Je réduis mon empreinte carbone en devenant éco-parapentiste
DOSSIER EN COURS DE REALISATION
Oh la, tu tombes sur un gros dossier ! Trouve-toi un moment pour le lire, mais lis-le !
Source photo : Pixabay Oscar Munoz
Donnons des ailes aux générations futures !
Devenir éco-parapentiste, une démarche globale qui ne peut que faire du bien à la planète.
Changer notre mode de vie, imaginer notre pratique autrement, c’est possible.Trop facile et irresponsable de rester dans le déni pour ne pas subir toutes les contraintes. Ce dossier nous apporte des idées pour une verte transition et suggère même des pistes de nouveaux plaisirs ! Nous sommes tous capable de “résilience”…
DOSSIER
Je réduis mon empreinte carbone en devenant éco-parapentiste
Nous sommes inquiets pour la planète, mais sommes-nous vraiment conscients de l’impact des loisirs, notamment celui de l’activité parapente ? Si oui, sommes-nous prêts pour autant à arrêter notre activité ? Non, alors, adoptons une nouvelle attitude, celle de l’éco-parapentiste.
Comment décarboner la pratique de notre loisir ?
Même si nous sommes de plus en plus nombreux à entendre ces cris d’alarme, nous, parapentistes, ne savons pas forcément comment réduire notre empreinte carbone. C’est en adoptant un nouveau mental, celui de “l’éco-parapentiste” que nous accepterons de migrer de façon positive vers une pratique plus propre.
Parce que nous vivons notre passion au quotidien…
En fait, notre passion, nous ne la “consommons” pas seulement les jours où nous volons. Notre mode de vie s’y est adapté et nous pouvons intervenir sur la plupart de nos actes !
Nous allons vous aider à prendre conscience des faits autres que le déplacement sur lesquels nous pouvons aussi intervenir (équipements, vie numérique…). Une myriade de petits pas qui auront un impact positif.
Dossier réalisé avec le concours d’Olivier Peyre, Nicolas Plain, Cédric Morelle et Jean-Marc Galan *
SOMMAIRE
Préambule
1- Je réduis ma consommation énergétique “directe”
Je me dépace autrement / J’accepte de voler moins mais mieux
2- Je modifie mon comportement dans la pratique de ma passion au quotidien
Je réduis ma consommation énergétique “indirecte” – Equipements / Numérique
3- Je respecte la nature
4- Partir voler à l’étranger ?
5- Qui peut faire quoi et comment ?
6- C’est décidé, je deviens un éco-parapentiste militant !
7- Quelques actions éco-responsables menés par les fabricants
Annexe : le triste record des records au Brésil
Le dossier est composé de 6 chapîtres et de 2 documents présentés ci-dessous.
1- Je réduis ma consommation énergétique “directe”
Je me déplace autrement
Si la pratique du parapente est une activité qui ne consomme pas d’énergie (hormis les instruments), il n’en demeure pas moins que celle-ci est très énergivore du fait des déplacements : d’une part pour se rendre au lieu de décollage mais aussi pour la récupération. On connait les taquineries des paramotoristes accusant les parapentistes d’émettre plus de dioxyde de carbone du fait des déplacements pour rejoindre le déco puis pour la récup…
Je me décide à marcher plus souvent
L’OMS recommande de faire 10 000 pas par jour. Je profite de pratiquer mon”sport outdoor” favori pour rejoindre le déco à pied. Grâce à mon matériel plus léger, je peux varier les plaisirs en combinant randonnée et parapente !
Que des avantages : le fait de marcher m’offre le temps pour analyser les conditions et, de surcroît, diminue mes risques de maladies cardio-vasculaires !
J’intégre le retour dans mon projet de vol
Privilégier le stop ou les transports en commun pour les retours de cross plutôt que de faire appel aux copains. Lorsque je prévois de partir en cross, je pense à un plan de vol qui me facilitera le retour en autonomie ou, alors en vol, je décide d’abréger mon parcours à un endroit qui favorisera un retour le plus écologique possible (atterrir sur le parking de la gare -sic).
