Test de la voile ADVANCE Sigma 11 par Nicolas Garcin (EN C)

Test de la voile ADVANCE Sigma 11 par Nicolas Garcin (EN C)

Inutile de le cacher, Nicolas Garcin, responsable de l’école FULL BLUE SKY, est un adepte des produits ADVANCE et ce depuis très longtemps. Nous pourrions donc suspecter que ses opinions soient trop flatteuses sur les voiles du fabricant suisse…

Toutefois, pour ce test, il s’est efforcé de se mettre dans des configurations pour favoriser son objectivité, en alternant ses vols de test avec la voile ADVANCE Sigma 11 avec d’autres modèles de catégories et de marques différentes et aussi en se mesurant à d’autres pilotes équipés de voiles de catégories égales ou supérieures.

Belle découverte car, pour lui, cette voile EN C s’avère une illustration parfaite de la nouvelle génération de voiles de plus en plus attendues, celles orientées avant tout vers le plaisir du vol.

Avant propos

Vallée du Buech, 1989. Alors que le ciel se colorise de drôles de cerf-volants de forme carrée et aux couleurs fluo, le jeune élève moniteur que je suis, observe avec passion le déballage d’un nouveau jouet reçu par le responsable de l’école qui m’emploie pour la saison d’été. C’est une voile de parapente suisse avec des formes peu communes : tout est plus rond, des écopes de bord d’attaque en demi-lune et une finition qui, pour l’époque, est digne de la haute couture. Et, en vol, miracle, ça tourne, ça monte et ça file comme l’éclair. Fichtre ! Tout est nouveau et facile à la fois. Veuillez m’excuser pour cette introduction de papy nostalgique… si on m’avait dit que je verrais la 11ème version de la Sigma, je me serais bien marré…

Trente ans plus tard… avec cette nouvelle ADVANCE Sigma 11, se dégage le même esprit et surgissent ces mots : fougue, intuitif, libre, performant. Pendant toutes ces années, les exigences des clients et les contraintes marketing et commerciale n’auront pas eu raison du leitmotiv de la marque, celui du plaisir du vol. Comme je suis un adepte de la marque, je me suis mis un point d’honneur pour être impartial afin que cet essai soit le plus transparent possible en veillant à passer d’une aile à l’autre pour valider mes ressentis et mes feelings. Je vous laisse les découvrir ici.

NOTE

A plusieurs reprises dans cet article tes de lavoile ADVANCE SIgma 11, Nicolas, comme de nombreux pros exaspérés en observant trop de sketches au déco, rappelle que cette voile est de catégorie C. Et, comme toute voile allongée, elle ne se manie pas comme une voile de progression, notamment à la phase de gonflage/décollage. Passer sur une voile perf (B+, C) oblige à revoir sa gestuelle…

Le test de la voile ADVANCE Sigma 11

Taille utilisée : 26
PTV : 106k (PTV max : 110 kg)

Tests réalisés avec sellettes
ADVANCE Lightness 3 et NEO SUSPENDER

Coup d’oeil

De prime abord, la voile ADVANCE Sigma 11 ne fait pas dans le light : du 38 g/m² pour le bord d’attaque, du 32 pour le reste et l’intrados (du 40 pour certains renforts). Ce n’est pas une aile de “marche et vol” mais une aile de cross, Advance ayant déjà dans sa gamme le matériel plus adéquate pour “hiker et flyer”. Cependant, le poids reste raisonnable, s’étageant entre 4 et 5.05 kg selon les tailles.

65 cellules et 6.07 d’allongement. Tiens, autant que certaines EN B+… et moins que d’autres EN C. Et oh…surprise de taille : pas de jonc sur le profil ! Hourra, seule une paire de joncs croisés en bord d’attaque qui suivent l’extrados et l’intrados sur une courte distance : chouette pour le pliage c’est plus qu’un plus ! Jetez vos boudins gonflables, vos frites de piscine et autres artefacts de sacs qui coûtent un bras. C’est toujours une économie même si l’aile approche le prix d’une testicule en or. Mais bon c’est un autre débat, et c’est quasi partout pareil !

