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Paul Amiell, un concepteur de voiles au parcours bien rempli

Paul Amiell, un concepteur de voiles au parcours bien rempli

J’ai toujours voulu faire des interviews. Connaître et faire connaître les personnes qui œuvrent pour notre activité. Et comme premier article pour ROCK THE OUTDOOR, Paul Amiel m’a paru la personne idéale.
La première fois que j’ai rencontré Paul Amiel, c’était en 1994. Pendant mon brevet d’état. Il était intervenu sur la conception des parapentes. A cette époque, il venait de créer E2RA et conçu la Sapho. Mais avant, il avait déjà eu une véritable carrière de concepteur dans le parapente. Et ce depuis les tous débuts du « vol de pente ». Voilà. Je ne pouvais pas en rester là. Je voulais en savoir plus !

Interview réalisé par Laurent Van Hille – Ecole Les Choucas

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Paul, quelle formation as-tu ?

J’ai l’habitude de me présenter comme un autodidacte. Mécanicien avion dans l’Armée de l’Air et ayant passé à cette occasion plusieurs CAP et un Brevet d’études industrielles, j’étais prêt et j’avais envie de progresser dans ma formation professionnelle.
Sortie de la guerre d’Algérie, trouver un emploi dans l’aéronautique comme mécanicien relevait de l’impossible, j’ai dû travailler comme ajusteur de fabrication chez Dassault.
J’ai donc continué à me former, en suivant des cours par correspondance puis dans les sociétés qui m’ont employé, et en fréquentant le conservatoire des Arts et Métiers à Paris en cours du soir.
Un mot à ce propos, j’ai, comme beaucoup, abandonné le CNAM avant l’obtention du diplôme car la société qui m’employait à ce moment-là m’avait donné le titre d’ingénieur maison.
J’ai d’ailleurs travaillé ensuite avec ce titre et les responsabilités qui vont avec dans d’autres sociétés.
Je me suis formé en mécanique, en résistance des matériaux, en thermo- mécanique, en électricité, en chimie de l’eau puis en chimie et en mécanique des composites et dans leur mise en œuvre.
J’ai travaillé dans ces domaines. Depuis l’adolescence, je me suis passionné pour l’hydrodynamique et la construction de voiliers, j’ai lu tout ce que j’ai trouvé sur les écoulements le long des coques et la structure des navires et les techniques de fabrication des voiles.
A cinquante-deux ans, j’ai commencé à apprendre la programmation informatique, Turbo Pascal puis Free Pascal avec Delphi que j’utilise toujours, afin de réaliser les programmes de conception des parapentes que je produis.
Bien sûr ma curiosité reste en éveil, on ne sait jamais.
Je m’intéresse aussi à la musique y compris à la théorie et je joue avec une guitare ou un harmonica mais ça reste un hobby anecdotique.

Quel a été ton parcours avant les grandes années ITV ?