Je fais du covoiturage
Le covoiturage est une solution pratique et très conviviale. Il existe d’ailleurs une application spécifique que j’utilise pour planifier mes sorties : SKYMOVE.
Je change mes habitudes de déplacements
- J’interroge mes amis pilotes pour connaître leurs avis sur les prévisions.
- J’ai initié auprès de mon club la mise en place de balises pour éviter les déplacements inutiles sur nos sites.
- Je ne me déplace que lorsque je suis pratiquement sûr de pouvoir voler.
- Je propose ou participe à un co-voiturage.
- Je choisis de rester dans le bocal plutôt que de tenter un cross incertain.
- Habitant en montagne, lorsque j’ai décidé de faire un cross, je me fais un plan de vol réaliste en privilégiant le parcours en triangle.
- Je change mes objectifs de performance en intégrant un nouveau paramètre : le retour. Excitant non ?
- Je varie mes plaisirs en parapente en rendant ma pratique plus sportive et plus proche de la nature.
- J’intègre l’idée que le parapente peut devenir une véritable activité sportive et physique
- J’ai pris un abonnement à Meteoparapente.com pour avoir les dernières prévisions et évaluer le vrai potentiel de vol avant de me décider à rejoindre le déco.
L’application est avant tout un espace communautaire qui permet de ce covoiturer pour aller voler ainsi que tout les sites de vol libre avec leurs balises vent / leurs météo approprié le tout géolocalisés par rapport à votre position, d’autres catégories sont disponibles dans l’appli
C’est gratuit au téléchargement mais aussi à l’utilisation. Seule la création d’un profil dans l’appli vous sera demandée pour faire partie de l’espace communautaire et profiter du covoiturage. Pour toutes les autres catégories, l’accès est libre.
N’hésitez pas à la télécharger et à diffuser autour de vous, plus la communauté s’agrandit, plus le covoiturage devient facile !
SENSIBILISATION PLUS
Le choc de l’énergie réellement consommée
Par Cédric Morelle – parapentiste et membre de Adastria
Adrastia a pour objectif d’anticiper et préparer le déclin de la civilisation thermo-industrielle de façon honnête, responsable et digne.
Nous sommes drogués à une énergie peu chère, et pour le moment abondante, ce qui nous incite à consommer de manière déraisonnable. On veut bien s’occuper du changement climatique, mais pas réduire ses libertés individuelles.
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Panneau auto-stop parapente à poser sur le sac de portage
Le panneau auto-stop parapente se fixe sur votre sac de portage. Il est suffisamment large pour être lisible de loin. Le panneau est en tissu de parapente. Ilil se plie dans une petite poche et se présente comme un portefeuille. Il est tellement léger que vous oublierez que vous l’avez avec vous.
- Dimensions ouvert : 50 x 40 cm
- Dimensions plié : 14,5 x 12 cm
- 34g
- Prix : 14 €
J’accepte de voler moins mais mieux.
J’ai fait le bilan de mes vols sur une saison
Sur tous mes vols, ceux que j’ai vraiment kiffés ne sont pas si nombreux. Il y a les non-vols où j’ai glandé au déco alors que j’aurai pu passer plus de temps en famille (ou faire du gonflage), les petits vols qui n’ont rien donné même pas un complément d’expérience et ceux que je n’aurai pas dû faire à cause des dangers potentiels.
J’ai décidé de voler principalement que lorsque c’est vraiment top
Je me suis aperçu que je décollais souvent sans avoir un véritable projet de vol. Aujourd’hui, depuis que mon mental est basé sur le vol plaisir, je vole certes moins mais je suis comblé car mes bilans “satisfaction et carbone” sont plutôt positifs…
Aujourd’hui, quand je me déplace pour voler, je sais que je vais me régaler parce que les conditions sont sympas et parce que je me suis construit un projet de vol.
