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21/06/2020

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POST-CONFINEMENT

Reprise de la pratique du biplace pro et associatif le 22 juin

Le Ministère des sports a enfin adressé un communiqué sur la phase 3 qui va faire plaisir aux écoles et aux moniteurs : la pratique du biplace professionnel est autorisée dès le lundi 22 juin, y compris dans le cadre associatif. Ces activités sont donc désormais de nouveau couvertes par l’assurance proposée par la FFVL.

La Fédération recommande toutefois de respecter dans la mesure du possible la distanciation entre pratiquants même si celle-ci n’est plus obligatoire. Elle précisera en outre les règles sanitaires à appliquer sur son site dans ses documents « d’aides à la reprise » (à minima porter un masque).

A propos des compétitions

Les regroupements de plus de dix personnes en espace public sont soumis à autorisation préfectorale
La FFVL attend plus de détails auprès du Ministère des sports : « Nous analyserons les conséquences notamment pour l’organisation de nos compétitions qui pourraient reprendre dès le week-end prochain« .

source : Pixabay Jaclou-DL

source : Pixabay Jaclou-DL

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15/06/2020

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POST CONFINEMENT

Biplace professionnel refusé par le Ministère : les moniteurs en difficulté !

Depuis le confinement, toutes les instances professionnelles, quelques soient les domaines, ont souffert cruellement du manque de clarté des d’informations (quand il y en avait) de la part des structures gouvernementales. La FFVL et le syndicat des moniteurs n’ont eu de cesse pour tenter d’éclaicir les décisions floues, souvent publiées bien après les différentes phases. Voici la story de la FFVL qui tient à démontrer ici les combats menés par la fédération et le syndicat des moniteurs pour sauver les professionnels du parapente.

Le 12 mai, c’est le début du déconfinement

La FFVL découvre qu’un décret (certes pas très clair), qui comporte un article permettant de déroger à la règle de distanciation. Dès le lendemain, la FFVL laisse le soin d’interpréter l’article aux professionnels sous réserve d’obtenir une dérogation auprès des autorités locales habilitées (voir cette news).

Le 15 mai, après vérification juridique initiée par la FFVL, la dérogation ne peut être acceptée, les assureurs refusant de couvrir en cas d’accident. La FFVL adresse alors de nouveau une demande au ministère mais aucune réponse : « Nous interprétons la non-réponse à notre courrier du 15 mai ainsi que la disparition dans le guide du Ministrère des Sports de notre proposition sur le biplace professionnel, comme une volonté de laisser la fédération interpréter les textes comme la présence de cette phrase semble l’autoriser » (voir le document).

Le 2 juin, phase 2 du déconfinement

Le guide des activités sort seulement le 8 juin. La FFVL publie alors son guide « aide à la reprise phase 2« . Dès le lendemain, 3 services départementaux réagissent en posant des questions au Ministère : « La réponse tombe alors en quelques heures : pas de possibilité de faire du biplace professionnel« . Réponse confirmée aussi par la Direction des Sports. De ce fait, les assureurs refusent de couvir en cas d’accident.

La FFVL publie alors une nouvelle note le 11 juin informant que le biplace professionnel n’est pas autorisé.

Pourquoi ce refus une quinzaine de jours avant la phase 3 ?

La FFVL réagit en ces termes : Alors que la phase 2 laissait théoriquement plus de libertés et devait favoriser la reprise économique, alors que toute une série de métiers peuvent maintenant s’exercer sans respect de la distanciation, pourquoi les professionnels du parapente ne pourraient-ils pas exercer leur métier ?

La FFVL poursuit ses démarches afin que la situation revienne à la normale le plus rapidement possible. Ce n’est pas non plus du côté des professionnels du parapente que Macron peut espérer récupérer des voix.

Lire la note du 14 juin de la FFVL « Biplace professionnel :une décision tardive qui met les moniteurs en difficulté« .

Les moniteurs indignés par cette décision, le syndicat des moniteurs a adressé un courrier aux Ministères des Sports, de l’économie et du tourisme.