J’ai pratiqué le parachutisme de 1958 à juin 1980 (dernier saut, arrêt pour cause économique). A côté, mon vrai rêve de vol était plutôt de réaliser et de voler avec un planeur à décollage à pied.
En 1976 j’avais réalisé quelque chose comme un delta à double surface et sans transversale, le bord d’attaque avait un angle de 120 degrés et était étayé par un haubanage repris sur un genre de « bout dehors » prolongeant la quille vers l’avant.
Avec un ami parachutiste qui habitait Passy et qui possédait, lui, un vrai delta « Danis », nous l’avons essayé sur les pentes du coin, j’ai fini dans un arbre. Et puis j’ai commencé à faire partie d’une équipe de vol relatif, et mon désir de vol a alors était comblé pour un temps, l’engin a fini ses jours dans une grange au-dessus de Passy.
Entre temps j’ai passé ma qualification « aile » sous un « para-plane », puis j’ai utilisé les parachutes du club jusqu’à acheter en 1977 un Parafoil pour lequel « parachutes de France » annonçait une finesse de quatre (la réalité était inférieure à deux).
Nous étions un certain nombre à imaginer qu’on arriverait à voler en libre en décollant d’une montagne ou d’une dune avec ce type de parachute. Un soir d’été un des moniteurs du club de Chambéry, sautant à 1000 mètres derrière ses élèves, est resté en l’air pendant plus de 20 minutes dans la restitution. Fort de cette réalité, je me suis mis à courir dans toutes les pentes autour d’Annecy qui semblaient demander une finesse inférieure à quatre pour permettre un décollage ; bien sûr sans succès.
En juin 1978, un vendredi, Gérard Bosson est arrivé à la réunion du Para-club en nous annonçant qu’ils avaient réussi à trouver un lieu où décoller et qu’ils l’avaient fait.
Bien sûr, peu de temps après, nous étions au Pertuiset pour, nous aussi, faire cette expérience.
Du coup l’idée du planeur qui me hantait devenait une chose possible à un coût bien inférieur et avec beaucoup moins de risques physiques.
Le simple survol des pilotes qui me précédaient dans le vol me confirmait qu’il était possible et nécessaire d’améliorer la voile pour obtenir de meilleures performances. Je commençais à y réfléchir et à griffonner des dessins.

Et comment ta collaboration avec ITV a-t-elle commencée ?

J’ai commencé par être client. Depuis longtemps, je connaissais Michel Leblanc d’abord comme un « héros » car il était athlète de haut niveau en dériveur (vice-champion d’Europe en Finn), puis comme copain dans la planche à voile, et j’avais eu l’occasion de « shaper » une planche de vitesse pour ITV.
Je cherchais depuis pas mal de temps à faire réaliser le parapente que j’avais dessiné, et j’essuyais à chaque fois un refus poli mais ferme des différents voiliers à qui je m’adressais.
La raison invoquée était d’abord un problème d’assurance et, pour ITV, un planning trop rempli.
Et puis dépôt de bilan d’ITV fin 85.
Du coup, l’atelier était beaucoup moins rempli et on commençait à voir un certain potentiel pour ce nouveau sport que devenait le parapente.
Ma voile fut fabriquée et je commençais à voler avec.
Rapidement le bruit s’est répandu que cette voile était beaucoup plus performante que les parachutes et des copies de parachutes qui commençaient à être produits.
Bernard Dumont, repreneur d’ITV et nouveau gérant de Lazer Lab me demande alors l’autorisation de fabriquer et commercialiser cette voile sous le nom d’Astérion.
En juillet, je devenais salarié d’ITV (Lazer Lab) comme responsable du département parapente, chargé de la R et D en pool avec Michel Leblanc, directeur technique, et de la commercialisation des parapentes.
Nous avons alors presque tout inventé du parapente moderne, gagné plusieurs championnats de France et devenu pour un temps leader mondial.
En juin 1992 j’ai quitté cette société pour des raisons d’incompatibilité d’humeur avec le gérant, et parce que le cocotier bougeait beaucoup trop, ceux qui le secouaient se reconnaîtront, ils ont essayé de me remplacer.

ITV Astérion – 1986

Peux-tu nous citer quelques ailes et étapes importantes de ton travail de conception ?

Bien sûr, l’Astérion (1986) qui apportait à la fois l’utilisation de vrais profils et l’ébauche du respect des formes grâce au calcul des développés des panneaux d’extrados et d’intrados ( mises à plat par le calcul). Coupe des panneaux au laser. Première utilisation des têtes d’alouette et des pattes d’attaches sur les cloisons pour le montage des suspentes à la place des coutures utilisées jusque là.
Puis un essai à l’époque sans lendemain de cloisons biaisées (ou diagonales), remplacées par un suspentage de toutes les cloisons sur les voiles suivantes.

L’Alnaïr (1988) premier parapente à ma connaissance à utiliser le suspentage dans le sens de l’envergure, le stabilisateur fermé et en option la sellette de pilotage.

