Premières impressions de la BGD Base Lite par Nicolas Garcin (EN B)
Premières impressions sur la BGD Base Lite par Nicolas Garcin (Full Blue Sky)
Des coloris atypiques, un design hors du commun. Personne ne peut rester insensible au look unique que dégage dés le premier coup d’œil une aile BGD. On aime ou on aime pas, mais il faut bien l’avouer la différence est déjà la. J’avais envie d’aller plus loin : jusqu’où s’arrête (ou se poursuit) cette différence… en vol ?
Une occasion de l’essayer, avec la visite de René Haslé (ROCK THE OUTDOOR) à Laragne, qui en avait une à l’essai prêtée par la marque. Je l’ai littéralement adoptée, comme vous le comprendrez à travers mes ressentis, et en lisant l’article jusqu’au bout !!
Premier vol
Mois de mars, du beau temps, des élèves, la navette, un chauffeur… hop on arrive au déco, et c’est parti… Je prends l’aile dans son sous-sac, et…première impression : le poids. Light, bon point. La combinaison de dominico D20 et du Skytex 27 respectivement pour l’extrados et l’intrados remplissent leur rôle sans tomber dans lelight extrême, avec un nouveau suspentage dont la surface a été réduite de 30% par rapport à la BASE, savant mélange de Dynema et Kevlar.
L’accélérateur à un débattement un peu plus large permettant également un gain de 3 km/h supplémentaire. Elévateur fin 12 mm. Le tout est rapidement déplié, connecté à ma sellette SUP’AIR Skypper, et une légère brise de fin de matinée m’assure un gonflage face voile très « light », sans surcharge, et une prise en charge très rapide au moment du « retourné ». Deuxième bon point.
Une fois en vol, là ça se corse. Les légères bulles présentes me sustentent très légèrement au niveau du décollage, et je découvre un virage doux et joueur. L’action sur la commande est sans équivoque : non physique, et d’une précision redoutable. Dans le petit thermique, j’ai du mal à apprivoiser son virage. L’aile s’incline parfois trop, dérape et me sort. Je plonge dans les cèdres face relief, et je termine un 3.6 rond, fort mais homogène. Les autres petites thermiques rencontrées, seront trop petits. Bientôt le terrain, quelques wings parfaits, je découvre vraiment une aile joueuse et un peu folle, presque une aile d’accro, des sorties chandelles impressionnantes, des bouts d’ailes vivants. Je reste sur ma faim, avec un matos que j’ai vraiment envie de découvrir. Je sens qu’il y en a sous le capot, mais qu’il faut faire connaissance. J’AIME.
Le lendemain, c’est une sortie de perturbation pluvieuse avec une plus forte instabilité, condensation, nuages au déco. Eclaircies, trouées…Go. Le ciel se dégage, et je me dirige lentement vers l’Ouest, direction le col St Jean, dans les ascendances de crête. Cette fois, ca monte. Et je trouve le truc. J’arrive à enrouler propre et serré, en inclinant mon virage, et en trouvant le bon compromis entre une inclinaison à la carte et un taux de chute acceptable : ça se joue au cm. Et c’est bon. Les bouts d’ailes vivent un peu mais se tiennent très bien avec un peu d’habitude. On sent vraiment les plumes qui transmettent toutes les infos.
Après un temps d’adaptation, c’est un vrai plaisir et un jeu de confiance
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