Je suis en train de devenir un pilote raisonné et responsable.
Transformez le parapente “loisir” en véritable activité sportive
EN COURS DE REALISATION
Tu as combien de kilomètres et d’heures au compteur ? Mesure-t’on vraiment les qualités d’un parapentiste sur ces critères ? Nombreux ceux qui pratiquent le parapente un peu comme une “ballade” : Ah, ça y est je suis en l’air, que fais-je, où vais-je ?
Pourtant, quand vous partez courir ou faire du VTT, vous vous fixez un objectif en général (durée…). Et s’il est atteint, vous avez beaucoup de satisfaction. Et non atteint, vous vous donnez les moyens pour l’atteindre au plus vite.
Et si vous adoptiez le même mental en parapente ?
En construisant un programme annuel avec des sorties aux moments optimum, plus de frustations à cause de non-vols ou vols “inutiles” et vous gagnerez en satisfaction et en progression.
cf article JM Galan
J’axe mon mental sur le plaisir et la sérénité
- Je recherche avant tout les sessions qui vont me procurer du plaisir.
- J’ai acheté le livre “Les visiteurs du ciel” pour approfondir mes connaissances en météorologie.
- J’ai aussi acheté le livre “Mieux gérer les risques en parapente” parce qu’il m’aide à devenir un pilote sensé.
2- Je modifie mon comportement au quotidien dans la pratique de ma passion favorite
Je réduis ma consommation énergétique « indirecte »
EQUIPEMENTS
Selon les données de l’Ademe de 2018, des équipements électroniques ou électroménagers comme une télévision, un écran, un PC portable, une imprimante, un réfrigérateur, un lave-linge, un lave-vaisselle ou une gazinière émettent autour de 40 à 50 kilogrammes de dioxyde de carbone au cours de leur cycle de vie. Pour un smartphone, une console de jeux, une tablette, c’est une vingtaine de kilos.
J’utilise des instruments adaptés à mes véritables besoins
Les produits électroniques représentent environ 62 % des émissions de gaz à effet de serre dues à nos modes de consommation ! Désormais, je réfléchis aux instruments et fonctionnalités qui me sont vraiment nécessaires.
J’ai dans l’idée d’utiliser mon matériel et mes équipements le plus longtemps possible
On le sait, toute fabrication de matériel est génératrice de CO². Comme je suis un éco-parapentiste, j’ai décidé de m’équiper avec du matériel fiable, français si possible et d’y apporter le plus grand soin. Je ne me laisse plus tenter par les modèles derniers cris.
J’adopte une attitude d’éco-parapentiste
- J’achète du matériel fabriqué en France (exemple NERVURES)
- Je bichonne mon matériel pour qu’il dure
- Je ne prends pas un vario GPS si je n’en ai pas vraiment l’utilité
- J’utilise un chargeur solaire pour recharger mes instruments
- J’ai décidé de garder mon smartphone qui fonctionne encore très bien
- J’ai demandé à un ami de faire un bon nettoyage de mon PC pour le garder plus longtemps.
NUMERIQUE
Pour se faire une idée de l’impact du numérique en 1 minute, une infographie en 5 diapos.
Cliquez sur une photo pour visualiser le diaporama
Entre la fabrication et l’utilisation du matériel, Internet a une forte empreinte environnementale : 200 kg de gaz à effet de serre et 3 000 litres d’eau par internaute et par an
4 grammes de CO2 émis pour chaque mail envoyé, 7 tonnes de CO² par jour pour les recherches Google, ou encore l’équivalent d’un Paris-Londres en avion juste pour alimenter son ordinateur portable pendant 1 an.