La sellette dite de pilotage

Sur des idées détournées et additionnées de Thierry Barboux qui voulait remonter le pilote vers la voilure et d’André Rose qui voulait contrôler l’assiette, j’ai compris très vite que c’était un moyen de libérer la voile en tangage en supprimant la triangulation du suspentage à condition de rendre solidaire les deux côtés de la voile ce qui n’était pas le cas avec les plaquettes.
La suppression de la triangulation du suspentage en le remplaçant par un trapèze libère la voile dans le sens du tangage lui permettant de réguler l’alignement du centre de poussée aérodynamique et le poids pilote quasi automatiquement sans rotation en tangage.

Note : Au passage quelques pilotes qui n’ont rien compris au système prétendent que c’était dangereux et que ça rendait la voile difficilement contrôlable en roulis (?), c’est la preuve qu’ils n’ont jamais volé avec. Plusieurs milliers ont été vendues sans que ça pose de problèmes dus à cette sellette.

La Gemma (1988), voile à intrados en « biais », système réinventé par Xavier Demoury quelques années plus tard. Elle possédait des clapets anti-retour au bord d’attaque, avait une forme en plan elliptique. Elle fut le brouillon de la Saphir (1989) et de la Saphir Must, (1990) premières voiles entièrement réalisées avec un programme de développé des panneaux par ordinateur chez ITV.

La Météor Gold (1990) : simplement une voile grand public avec des performances et des comportements qui ont fait plaisir à un grand nombre de pilotes. Dernière collaboration avec Michel Leblanc et ITV, je garde toujours cette voile en mémoire et je tente de reproduire ce miracle à chaque conception.

La Sapho (1996) : 1ère voile grand public de ma marque E2RA, facile et efficace, l’optimisation selon moi des moyens mis en œuvre pour la qualité des comportements et des performances.
Et puis la Big Boogie, (1994) une Sapho de 105 mètres carrés et de 21 mètres d’envergure pour faire plaisir à un ami pour un record original (à voir ici) et l’espoir d’un peu de publicité, totalement raté pour le second point.

La Koovan (1996) pour l’utilisation systématique des cloisons biaises, en fait une Sapho plus lourde et plus complexe, mais un outil de plaisir et de pédagogie formidable, dix neuf ans après certaines volent encore.
Cette voile, à titre de prototype, a été suspentée en arche, une expérience riche. Ce système a été abandonné pour des raisons commerciales.

Yeelen (1998) et Löyly (1999) : voiles à très grand allongement (7,2 et 6,9 d’allongement en 99) destinées à la compétition passées en test EN en « performance » simplement pour montrer que je savais faire autre chose que des voiles « école ».
La Yeelen a gagné l’Open du Lac 1999 aux mains de Fabrice Brun, me rappelant beaucoup de souvenirs du temps d’ITV.

La Wello : Voile de début extrêmement simple et dotée d’une sécurité passive exceptionnelle et d’un comportement très ludique. Réalisée pour être une voile école ou pour la randonnée, vendue à une cinquantaine d’exemplaires malgré des tests et des essais très favorables, voire enthousiastes.
Le dépôt de bilan de E2RA qui lui aussi me paraissait tellement injuste, m’a fait penser à ce moment que je ne concevrais plus jamais de voile pour la commercialisation. Heureusement pour moi, je me trompais.

Ma collaboration avec Alexandre Pau

Il m’a imposé plus de rigueur dans mon approche et m’a aidé à progresser grâce à des cahiers des charges très précis et un contrôle très strict des projets en amont et en aval.

