa structure sera en mesure d’offrir, d’une part, une véritable formation professionnelle aux élèves marocains et, d’autre part, d’assurer des prestations de formation ou de voyages répondant aux exigences des pilotes étrangers souhaitant progresser ou passer un séjour au Maroc.
Ses prestations
– stages de formation 6 jours (initiation, progression, perfectionnement, cross) : à partir de 800 € (matériel fourni, logistique, hébergement et pension complète compris)
– accompagnements pilotes 1 semaine (alentours de Marrakech, circuit atlantique; stage désert en treuil) – à partir de 530 €
– mise à disposition logistique pour structures professionnelles ou clubs.
En savoir plus – voir tous les stages et accompagnements proposés
Petit portrait d’Anouar Omari
Quand as-tu commencé le parapente ?
Mon premier baptême de parapente était sur le site d’Aguergour en 2005, et depuis, je n’avais qu’une envie, celle de voler avec mes propres ailes. J’aurai dû commencer tout de suite mon stage d’initiation, mais la non-disponibilité de la structure française sur place (elle s’occupait juste de ses clients européens !) m’avait découragé.
Ce n’est qu’en 2011, après une réunion avec le gouverneur qui voulait réglementer le parapente sur le site d’Aguergour (suite à un accident mortel d’un anglais et fermeture du site pendant 2 mois), et qui a insisté pour la création d’un club de parapente (VOL LIBRE AGUERGOUR) comprenant les acteurs locaux du tourisme de parapente (gîtes,…). J’ai été nommé président et c’est à partir de ce moment que je me suis dit qu’un président de club doit au minimum pratiquer la discipline pour mieux la comprendre. J’ai donc commencé à voler en novembre 2011. J’ai appris, comme la plupart des marocains, en demandant des informations et des conseils aux moniteurs de passage sur le site et j’ai été assisté par ceux qui pratiquaient déjà.
Quel est ton niveau aujourd’hui ?
Aujourd’hui, je suis qualifié biplaceur, une formation que j’ai faite avec Philippe Mark sans oublier les nombreux stages SIV que j’ai faits avec K2 Parapente. Je ne compte plus mes heures mais j’ai entre 300 et 400 heures par saison sur Aguergour .
Quels types de pratique préfères-tu et sur quels sites voles-tu le plus souvent ?
A vrai dire, je préfère l’acro mais depuis que je fais la compétition cross (depuis 1 an), j’ai pris goût aussi à la distance. Bien sûr, c’est sur le site d’Aguergour que je vole le plus souvent puisque j’habite sur place.
Je vole au Maroc principalement : Aguergour, Mzouda et, quand je suis dans le sud : km 25, Oulma, Tifnit, Aglou, Nid d’aigle, Legzira, Col des mines, Tafraout.
En France, cela dépend où sont les compétitions. A vrai dire, ça m’a permis de découvrir la beauté de la France en altitude : les Vosges, les Alpes du nord, les Alpes du sud, le Cantal, l’Ardèche.
Quels sont les séjours parapente que tu as déjà fait ?
Au Maroc principalement : Aguergour, Mzouda et quand je suis dans le sud ça dépend des conditions du jour : km 25, Oulma, Tifnit, Aglou, Nid d’aigle, Legzira, Col des mines, Tafraout.
En France, cela dépend où sont les compétitions. A vrai dire, ça m’a permis de découvrir la beauté de la France en altitude : les Vosges, les Alpes du nord, les Alpes du sud, le Cantal, l’Ardèche.
Participes-tu à des compétitions ?
L’année dernière, j ai commencé le circuit Sport et, cette année, je suis passé au circuit Elite avec le championnat de France à Laragne.
Quels sont tes ambitions et futurs projets en parapente ?
Ma première ambition est de devenir moniteur de parapente et, par la suite, de mieux structurer l’activité du parapente au Maroc, de rehausser le niveau national marocain par des formations (d’où la création de Maroc Air Games) et l’organisation de compétitions.
Anouar au Championnat de France 2017 à Laragne volant avec une NIVIUK Klimber et une sellette Acro 3 (le seul à voler sans une sellette cocon !)
Que t’apporte le parapente ?
Comme je le disais à l’instant, le parapente m’a permis de découvrir pas mal d’endroits en France et surtout de nouer des liens d’amitié avec des personnes du monde entier
Quels sont tes rêves ?
Devenir pilote d’acro de haut niveau !
Avec quel matériel voles-tu ?
Pour l’acro : avec la FG2 de chez Niviuk et en cross, l’Artik 4 ou la Magus xc2.
Quelles sont tes autres activités et loisirs
Je fais de l’équitation quand j’ai le temps avec ma femme. Avant le parapente, c’était mon sport préféré. J’avais des chevaux à Dar Zitoune et j’accompagnais des balades dans l’Atlas. J’aime bien voyager et je pratique la moto, la chasse et la chasse sous marine.
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