Mini ribs avec coutures internes, finition de fort belle facture, anneaux de freinage, le tout suspenté avec une nouveauté sur les coloris, une teinte bleue sur les avants en A et orangée sur les 2 autres lignes, loops et renforts gainés en attache maillons, la big classe. Avec un nouveau bain teintant déperlant qui évite l’humidité sur les suspentes lorsque l’on brave l’interdit en traversant les nuages…pendant que la concurrence parfois ne propose qu’une seule couleur pour toutes les lignes.

Côtés élévateurs c’est fin, maillonné, un système de renvoi d’accélérateur qui a été bien pensé, des C-handles discrètes, pitch control et élévateurs oreilles séparées. Toujours les sempiternelles poignées de frein « nemo » (comme le poisson clown, pas comme la voile !) avec des aimants semi-automatiques, c’est-à-dire qui tiennent à pas grand-chose. Et là, j’ouvre une parenthèse (voir ci-dessous).

Les suspentes “PRO DRY Edelrid” garantissent, paraît-il, une meilleure longévité. La marque ne préconise d’ailleurs aucun recalage ni changement de cône mais une révision tous les 2 ans, 150 heures ou 150 vols, le premier des 3 termes échus. Advance n’est d’ailleurs pas adepte des changements de cône régulièrement. C’est selon l’usage, la pratique et le bon soin et ça peut faire 4 ou 500 heures.

Attention, warning, pericolos

Ce n’est pas une raison pour ne pas s’intéresser au calage et recalage de l’aile, donc il est bien entendu que les révisions aux intervalles constructeurs sont INDISPENSABLES pour ces ailes, et pour prendre les bonnes mesures, entendez les bonnes décisions sur les travaux à effectuer, bien sûr.

Les coloris des voiles sont « rafraîchis » (3 variétés proposées). Le design…ne change pas. Dommage. La 11ème version aurait pu donner naissance à un nouveau design…Hop, hop, c’est personnel et cela n’engage que moi.

La voile est livrée avec sac de portage, compressbag, kit réparation et mini-manche à air.

Fixation des commandes : par aimant ou par bouton pression ?

Aimants, pressions, fut un temps, je râlais, comme beaucoup, après les constructeurs à propos des aimants. Mais il faut reconnaître que, sur certains décollages, c’est tout de même un avantage de pouvoir garder le frein solidaire à l’élévateur et de le déclipser facilement et rapidement. Les exemples où les aimants s’avèrent pratiques : en décollage cobra ou avec la technique de l’élévateur-frein unique.

Décollage / Prévol

Les suspentes de la voile ADVANCE Sigma 11 sont fluides et le cône de suspentage pas très long. Clac, boum, connexion…

Si la prévol est facile, la mise en vol, comme toutes les ailes supérieures à 6 d’allongement, vous demandera un peu d’entraînement préalable pour être parfait dans toutes les conditions – L’aile ADVANCE Sigma 11 s’adresse à des pilotes qui sont censés savoir faire. On décolle en général une fois pour rester en vol longtemps avec ce type de matos !

Sans vent, je préconise un étalage bien marqué en corolle en tirant les freins pour bien dessiner celle-ci si le terrain vous le permet. En marchant énergiquement, elle tracte assez vite et la tempo doit être là, avec une prise en charge parfaite et un sentiment de grande solidité. Sans cette manipulation préalable à l’étalage, elle risque de se mettre en « crevette » et vous serez bon à recommencer.

Par vent régulier et axé, aucun problème. On prendra garde aux corrections de gonflage qui ne devront pas être trop insistantes, ce qui a tendance à « retenir » l’aile en arrière et parfois à la faire twister si on manque d’anticipation (voir mes conseils sur une technique de gonflage ici).