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ARTICLES SIMILAIRES

« En vol biplace, on est forcément collé à la personne » : les écoles de parapente confrontées aux nouvelles règles sanitaires

 

13/05/2020

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COVID-19

Déconfinement : pilotes loisir et pros peuvent voler (les conditions)

En faisant référence au communiqué FFVL du 12 mai, il est désormais possible de pratiquer le parapente en tant que pilote loisir mais aussi en activité encadrée. Voici l’essentiel côté loisir et côté pro.

Remerciements

Nous remercions pour toute l’énergie déployée lors des dernières semaines par toutes les instances fédérales et le syndicat des moniteurs. Merci pour leur dévouement sans mesure dans les démarches auprès des autorités mais aussi pour leur grande disponibilité auprès de la communauté.

Voici une synthèse des règles sanitaires générales applicables à tous à propos de la reprise des activités du vol libre pour la période du 11 mai au 2 juin 2020. Il est donc entendu que la pratique est possible sous réserve qu’il n’y ait pas d’interdiction de la part des autorités locales, départementales ou régionales.

Pour les pilotes loisirs

La fiche FFVL d’Aide à la reprise de la pratique des activités de vol libre liste toutes les recommandations à respecter pour les pilotes loisir (en individuel, en groupes, clubs, transports en commun ou partagés, organisation de l’accès sur les sites fréquentés…) et aussi pour les pros (écoles, encadrants, locaux, matériel…).

L’essentiel : suivre la règle des 100 km à vol d’oiseau, appliquer les gestes barrières que vous connaissez déjà et respecter un espace de 4 m² entre les personnes lors de pratiques individuelles en groupe de 10 personnes maximum.

Tous les documents d’aide à la reprise sont ici et les textes officiels et communiqués FFVL ici. Vous y trouverez aussi la carte des préfectures pour connaître la situation dans votre département.

Le cas particulier du vol en biplace

Pour le vol biplace, la FFVL indique que seul le biplace de loisir ne peut être pratiqué et seulement qu’entre personnes du même foyer de confinement.

Fiches reprise activités vol libre

Concernant les activités des professionnels

Selon le décret ministériel, les instructions de la Ministre des Sports aux préfets, les guides d’accompagnement du ministère, les pros peuvent enseigner s’ils respectent les consignes sanitaires générales du gouvernement et les recommandations fédérales.

Concernant le vol biplace qui présente une situation de proximité qui ne permet pas de respecter une distanciation physique de 1 mètre, il serait possible pour ceux qui exercent cette activité contre rémunération mais après obtention d’une dérogation (si les concernés respectent strictement les obligations de sécurité sur les moyens à mettre en œuvre, notamment sur les « mesures sanitaires de nature à prévenir les risques de propagation du virus ». Pas gagné ! – (voir note FFVL du 13 mai).

Protégez-vous bien, en espérant vous rencontrer tous en des jours meilleurs 😉

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Le seul parapente autorisé à voler pendant le confinement

Le seul parapente autorisé à voler pendant le confinement

Restrictions... Place au rêve pour petits et grandsComme Matthieu (informaticien en télétravail) est bloqué dans sa maison à la campagne avec sa femme, médecin coordinatrice du dépistage des cancers (l’association pour laquelle elle travaille a dû fermer pendant le confinement), ils s’occupent tous les deux de leurs 3 enfants (3, ... Read More
 

06/04/2020

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CORONA VIRUS

Après Nervures, c’est au tour de NOVA de fabriquer masques et blouses

Activité aéronautique réduite...

Il y a 15 jours, Jean Marie Bernos de NERVURES proposait aux collectivités de son département de leur fabriquer des masques. Résultat : 25 000 masques commandés par le département et 5 000 par la Préfecture (cf article : Le fabricant Nervures s’est reconverti dans la production de masques). On prend conscience ici des nombreux avantages des structures qui n’ont pas délocalisé leur production : flexilibilité, réactivité et surtout le personnel qui poursuit son activité… Une « activité essentielle » au caractère très louable face à cette crise !

C’est désormais au tour de NOVA d’engager la même démarche dans son pays. Travaillant en étroite collaboration avec une entreprise hongroise partenaire, il ne leur a pas été très compliqué de faire migrer les compétences du personnel vers cette production au demeurant beaucoup plus simple que celle de la confection d’un parapente. Et comme il n’y a pas de chômage partiel en Hongrie, cette alternative permet de préserver l’emploi dans l’entreprise.