Si on veut réellement réduire l’impact de son utilisation d’internet, il faut le faire à chaque étape, de la production à la consommation quotidienne. Cela veut aussi dire réduire l’utilisation de ses e-mails, choisir des vidéos en qualité moindre sur YouTube ou encore éviter de laisser son routeur branché la nuit.
pour plus de détails, lire l’article « Quelle est l’empreinte environnementale du Web ».
A SAVOIR : plus un contenu est partagé, plus il pollue ! Donc, freinez les partages surtout si les contenus ne sont pas subtiles.
Je me connecte modérément pour moins polluer
Comme je sais qu’Internet consomme beaucoup d’énergie et a un impact important sur l’environnement, je m’efforce de me connecter de manière raisonnable, de ne pas me connecter en permanence sur les réseaux sociaux et Messenger.
J’utilise ma Gopro et les plateformes vidéo avec parcimonie
Comme je sais que le stockage sur le web est très énergivore, je n’evoie pas mes fichiers sur le cloud. D’autre part, je ne diffuse plus tous mes vols brut de décoffrage sur Facebook ou Youtube. Si je souhaite partager parfois mes meilleurs moments, je m’efforce de sélectionner les images pertinentes, de développer mon esprit créatif pour produire une vidéo courte qui, de plus, sera agréable à regarder.
Je suis un éco-connecté
-
- J’ai paramétré sur mon téléphone, ma tablette et mon PC toutes les applications afin qu’elles n’interrogent pas sans cesse les serveurs (ex : courriel 2 à 3 fois par jour, suppression des notifications…).
- J’ai créé les favoris de mes sites préférés dans mon navigateur. Du coup, j’y accéde directement sans solliciter les moteurs de recherche (ROCK THE OUTDOOR y compris).
- Sur Facebook, je ne like que ce qui en vaut vraiment la peine.
- Je m’efforce de ne consulter que les choses pertinentes.
- Je me limite à visionner seulement des vidéos de parapente qui en valent la peine et pas en haute résolution.
- Je fais des efforts pour me divertir aussi autrement que par le numérique
- Je peux me former aussi à travers les livres
3- Je respecte la nature
Eco-citoyen
J’adopte une attitude d’éco-parapentiste
- J’utilise une gourde plutôt qu’une bouteille en plastique
- J’ai un sac pour emporter mes déchets
- J’ai un cendrier portable pour mes mégôts
- Je prépare moi-même mes coupe-faim
Recyclage
Le projet RE-FLY
Interview de Michel Joulot par Guillaume Boivineau de Made Nature, le site des sportifs éco-responsables qui souhaitent pratiquer leurs sports favoris de manière responsable et durable !
Je participe à des opérations
- J’u
Et les fabricants ?
Le fabricant de tissus Porcher a engagé des actions pour réduire l’empreinte carbone avec des projets tels des sellettes à base de tissus recyclés avec Sup’Air, un concept de filière recyclage voiles parapente.
Je participe à des opérations
- J’u
4- Partir voler loin de chez soi
Prendre l’avion pour voler l’hiver… Hum, hum
Je sais, que pour un trajet similaire, un avion consomme six fois plus d’énergie que le train. Un vol aller-retour Paris-Marrakech, par exemple, émet 900 kg de C0² par personne, (ex : Paris-Nice 50 kg environ pour le train).
Ayez à l’esprit qu’un voyage en avion ruinera tous les efforts que vous aurez accompli par ailleurs pour vivre de façon écologique. Ci-dessous, une petite vidéo qui illustre avec humour ce propos.
Quel est l’intérêt pour moi de pratiquer le parapente au delà des frontières ?
En général, la motivation première, c’est parce que ça ne vole plus en France. J’ai décidé de redécouvrir les plaisirs de l’activité hivernale que j’exercais naguère et de réserver plutôt le parapente comme mon activité estivale dominante.
Je varie mes plaisirs dans le loisir
- Je me pose la question de partir à l’étranger.
- Je cherche des idées de séjours enrichissants pas trop loin de la maison.
- Je pense à diversifier mes loisirs plutôt que de me plaindre des conditions.