Brise non régulière et/ou mal axée, le principal challenge sera de choisir le bon moment et de l’amener sur la tête sans « savonnage ». Le bord d’attaque assez solide peut entraîner l’aile dans les pieds du pilote si elle retombe face au vent en cas de gonflage râté.

La prise en charge est super rapide et on sent une poutre qui nous tient. Je rappelle, comme vous verrez dans ma conclusion, que cette aile est destinée à des pilotes avertis (en 3ème ou 4ème aile). Une petite heure de manip au sol est indispensable et vous trouverez facilement les clefs pour la manier. Cela reste toutefois une aile des plus faciles à mettre en œuvre de sa catégorie. J’en profite pour vous faire revenir à mes conseils sur les techniques de décollage ici qu’il faudra adapter (fonction de votre progression, changement de catégorie et de la « démocratisation » des allongements supérieurs à 6 notamment sur certaines B+).

En vol

Ma première impression, c’est la sensation de glisse et de solidité : la voile ADVANCE Sigma 11 est propre et sans plis. En levant la tête, on éprouve le sentiment curieux d’une aile pas si allongée, compacte et ramassée, à la forme elliptique marquée.

J’ai fait un premier vol dans du calme, sans brise, sans vent. L’accélérateur n’est pas physique, les C-Handles sont pratiques et demandent peu d’effort. Les 3.6 sont fluides et parfaitement dosables, les oreilles « flappent » un peu, rappelant celles de la Iota²… On sent indéniablement une finesse incroyable et un très bon taux de chute. La vitesse est au rendez-vous et, avec l’accélérateur, les courbes parlent d’elles-mêmes avec le maintien d’une super finesse combinée au C-Handles. Je suis en haut de fourchette avec la 26 (106 kg de PTV pour un max de 110 kg) et je frise les 52 km/h en accéléré à fond et un bon 39 km/h bras hauts, proche de la finesse maximum. J’observe déjà, dès ce vol découverte, les prémices d’une aile intuitive et « pratique ».

Vol thermique

On a le matos qu’il faut, la brise est là, petites conditions de début octobre et plaf annoncé à 2000 m. Et ça tombe bien, il y a du monde au décollage : je ne pourrai donc pas m’empêcher de faire des comparaisons notamment avec la présence de quelques « crosseurs »…

Pas envie d’attendre, je ne décolle pas forcément au meilleur moment et je me colle contre le relief à bouillonner dans le tout petit… mais ça marche. En lacet, c’est une tuerie. Même inclinée, la voile ADVANCE Sigma 11 a un rendement de dingue, incompatible pourtant avec le vent relatif que j’entends siffler dans mes oreilles. Elle ne fuit pas, mord dans le petit et, au fur et à mesure, je sors de la crête alors que d’autres patinent encore.

J’avance tranquille vers l’ouest en marsouinant jusqu’au premier col (St Ange), cent mètres au-dessus de la crête. Les ascendances s’organisent un peu mieux, et étant sorti, on peut commencer à enrouler. Je viens de redécouvrir les mêmes sentiments qu’il y a 30 ans. L’aile ADVANCE Sigma 11 entre dans l’ascendance et il suffit de la mettre en virage, ça colle et ça grimpe, à l’inverse même de certaines 2 lignes qui dérapent et demandent un effort sans cesse présent pour se recentrer.

Aucune interruption du son du vario, seule l’altitude augmente : une intuitivité de folie ! Autant je regrettais le « drift » de la Sigma 10 qui faisait parfois perdre du temps, autant ici le problème est résolu. Et preuve à l’appui, je me retrouve en haut de la grappe quasi avant tout le monde, ce qui lui confère déjà un avantage de « rentabilité ». On gagne du temps, donc des kilomètres ! Ce premier vol en thermique aura duré 4 heures pour 60 km avec un aller-retour sur Aspres dans des conditions peu fumantes. Mais quel bonheur !