Des équipements de protection à la place des parapentes

A partir de la semaine prochaine, il sera obligatoire en Autriche de porter un masque facial dans les transports publics ou pour faire ses courses afin de réduire la vitesse de propagation du virus Covid 19. Le fabricant NOVA, basée à Terfens dans la vallée de l’Inn en Autriche (qui dispose de deux sites de production en Hongrie et au Vietnam) a décidé de changer sa production à courte échéance pour fabriquer masques et blouses de protection pour aider dans la lutte contre le Corona virus.

La crise de Corona virus, comme toute l’industrie aéronautique, a surpris l’entreprise: « La demande de parapentes s’est complètement effondrée en deux semaines. Dans de nombreux pays, une interdiction de vol est en vigueur afin d’exclure qu’un pilote blessé utilise les ressources médicales, qui peuvent être limitées« , explique la directrice générale Elisabeth Eisl.

Leur atelier hongrois ne coud presque plus de parapentes mais surtout des masques et des blouses de protection.

NOVA, depuis 1990, dispose d’une installation de production avec un partenaire hongrois. Grâce à la grande flexibilité de cet atelier, ils ont décidé de « faire de la nécessité une vertu ». Depuis la semaine dernière, le personnel de l’atelier s’est concentré sur la confection des masques et des blouses de protection : « Le changement a été réussi en quelques jours » car les masques et les manteaux sont beaucoup moins complexes à coudre que des parapentes… Actuellement, la capacité de l’usine de Pécs est d’environ 4000 unités« , explique Sissi Eisl.

Les masques qu’ils fabriquent ne sont pas des masques aux normes FFP, ce ne sont donc pas, tout comme les blouses, des articles médicaux certifiés. Mais selon un article du Tagesschau, même les simples masques réduisent d’une part le risque d’infecter les autres mais ils augmentent aussi considérablement notre propre protection.

Les premières livraisons seront effectuées dès le 6 avril 2020

La quantité minimale de commande est de 50 masques ou 10 blouses. De plus petites quantités ne sont pas possibles car la logistique de NOVA n’est pas conçue pour cela. Les commandes sont uniquement possibles par e-mail à : sales(at)nova.eu.

Sissi Eisl déclare : « Dans l’intérêt de nos employés et de tous ceux qui utiliseront nos équipements de protection, nous sommes ravis, que nous ayons pu réagir si rapidement. Cependant, j’espère vivement que nous allons bientôt réorienter notre production vers les parapentes, quand la crise sera terminée. »

De plus amples informations sont disponibles sur le site www.nova.eu

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28/03/2020

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CORONA VIRUS

Le fabricant Nervures s’est reconverti dans la production de masques !

Depuis lundi 23 mars, l’équipe de Nervures découpe et coud du coton, participant ainsi à la lutte contre la propagation du corona virus. Les voiles NERVURES et les Tubes* ROCK THE OUTDOOR attendront un peu…

* Les sacs de pliage « Le Tube » / ROCK THE OUTDOOR sont fabriqués en France par NERVURES !

Au début, Jean-Marie Bernos, le patron de NERVURES, a eu l’idée de fabriquer quelques masques pour les aides à domicile qui interviennent dans les villages de la vallée. Et peu de temps après, les services de l’Etat et du Département lançaient un appel pour structurer rapidement une filière de masques en coton lavables. Il a donc décidé de pousser plus loin son idée en contactant la sous-préfecture de Bagnères-de-Bigorre. Et dès le week-end, l’atelier s’est mobilisé pour réaliser plusieurs prototypes. Un modèle avec quatre épaisseurs a été validé par un médecin et les services de l’Etat.

25 000 masques commandés par le Département et 5 000 par la Préfecture.

Toute une organisation s’est mise en place : le masque est fabriqué avec des draps de blanchisserie inutilisés et c’est le la logistique est assuré par le Conseil Départemental. Cette fabrication ne vient pas concurrencer les fabricants classiques. En effet, les masques fabriqués par Nervures s’adressent « aux besoins des personnes qui, même si elles ne sont pas des professionnels des soins, continuent de travailler et de s’exposer chaque jour pour permettre la continuité de la vie de la nation ». précise la Préfecture.