Les Kites

Wings factories, c’était en 2000 avec l’espoir de sauver E2RA mais trop tard et, peut-être heureusement Wings Factories a déposé peu de temps après E2RA.
Pour Takoon, j’ai créé une voile à caisson qui fonctionnait plutôt bien mais qui n’a pas résisté à l’explosion commerciale des voiles à boudin. Dommage le distributeur était Bic.
J’ai travaillé alors, gratuitement, pour une petite entreprise locale « made in Semnoz », pour le fun, pour la découverte et pour aider. C’était les kites Air Evolution.
Nous avons alors conçu des kites particuliers, les « hybrides », avec pas mal de réussite. Mikael Regnier peut en parler, il était un de nos pilotes.
Nous avons gagné pas mal de titres garçons et filles. Les premiers vols en soaring sous un kite datent de cette époque.
Sur pas mal de compétitions, nous avons fait la pige à Ozone avec très peu de voiles contre une armada.
J’ai aimé.
Le kite à caissons moderne a beaucoup de points communs avec le parapente, d’ailleurs je pense qu’il fera à nouveau jeu égal avec le kite à boudin et peut être même mieux.
Pour ma part j’ai utilisé mes connaissances en conception de parapente pour concevoir des kites, mais aussi pour avoir assez de liberté pour chercher dans des directions divergentes, et essayer des solutions nouvelles à peu de frais.

La cage de pilotage de Jean Louis Darlet

Fondée sur une idée parallèle à la sellette de pilotage et très influencée par le fait que Jean Louis est un deltiste de la première heure et qu’il recherchait, semble-t’il un pilotage proche de celui des deltas.

La suppression de la triangulation libère la voile dans le sens du tangage, et une traction d’un côté de la cage induit un virage dans le sens de l’action, comme avec une action sellette mais incomparablement plus efficace grâce au bras de levier induit par les lyres et la liberté de la voile en roulis autorisé par le point d’attache unique.
Ce point d’attache unique crée une liberté de la voile sur tous les axes sans comparaison avec ce que l’on peut obtenir avec le système classique d’élévateurs et de sellette. L’inconvénient ; on a la sangle de suspension devant soi, pas cool au décollage dos voile et une « usine à gaz » au dessus de la tête.
J’ ai beaucoup réfléchi pour essayer de remédier à cette particularité.

En 2001, la plupart des « cagistes » étaient persuadés qu’il était peu probable sinon impossible qu’une voile de parapente classique puisse être montée avec une cage avec un résultat acceptable.
Pour moi la « cage «  apportait un plus et si la voile était bien conçue, homogène et performante elle ne pouvait qu’être encore meilleure, en tout cas dans ses comportements.
Je disposais d’une voile qui me semblait correspondre à cette définition ; la Cat Eye. Je pouvais voir directement la différence.
Je ne rêvais pas, le gain en traînée gagné par la suppression des commandes de frein était largement compensé par celle de la cage. Malgré ça, il semble qu’un gain en performance ait été fait, mais surtout un gain en comportement en turbulence et en montée en thermique, ajoutez à ça un »toucher de voile » étonnant.

J’ai ensuite fabriqué, à la maison, plusieurs voiles d’abord équipées de la cage de J-Louis Darlet puis d’un avatar beaucoup plus simple que j’ai nommé « cadre de pilotage ».
Un projet plus simple et plus « commercial » a été abandonné par lassitude.
Pour moi concevoir un parapente classique ou une voile cagée est un travail très comparable, seules quelques particularités ou possibilités les différencient. J’adorerai installer un système dérivé de ce que j’ai imaginé sur une deux lignes mais financièrement j’ai déjà assez donné et je crois que le marché manque d’imagination pour que cela soit commercialisé. En outre il est peu probable que l’on puisse réaliser les tests d’homologation tels qu’ils sont actuellement définis.

Pour quelles sociétés as-tu travaillé ?

ITV
de 1986 à 1992 comme expliqué ci-dessus

E2RA
Après un an de galère, y compris un passage rapide chez US Voiles, ne pouvant plus retourner après sept ans dans mon ancien métier, j’ai finalement décidé de créer E2RA.
Je passe sur l’impossibilité de trouver des financements auprès des banques, j’ai gratté le fond de mes poches et celui de mes proches, investi tout de suite le capital social dans un ordinateur, dessiné une voile (la Sapho) trouvé un sous-traitant à l’étranger, Italie puis Pologne.
Dés les premières voiles, j’ai dû réparer les erreurs de fabrication et après un voyage chez le sous-traitant, j’ai compris que je ne pouvais pas gérer cette situation, j’ai cherché un local, embauché une couturière, construit des parapentes avec la qualité que je jugeais indispensable.
Sans financement de départ, j’ai fait la « course à l’échalote » jusqu’en 2000 et déposé le bilan faute de chiffre d’affaire suffisant (300 voiles la dernière année).