Le virage est magique, les points bas une formalité et, cerise sur le gâteau, avec une stabilité étonnante car je fais le retour par vent du Sud, sous le vent et je rentre avec une altitude que je considérais « fébrile » pour atteindre le but.

Advance relie ici l’envie de crosser avec la sérénité et le plaisir du vol

Au total, j’ai volé un peu plus de 10 heures avec l’aile ADVANCE Sigma 11, entrecoupée par l’utilisation d’autres voiles. Je l’ai volée avec 3 sellettes différentes (NEO Suspender, Lightness3, Génie Lite 3). J’en retiens une impressionnante notion « d’intuitivité », une rentabilité en thermique hors norme qui permet de ne pas se poser de questions sur des transitions difficiles et surtout d’assurer un gain de temps sur sa journée de cross, pour faire des kilomètres en plus. Vous pourrez choisir de prendre une 2 lignes, monter moins haut, aller plus vite, mais au détriment de votre sérénité.

Côtés sellette et stabilité, elle accepte tout. La sellette ADVANCE Lightness 3 reste le compromis sans hésiter : vivacité et souplesse de virage. Des sellettes plus stables, comme la NEO Suspender sont aussi les bienvenues et même si le virage est un peu moins « intuitif », il n’en reste pas moins exceptionnel. L’action des pieds « palonniers » en bout de cocon suffit parfois à lui insuffler la bonne courbure de virage que l’on appuiera d’une légère action commande et transfert de poids pour un enroulage parfait.

Le débattement aux commandes est important mais vous obtiendrez d’elle tout ce que vous voudrez en fourchette de vitesse haute. Les relâchés dynamiques restent impressionnants mais amortissent correctement pour pouvoir obtenir un contre-roulis efficace.

En transition : du beurre, une réelle différence aux C actuelles.

De la vitesse, de la glisse et des perfs, une stabilité étonnante. Là ou certaines demandent une exigence de pilotage assidu, la voile ADVANCE Sigma 11 peut voler « seule ». Avec des pilotes expérimentés, elle devient alors un vrai petit gun. Si vos placements sont optimisés, elle sera parfaite pour vous amener loin et, si ils le sont moins, elle pourra pardonner vos erreurs

En dynamique, elle accepte très bien les décollages par vent fort et l’amusement en wings est total. Elle revient en vol équilibré rapidement avec une très bonne stabilité en roulis et la perte de pression en inversion est bien transmise. Bref, je me suis surpris à bien regarder le sticker pour vérifier si c’était bien une EN C !

A noter

J’insiste toutefois sur la catégorie EN C en rappelant de ne pas tomber dans une étonnante « ludicité » : c’est une EN-C très aboutie, destinée aux pilotes qui volent beaucoup. Après une bonne B+, elle sera parfaite. On sent une aile extrêmement aboutie comme tout produit qui frise la perfection et la concordance d’un cahier des charges.

Descente rapide

Normalement, un pilote sait faire à peu près tout quand il arrive à cette catégorie d’ailes. Que préconise la marque ? Grandes oreilles avec accélérateur et 3.6 spiralé.
Une nouveauté : éviter de faire les grandes oreilles combinés au 3.6, car cela risque de surcharger des suspentes…Personnellement, j’opte pour les 3.6 spiralé, bien sûr, et non face planète.

Le parachutage au B est accessible, mais Advance ne le conseille qu’en cas d’extrême urgence. Il est rappelé que cela peut entraîner des dommages à la structure, à la longue.

Sinon, il vous reste le décrochage. Pour l’avoir pratiqué, la marche arrière se trouve facilement et le taux de chute est efficace. Tout pilote qui vole régulièrement doit savoir faire cette manœuvre – en milieu aménagé bien sûr !

Vers l’utilisation d’un G-chute ? Phase parachutale avec les C-Handles ?

