Pourquoi Laurent a choisi la NIVIUK Artik 4?

ROCK THE OUTDOOR a décidé de donner la parole aux pilotes sur leur choix de matériel. Comme Laurent, n'hésitez pas à présenter à la communauté des pilotes les raisons qui vous ont amené à choisir le matériel avec lequel vous volez (ailes, sellettes, instruments...). Présentez-vous (expérience parapente, loisirs...), parlez de vos recherches, justifiez vos choix et partagez vos impressions sur votre acquisition.

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Pour me présenter, Laurent Guérin, je suis parapentiste depuis 12 ans. J’ai appris à voler sur nos côtes bretonnes et normandes au tout début sous une ITV Météor (pour ceux qui s’en rappellent). Breveté confirmé depuis 2009, j’ai passé la qualification biplace en 2011 que je pratique régulièrement en club.

Résident en Bretagne je vole majoritairement en soaring sur les sites des Côtes d’Armor (22), Roselier, Plouézec et Pléneuf mais dès les beaux jours je pars chercher les thermiques de plaine à Clécy/St Marc d’Ouilly ou encore au Menez Hom. Chaque année, j’adore m’enrichir de nouveaux sites. J’aime partir en cross. J’ai pratiqué 2 petites saisons de compétition mais ce n’était pas trop ma tasse de thé. Entre vols de plaine, soaring et vols biplaces, je cumule en moyenne 90 à 120 heures de vols par an.

Après 4 ans avec une Ucross, j’ai décidé de renouveler mon matériel

Cette année, j’ai dû renouveler mon matériel et la décision n’a pas été facile tant l’offre était grande. Il a fallu me séparer de ma AIRCROSS Ucross, une EN C joueuse que j’avais depuis 4 ans et, ces derniers temps, j’alternais avec une GIN Boomerang GTO.
Je voulais garder une bonne précision de pilotage, ce que l’on retrouve principalement dans la catégorie EN C mais, depuis quelques temps, l’arrivée des EN B + est venue perturber le jeu et j’ai longtemps hésité.
Heureusement j’ai pu, au cours de l’année 2015, essayer plusieurs ailes. Merci à l’école Ouest Parapente d’avoir mis à disposition toutes ces ailes.
Sans rentrer dans les détails, j’ai essayé la GIN Carrera, l’ADVANCE Iota ou encore l’OZONE Rush 4. Des ailes très réussies , très confortables mais il me manquait un petit quelque chose de ludique.
J’ai pu essayer l’OZONE Delta 2, l’ADVANCE Sigma 9 et dans le lot la NIVIUK Artik 4.
Avec tout ça, je me suis fait un panel de ce qui pouvait m’intéresser. Les EN C plus allongées ne m’intéressaient pas.

L’essai de la NIVIUK Artik 4 avait été court et dans des petites conditions mais j’avais remarqué que NIVIUK avait gommé les défauts que j’avais trouvés à sa grande sœur l’Artik 3 que j’avais essayée auparavant. Principalement à la mise en virage de l’Artik 3, j’avais l’impression de perdre le contact avec la plume extérieure et au contraire d’attaquer l’intérieur du virage par la plume, ce qui me laissait une impression de manque d’homogénéité. Autre défaut, la longueur de ses joncs !

Au final, j’ai choisi la NIVIUK Artik 4

A l’essai de l’Artik 4, jai été conquis par l’homogénéité de l’aile, sans être monobloc. J’ai été aussi emballé par sa vitesse accélérée totalement exploitable car il ne s’agit pas d’avoir une aile dont on craint de pousser le deuxième barreau. Alors, oui, l’Artik 4, bras hauts, n’est pas la plus rapide de sa catégorie mais je peux dire maintenant que je vole sereinement bras hauts et quand j’accélère je pousse le barreau sans crainte. Et fini les joncs d’ 1m20 !
La conception avec SLE (shark nose) a été un de mes critères de sélection bien qu’actuellement presque tout les constructeurs proposent cette technologie ; les avantages sont incontestables. Le confort de l’Artik 4 aux basses vitesses rendent cette aile exploitable sur toute sa plage de vitesses. En cross de plaine, c’est hyper confortable de poser dans un mouchoir de poche sans s’inquiéter de voir partir l’aile.
Annoncée comme une EN C accessible, elle tient ses promesses

Maintenant que j’ai 40/50 heures dessous, je suis convaincu. En cross, dans du tout petit, je peux gratter sans souci dans les basses vitesses tout en ayant un virage homogène. L’Artik 4 transmet ce qu’il faut pour bien comprendre la masse d’air.
Dans des conditions toniques… Et bien, il m’arrive de rigoler dessous à la sentir se tordre dans les turbulences sans se désunir.

Dernièrement, je suis allé voler à St André les Alpes où j’ai pu de nouveau apprécier son homogénéité. Centrer le thermique ou bien élargir le virage se fait facilement à la commande et au transfert de poids tout en ayant une bonne faculté à faire comprendre la masse d’air. Un régal.
Autre point agréable, son gonflage très facile et régulier, très pratique en montagne et sans vent. Sur ce point, ça me change radicalement de mon ancienne U cross.