Savoir lancer sa voile parapente pour la gonfler sans toucher le sol
Avant propos
Avant de commencer l’exercice, les deux premières choses importantes à savoir est, d’une part, qu’il est plus facile de faire cette manoeuvre avec des ailes petites et légères (nettement plus difficile de lancer une Enzo 2 qu’une Spiruline ou Susi !). D’autre part, ce sera plus facile avec un peu de vent mais pas trop tout de même. En effet, le vent va vous aider dans le lancer et l’ouverture de la voile : “après quelques ajustements, le vent fera le reste pour vous”.
Première étape : préparation de la voile – 2:30 sur la vidéo
Il est important de bien préparer la voile en corolle, de s’assurer que la voile est prête à décoller (suspentes pas emmêlées – à faire avant sur le parking !).
> Attraper d’une main les avants et, avec l’autre main, les autres élévateurs.
Deuxième étape : former le champignon – 2:45 sur la vidéo
> Se rapprocher de la voile en gardant les avants au-dessus et former la voile en un beau “champignon”.
> Saisir toutes les suspentes dans une main et ne garder que les élévateurs avant dans l’autre.
Troisième étape : trouver l’élan parfait – 3:15 sur la vidéo
Lancer et lacher la voile est une étape importante. Il faut trouver le bon élan (vitesse, force, axe)…
> Commencez en balançant doucement votre voile.
> Après avoir amplifié votre mouvement, lancez-là.
Gardez à l’esprit que vous ne lancez que votre voile et les élévateurs autres que les avants. Vous devez garder les élévateurs avant dans l’autre main. Si le vent est fort, il n’est pas utile de lancer trop fort…
Quatrième étape : trouver le bon “dosage résistance” – 4:50 sur la vidéo
Il s’agit ici d’offrir une résistance qui va permettre à la voile de se déployer (à doser en fonction de la force du vent).
> Contrôler la résistance avec les élévateurs avant que vous avez toujours gardé dans votre main et en reculant si nécessaire.
L’angle du lancer par rapport à la force du vent – 5:40 sur le vidéo
Plus le vent est faible, plus le lancer doit être dirigé vers le haut. N’hésitez pas à reculer, à donner de l’élan juste après le lancer pour accélérer la résistance (plus ou moins en fonction du vent).
Si le vent est fort, le lancer est plus horizontal et reculer ne sera peut-être pas nécessaire. Et si le vent est vraiment trop fort, et si vous sentez, en cours de déploiement, que la voile va vous vous arracher, préparez-vous à tirer sur les A (pour incliner le profil).
Corrections possibles de la position de la voile – 6:50 sur la vidéo
Si la voile est mal préparée, elle partira peut-être d’un côté. Lorsque la voile commence à s’ouvrir, il est temps de lâcher les avants pour assurer le contrôle de la voile (comme d’habitude).
Après, c’est une affaire d’entraînement pour développer l’automatisme de la gestuelle…