Descendre rapidement avec des ailes perf devient un vrai casse-tête. Les 3.6 font tourner la tête et les grandes oreilles en conditions très fortes sont parfois moyennement efficaces. La solution peut-être dorénavant indispensable serait l’utilisation d’un G-chute, qui combine une forte traînée lors des 3.6, et évite de se faire tourner le sang !
Bref, chacun y verra midi à sa porte, mais les constructeurs devraient se pencher sur la question, avec une méthode fiable et efficace et non engagée pour descendre rapidement si besoin, mais bon cela me semble compliqué…
Sur la Sigma 11, j’ai essayé autre chose : trouver une phase parachutale avec les C-Handles, ce qui marche assez bien car elle a un renvoi d’accélérateur sur les B. Ne pas insister, car le décrochage arrive vite mais la phase parachutale est un plus stable qu’ aux B.
Bien entendu, je conseille vivement comme une obligation, d’aller expérimenter et de s’habituer à toutes ces manœuvres en milieu aménagé, notamment lorsque l’on change d’aile…

Atterrissage

Le plus tard possible ! Blague à part, et vu sa stabilité, elle absorbe et traverse relativement bien les épisodes de gradient ou bon nombre de pièges aérologiques. Encore une fois, c’est une C, donc il n’y a que peu de place à la gestion d’un sur-incident sur une erreur de pilotage. Le flare est « magique » et l’arrondi peut faire une étonnante ressource. On sent la glisse et le mordant de la voile jusqu’à l’arrivée sur Terre ! Sur de petits terrains, elle est à l’aise et la finesse est bien cassée avec les oreilles, et elle se permet du coup de petits terrains vachables sans souci.

Le pliage

Avec le compressbag d’Advance c’est easy ! Puisqu’on a la tête dans le sac, la voile ADVANCE Sigma 11 est livrée avec le nouveau Comfortpack 4, plus léger que le 3 et tout aussi fonctionnel. Dans un matériau d’une élégance intemporelle, un cordura chiné gris, un peu terne certes, mais très chic, c’est la tendance actuelle. Autres avantages du Comfortpack 4 : sa souplesse et sa faculté de se mettre en boule non volumineuse pour se glisser fastoche dans la poche dorsale des sellettes XC actuelles (de plus en plus petites).

source photo : Advance

Conclusion

Pour se perfectionner à fond en cross

Ses performances, si elles ne sont pas celles d’une 2 lignes, en font une EN-C sport qui se laisse apprivoiser dès ses premiers vols. Indéniablement, c’est une aile de cross destinée à ceux qui veulent vraiment progresser, se perfectionner à fond dans ce type d’activité ou alors ceux qui ne souhaitent pas passer en 2 lignes ou ceux qui envisagent de redescendre d’un cran.

C’est un peu comme si la voile ADVANCE Sigma 11 offrait une nouvelle catégorie d’ailes : celle du plaisir, et du plaisir de crosser, de bien profiter de ses performances et du paysage ! Même si un cap est franchi en stabilité et en facilité d’utilisation, pour profiter à fond de cette aile en toute quiétude, vous devrez être un pilote aguerri, expérimenté, avec des ambitions de cross sans sauter des étapes.

Les plus
– Vol thermique : ++++
– Tenue en turbulences
– Rapport perf/comportement
– Pliage pas trop contraignant

Les moins
– Mise en œuvre au gonflage facilement résorbable avec un peu d’entraînement