On a délocalisé toute l’industrie textile et on en paie aujourd’hui les conséquences…

Tels sont les propos de Jean Marie qui « espère que cette crise permettra de faire comprendre aux gens l’importance de fabriquer en France et du maintien de notre savoir-faire. Cela montre l’intérêt d’une industrie locale qui répond présent quand on en a besoin « . Il mentionne qu’il est prêt à partager le process de fabrication à tous ceux qui voudraient lancer ce genre de fabrication.

Voir l’article source 20 Minutes

En ce qui concerne la production des parapentes

«Malgré un calendrier de production très chargé pour les parapentistes, nous suspendons notre production habituelle jusqu’à nouvel ordre. Seules les ailes dont le montage a déjà commencé et les ailes déjà reçues par notre service après-vente seront finies, contrôlées puis expédiées. Bien entendu, nous mettrons tout en œuvre pour relancer la production des parapentes dans les meilleurs délais. Nous vous informerons début avril des nouveaux délais prévisibles. »

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12/03/2020

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ECONOMIE

Impact coronavirus : une baisse d’activité annoncée pour le parapente ?

Compétitions annulées, stages incomplets… baisse globale de l’activité engendrant une chute des ventes ; devons-nous craindre ces scénarios ?

Premier impact sur les compétitions internationales : la PWC Baixo (Brésil) annulée

Le président de la Coupe du monde de parapente PWCA a publié une annonce ce jour : C’est avec grand regret que nous vous écrivons pour vous informer que nous avons dû annuler la Superfinale de la Coupe du Monde 2019 (11e).

Suite à la déclaration de l’OMS sur la pandémie d’hier, le maire de Baixo Guandu nous a informés qu’il n’était plus autorisé à organiser l’événement. Il a cependant hâte de nous accueillir à nouveau à Baixo Guandu à une date ultérieure. En tant que président de la Coupe du monde de parapente, je tiens à le remercier pour cette offre que nous attendons avec impatience. »

Lire l’annonce du Président de la PWCA

En effet, l’univers de la compétition internationale risque d’être fortement perturbé en ce début d’année pour les raisons que nous connaissons tous.

Stages annulés, plannings qui ne se remplissent pas : devons-nous craindre ces scénarios ?

Comme le précise Lucian Haas du blog parapente allemand lu-glidz.blogspot.com, nous pouvons craindre en 2020 une baisse de l’activité, au moins sur le premier semestre, notamment auprès des écoles (initiation, perfectionnement et SIV) : « Si cette situation persiste pendant quelques semaines voire quelques mois, ce qui est actuellement à prévoir, un certain nombre de pilotes stagiaires potentiels pourraient même se passer d’une formation complète cette année. En période d’incertitude, ces questions de pur plaisir sont le plus susceptibles d’être suspendues ».

Souhaitons à nos formateurs que leurs plannings ne désemplissent pas trop. Activité se déroulant en extérieur (donc hors dans des zones confinées), espérons que celle-ci soit considérée comme un loisir à faible risque. Nous pouvons toutefois craindre une baisse du secteur baptêmes.

Baisse globale de l’activité et répercussions sur les ventes de matériel ?

D’autre part, Lucian va jusqu’à dire que cette pandémie du Covid-19 pourrait conduire, côté pratiquants, à une baisse globale de l’activité parapente (moins de vols, de cross), donc moins de ventes de voiles.

A savoir : le coronavirus se transmet par voie aérienne, par contact direct avec des sécrétions ou par l’intermédiaire d’un objet contaminé. Sa durée de vie est de 4 à 9 jours selon la température (cf SciencePost). Donc, si vous achetez une voile quelque soit son origine, aucune d’inquiétude à avoir : lorsque vous recevrez le carton, toute présence de virus sera potentiellement très faible : « Il n’y a pas de raison de paniquer car l’infectiosité d’un virus diminue très rapidement, elle disparaît quelques heures après que le virus se trouve hors du corps. » précise le professeur Thomas Baumert, médecin et expert des maladies virales à l’Inserm et au CHU de Strasbourg sur BFMTV. Au pire, attendez 9 jours avant d’ouvrir le carton !

source photo : health.maryland.gov

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