DUDEK-Air Light
Je ne tiens pas à revenir sur cette histoire, disons que ça été du manque à gagner ou comment travailler pour rien. J’ai pardonné, on ne peut pas passer sa vie à ressasser. Pour information, l’Air Light est la « maman » de la Nemo.

AIRCROSS

Je suis venu à une collaboration avec Konrad Görg à sa demande sur la recommandation d’Hervé Corbon pour créer les voiles d’entrée de gamme (EN A ).
Nous devions partager alors la R et D entre Gibus pour les voiles de performance et de compétition, Julien Lutringer pour les voiles d’acro et plus généralement les voiles freestyle et voiles spéciales (paramoteur), et moi pour les voiles grand public.
J’ai conçu la U-Prime puis la U-Prime 2, en EN A, puis la U-Fly 2 et le biplace U-Double en EN B.
En 2015, j’ai conçu et mis au point la U-Cruise, une EN B de haut niveau, ce modèle à passé les tests ce printemps et est en production. Sur la lancée en ce début d’année, j’ai conçu et suis en train de finaliser une voile de compétition en CCC.
Il se trouve qu’aujourd’hui je reste le seul concepteur français travaillant pour AIRCROSS ou plus exactement pour KONTEST.

La U Cruise EN B+ et une voile en CCC (U Kontest ?): Synthèse de ce que je pense savoir faire aujourd’hui, mais, pour moi, il me semble plus facile de faire une excellente voile que de réussir à la vendre.

AIRCROSS U CRUISE (EN B)

Et quand tu jettes un regard sur toutes ces années de conception… On en est où ?

Bien sûr, l’évolution n’en est qu’aux balbutiements, en 88 un professeur d’université calculait que le parapente par conception ne pourrait pas dépasser si je me souviens une finesse de 5, on voit ce qui est arrivé.
Il y a de plus en plus de concepteurs, jeunes en particulier qui dessinent des voiles, ils sont de plus en plus issus, non pas de la seule passion, mais souvent sont ingénieurs ou architectes et presque toujours pilotes de haut niveau. La limite n’est, à mon avis, pas dans la conception mais dans la capacité des pratiquants à accepter l’innovation. La commercialisation en devient très difficile.
Un frein qui se libérera est le poids des homologations sur les voiles de compétition, je crois avoir compris qu’un petit retour en arrière est déjà en cours.

Quelles ont été les plus belles années de la conception des parapentes ?

Pour moi, les plus belles années pour la conception ont été de 1985 à 1993 ou la plus grande partie de la technologie du parapente a été inventée et aujourd’hui avec les voiles actuelles et les nouvelles technologies, shark-noze, mono-surface deux lignes, etc..

Quelle aile te fait rêver ?

La voile qui m’a ou me fait rêver l’Enzo2 d’Ozone bien qu’elle ne soit pas une voile pour ma pratique.
Mais je ne fais pas que rêver, Konrad m’a permis de travailler sur ma propre voile de cette catégorie et il m’arrive même de voler avec le matin au calme, et quand je la vois aux mains d’un bon pilote, j’ai un grand sourire de plaisir.

Et aujourd’hui ?

Aujourd’hui, je ne suis pas salarié d’AIRCROSS, je suis auto-entrepreneur. Je travaille donc sur des projets bien définis et ne suis payé que sur ces projets.
Ainsi, je peux créer des parapentes ou tout autre produit pour d’autres sociétés., ce qui m’arrive quelquefois.

Paul Amiell interviewé par Laurent Van Hille

paul.amiell.perso.sfr.fr – paul.amiell.free.fr/acceuil.htm

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