Technologies et caractéristiques de la Voile ADVANCE Sigma 11

DONNÉES TECHNIQUES

SIGMA 11 20 22 24 26 28
Surface à plat m2 20.4 22.0 23.6 25.5 27.4
Surface projetée m2 17.4 18.8 20.1 21.7 23.3
Plage de poids idéale kg 65-75 75-85 85-97 97-110 110-125
Poids de décollage kg 60-77 70-88 80-100 92-114 105-128
Poids de l’aile kg 4.00 4.20 4.45 4.75 5.05
Envergure m 11.13 11.56 11.97 12.45 12.90
Envergure projetée m 8.87 9.17 9.49 9.87 10.23
Allongement 6.07 6.07 6.07 6.07 6.07
Allongement projeté 4.48 4.48 4.48 4.48 4.48
Corde maximum m 2.30 2.39 2.47 2.57 2.66
Cellules 65 65 65 65 65
Homologation C C C C C

MATERIAUX

Bord d’attaque Skytex 38 universal, 39 g/m2
Extrados Skytex 32 universal, 32 g/m2
Intrados Skytex 32 universal, 32 g/m2
Filet Skytex 32 universal, 32 g/m2
Profils suspentés Skytex 40 hard finish, 40 g/m2
Profils non suspentés Skytex 32 hard finish, 33 g/m2
Suspentes principales A-8001-230, -130, -190
Gallerie A-8001-130, -090, -070, -050
Freins A-8001-070, -050
Commandes A-8001-190, A-7850-240
Maillons MR Delta 3.5mm / S12
Elevateurs PES/Technora 12mm

 

PITCH-CONTROL-SYSTEM EFFICACE AVEC POIGNÉES DES C

PITCH-CONTROL-SYSTEM EFFICACE AVEC POIGNÉES DES C

La SIGMA 11 dispose d’un Pitch-Control-System moderne avec poignées des C. Le système transmet les impulsions de la rangée C à la rangée B, le profil ne se déforme donc pas. L’aile reste ainsi pilotable via les rangées C/B, même en vol accéléré, et assure une véritable sensation de voler sous une aile à deux rangées de suspentes.

source photos : Advance

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Petite note conjoncturelle (à la date du 15 décembre 2021)

Pénurie de matières premières, puis de main d’œuvre

La crise sanitaire que nous venons de traverser, et nous espérons tous qu’elle se trouvera bientôt derrière nous, a fatalement donné un coup de glaive à l’économie mondiale. Les fabricants qui produisent à l’étranger, y compris en Europe ont du faire face tout d’abord à une pénurie de matières premières, puis de main d’œuvre, avec les différentes formules de gestion de crise selon les pays.

Attendre plusieurs mois avant un retour à la normale

A la fin du tout premier confinement, la demande mondiale a été très forte, conduisant les productions à ne pas pouvoir assurer la demande. Conséquence : augmentation des délais. Aujourd’hui, les productions redémarrent doucement, que ce soit pour le loisir ou l’industrie, mais on nous annonce des mois avant un retour à la normale. Les prix des transports nationaux et internationaux ont été fortement impactés.

Les distributeurs et importateurs mettent tout en œuvre pour raccourcir ses délais

En ce qui concerne Advance, vous trouverez toutes les explications utiles et les détails sur les délais de livraison sur leur site internet. Ce qui est clair, c’est qu’il faudra grandement patienter pour avoir son aile neuve, quelle que soit la marque pour 2022. Les distributeurs et importateurs mettent tout en œuvre pour raccourcir ses délais, déjà long pour les commandes passées aujourd’hui… En ce sens, certaines ailes comme la Sigma11 n’ont pas eu de chance de naître à ce moment. On sait tous que le succès d’une aile dépend du nombre de ses ventes. Aujourd’hui nos repères changent.

Ne pas se précipiter

Mon conseil est celui de ne pas se précipiter sur des modèles toutes marques confondues qui seraient choisies parce que « en stock » ou aux délais moindres. Essayez, ressentez et achetez l’aile qui vous plaît le plus. S’agissant d’un achat important, autant ne pas se tromper. La voile ADVANCE Sigma11, aile « coup de cœur », trouvera vite sa place au sein de la compagnie « crosseuse » le printemps prochain !

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ROCK THE OUTDOOR, la culture parapente