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VOLTIGE : contexte d’apprentissage

Le contexte d’apprentissage

Les pieds bien ancrés au sol, on peut bien tenter ce que l’on veut, à part abîmer son matériel, relativement peu de risques de graves blessures. En revanche, en l’air… C’est un autre débat ! Nous pourrions parler de deux écoles en voltige : celle qui met la sécurité en avant, la priorité absolue et celle qui va amener un peu plus «d’engagement».

SOMMAIRE

François Ragolski après un vrac en Chine qui trouve le temps et la décontraction de faire coucou à la caméra

Nicole Schmidt, aujourd’hui au top niveau féminin, nous explique qu’elle ne tente pas une nouvelle figure si elle n’a pas une bonne hauteur, de l’eau, un bateau qui la surveille, et un gilet de sauvetage auto-gonflant. Une règle qu’elle s’est fixée depuis le début et qu’elle respecte consciencieusement. Cela ne l’a pas empêché de progresser vite et bien, un bel exemple de pratique très safe.

Evidemment, ne nous voilons pas la face, selon le lieu où l’on réside, il n’est pas évident de toujours être en totale sécurité lorsque l’on habite sur un spot où il est impossible de se faire plus de 350 m de gaz ou sans lac… Nos amis alsaciens vous le confirmeront !

Nombreuses sont les discussions sur le web où ce débat est abordé, avec plus ou moins d’animosité à l’encontre de certaines vidéos parfois assez effrayantes ! Mais tentons une comparaison avec certains sports extrêmes, le ski de pente raide par exemple : lorsqu’un accident survient dans ce milieu, la plupart du temps, les compétences du skieur sont respectées et les jugements limités… Pourquoi ne pourrait-on pas en faire de même pour l’acro et respecter une certaine forme d’engagement dans l’apprentissage? Le débat est ouvert…

L’important, c’est comme d’habitude, d’être conscient de tout cela et de prendre des marges de sécurité raisonnables et cohérentes avec l’expérience du pilote.

N’oublions pas non plus que lors d’un accident, selon le contexte, c’est parfois toute la discipline qui paye ! A l’image de l’accident de Stubaï en Autriche… Une pilote s’est tuée pendant l’été 2014, et le site d’ELFER a été interdit à la pratique de l’acro. C’est surement lié à la culture germanique et nous pouvons espérer que ce genre de décision radicale ne pourrait pas s’opérer en France, mais l’idée reste de prendre ses responsabilités, de penser à tout le monde et de ne pas faire n’importe quoi !

Alors comment apprendre en mettant toutes les chances de son côté pour réussir à garder un très bon niveau de sécurité, et ne pas se mettre en danger ?

LES DERNIERES VIDEOS SIV

Stage SIV K2 parapente : retour sur la berge sans mouiller la voile

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Contexte d’apprentissage

Le SIV ou stage de pilotage

La méthode classique pour progresser en pilotage, vous en avez au moins entendu parler, elle passe par le fameux SIV : Simulations d’Incidents en Vol.

Le pur stage SIV porte bien son nom et consiste uniquement à simuler des incidents afin de dédramatiser les réactions de votre voile, et contrôler plus facilement sa voile et son sang-froid lorsque cela vous arrivera en vol. Tout cela en milieu sécurisé, en radio, et au-dessus de l’eau avec un bateau prêt à vous secourir en cas de pépin.

Petit à petit, ce type de stage a évolué, et certaines enseignes et moniteurs vont vous apprendre à aller plus loin, et à piloter proprement les sorties de ces incidents, quitte à en profiter pour ajouter une partie orientée voltige. On parlera alors plutôt de stage de pilotage.

Vous ne regretterez pas votre dépense!

Quoiqu’il en soit, à vous de trouver la motivation, le temps et… Le budget pour financer un ou plusieurs de ces stages. Une chose est sure, si votre moniteur prend soin de bien comprendre vos objectifs en vol et de vous faire réaliser et comprendre des incidents ou bien de vous aider à améliorer votre pilotage, vous ne regretterez pas votre dépense, c’est presque à voir comme un investissement car vous allez gagner beaucoup de temps en terme de progression. Les prix vont de 150 à 200€ par jour, avec les briefings théoriques, et les débriefings vidéo. C’est sûr, il faut donc mettre la main au portefeuille, mais soyez logique, si les moyens manquent, étudiez à deux fois vos dépenses matérielles. Il vaut peut-être mieux se payer un stage et une voile d’occasion qu’une voile neuve… A méditer.

Les intérêts du stage

L’intérêt du stage, c’est bien sûr d’être coaché par des moniteurs qui sont habilités à le faire (qualification SIV). En théorie, c’est recevoir des conseils de qualité, qui vous sont adaptés, et transmis avec une pédagogie impeccable ; autrement dit, c’est censé être bien plus qualitatif que les conseils de Bernard au déco « le decro c’est simple ! Tu tires tout, tu passes en marche arrière, et tu revoles ! » Oui… merci Bernard… Je vais aller en stage, ce sera plus sûr.

Mais le stage, c’est aussi un contexte, car il ne faut pas l’oublier, même si le moniteur vous donne les bons conseils avant les essais de manœuvres, même s’il est là à vous regarder, à vous parler en radio, vous restez seul à bord, c’est vous le pilote. Par conséquent, si vous vous trompez… Cela peut finir sous un secours ! Et quitte à tirer un secours… Le mieux ça reste tout de même d’être au-dessus de l’eau, avec un bateau qui se prépare à vous récupérer.

Quand faire un stage?

Il n’y a pas de limitations ou de niveau requis pour faire un stage de pilotage, à chaque étape de la progression technique, ce sera utile. Autrement dit, si vous arrivez à avoir une place (car c’est parfois problématique aujourd’hui en France…), et si vous n’avez pas de limitations de budget, vous pouvez faire un stage quand bon vous semblera, vous apprendrez forcément quelque chose!

Les écoles proposant des stages SIV

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Contexte d’apprentissage

La notion du box



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