- J’essaie d’être moins égoïste et de partager de belles choses avec ma famille.
- Comme j’aime la nature, j’étudie des circuits se randonnée ou je lubrifie mon VTT pour évacuer mon adrénaline.
5- C’est décidé, je deviens un éco-parapentiste militant !
Je suis sensible à la cause
Pour renforcer la sensibilisation, ROCK THE OUTDOOR projette de réaliser un éco-badge militant en tissu parapente et suspente recyclés sans marquage (comme les signes de distinction AIDES par exemple).
Ces badges de distinction seront offerts à ceux qui le demandent en échange d’une signature d’une charte : “je deviens éco-parapentiste”. Pour réduire les frais de port, ils seront envoyés aux clubs (ex : 3 pour les petits clubs et 10 pour les gros clubs ou quantité à la demande).
Cette action est soutenue par ……………………….
Découvrez la charte “Je deviens un éco-parapentiste”
5- Les efforts réalisés côté fabricants
Porcher Industries
Aujourd’hui, 3 axes principaux font partie intégrante de la stratégie de Porcher industries :
– nous optons pour une logique d utilisation de matériaux développés pour d autres d applications (par exemple, le tissu parachute déclassé est réutilisé sans transformation pour la fabrication d apparel (veste de la marque Berg pour laquelle nous avons eu un ISPO award avec notre partenaire berg)
– nous tissons également des fibres naturelles comme la cellulose, notre produit s appelle Greenlite
– nous recyclons avec nos partenaires des tissus et cette année lors de la coupe Icare, nous avons exposé une sellette et un repose pieds en textiles recyclés.
Le triste record des records au Brésil
Lucian Haas, rédacteur du site allemand ‘Lu-Glidz, a publié un article qui, cette fois, ne fait pas l’apologie des records en parapente au Brésil. Il fait référence aux records réalisés en Octobre 2019 en décrivant leur douloureuse empreinte carbone. Il conclut en constatant que les vols longue distance effectués au Brésil ont des émissions de CO² presque 15 fois supérieures à celles de vols triangulaires dans les Alpes.
Il commence son article avec ces mots : La saison de vol record au Brésil est terminée pour cette année. Des dizaines de pilotes européens ont commencé ici. Il est temps d’ouvrir une autre facture.
Il poursuit en donnant un exemple :
Faisons simplement un exemple de calcul simplifié : Max vole avec KLM de Francfort en passant par Amsterdam et à Fortaleza au Brésil, puis ensuite va jusqu’au Sertao. Son voyage, à lui seul (aller-retour), coûte déjà 3,9 tonnes de CO².
Max reste au Brésil pendant deux semaines et réussit à parcourir cinq fois la distance de 400 km. Le véhicule de retour parcourt au moins 500 km, soit 1000 km aller-retour. Il totalise 5000 kilomètres en voiture en liaison directe avec ces cinq vols transnationaux. Si nous calculons maintenant qu’il existe toujours un deuxième pilote en tant que passager dans la voiture, nous en arrivons toujours à un bilan de CO² de récupération d’environ 0,5 tonne par pilote.
Globalement, le total en CO² (vols réguliers vers le Brésil et voyages aller-retour pour Max s’élève à 4,4 tonnes (consommation moyenne par habitant en France : 11,9 tonnes).
Puis il compare à un vol en triangle en Allemagne.
Pour obtenir le même résultat au XContest qu’avec cinq vols aller simple de 400 km au Brésil, il faudrait exclure cinq triangles FAI, chacun à 250 km du Grente (facteur 1,6). Pilot Till conduit toujours avec un partenaire de Munich à Antholz et retour, ce qui représente une distance de 600 km, soit 3000 km au total. Étant donné que les triangles sont chacun fermés, aucun déplacement n’est requis pour la récupération. Au final, cela se traduit par un bilan CO² d’environ 0,3 tonnes.