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Le papa de Florian ne lui a pas transmis que la recette de la bouillabaisse

Le papa de Florian ne lui a pas transmis que la recette de la bouillabaisse

Voyager et rencontrer beaucoup de monde grâce au parapente

Florian Landreau, 16 ans, actuellement lycéen en Bac Pro de Maintenance des Equipements Industrielles, habite à Cuges-Les-Pins non loin de Marseille. Fils de de JC Landreau (école Marseille Parapente), il a bénéficié de l’expérience de son père moniteur pour sa progression.

“Mon père m’a souvent emmené avec lui sur différents sites. J’ai fait mon premier biplace avec lui à 3 ans. J’ai eu ma première voile à 6 ans, avec laquelle j’ai commencé à faire du gonflage et de la pente-école. Et à 12 ans, j’ai fait mon premier grand vol en autonomie”.

Accompagnant son père lors des stages SIV à Roquebrune, il a très vite pris goût à la voltige. Florian Landreau figure à ce jour parmi les plus jeunes des pilotes acro en France…

Combien d’heures as-tu dans ton carnet de vol ?

Aujourd’hui, je suis un pilote qui vole régulièrement, il est compliqué pour moi de savoir mon nombre d’heures de vol. Je monte au décollage, je déplie ma voile et je décolle sans prise de tête ! Au niveau des stages, j’ai pu profiter de l’expérience de mon père pour pouvoir progresser autant en thermique que pendant les stages SIV.

Quels pratiques préfères-tu et sur quels sites voles-tu le plus souvent ?

Je pratique principalement la voltige, la façon de progresser et les sensations sont incroyables! Je vole le plus souvent sur le site où j’habite, c’est-à-dire à Cuges-Les-Pins et à Roquebrune-Cap-Martin.

Compte tenu de ton jeune age, quelles sont tes expériences parapente en dehors de ta région ?

J’ai volé sur plusieurs sites en France dont Annecy, Saint-Hilaire du Touvet, La Dune du Pilat, Saint-André-Les-Alpes, Léry-Poses en Normandie (compet acro). J’ai également volé à l’étranger comme au Maroc, en Espagne ou en Afrique du sud, tous des endroits magnifiques pour voler !

Participes-tu déjà à des compétitions ?

Oui, je participe depuis 2018 au Roqu’acro terminant 2ème et j’ai participé en 2019 au championnat de France où cette fois-ci j’ai fini 8ème. La compétition est vraiment un moyen de se positionner et d’avoir un jugement extérieur sur sa progression.

Quels sont tes ambitions et futurs projets en parapente ?

Mes objectifs sont de vivre du parapente tout en ayant mon Bac Pro (au cas où), de voyager autour du monde pour voler, de participer à des compétitions et surtout de rencontrer beaucoup de parapentistes.

Que t’apporte le parapente ?

Le parapente m’apporte une sensations de liberté, de progression infinie, d’adrénaline que je ne retrouve dans aucun autre sport.

Quels sont tes rêves de parapentiste ?

Comme je l’ai dit précédemment, mon rêve est de voyager et de rencontrer beaucoup de monde grâce au parapente.

Avec quel matériel voles-tu ?

Depuis peu, je vole avec une Emilie Peace 2 en 18m² de chez AirG Products. Au niveau de la sellette, j’ai une acro 4 de chez SUPAIR avec deux secours : un rogallo Beamer 3 de chez NOVA et un secours hémisphérique de chez SUPAIR également.

Pratiques-tu d’autres sports ?

Oui, je pratique le rugby qui me permet d’avoir une activité sportive régulière.

Quels sont tes autres loisirs en dehors du parapente ?

Je n’ai pas vraiment d’autres loisirs, le parapente me prend déjà pas mal de temps sur mon temps libre pour voler et m’entraîner ! Sinon, je bricole dans mon garage à mes heures perdues !

Dernière petite question, sais-tu cuisiner la bouillabaisse ? Et ton papa ?

Non, je ne sais pas.  Et mon papa non plus. Mes parents sont réunionnais à l’origine. Je mange surtout des carrys et des rougails.

Florian Landreau à Roquebrune

ROCK THE OUTDOOR, la culture parapente

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