“Attack à pépé land” ou la naissance du speedflying
Cette vidéo date des années 2006 et 2007… A cette époque, le speed-Riding venait de naître avec Antoine Boisselier qui en avait révélé les plaisirs avec un petit film intitulé “Attack à Powpow Land“. Chez les pilotes millavais (Millau), il n’y avait pas de neige mais l’envie de rider était là malgré tout. Ils pratiquaient déjà le speed mais il fallait quelque chose de plus adapté à leur terrain de jeu autour de Millau : Les grands Causses, les Gorges et le vent fort.
Nous avons commencé à explorer toutes les possibilités de ces machines incroyables… le speed flying était né
“Les mini-voiles faisaient leur apparition, notamment la Zakospeed de DUDEK qui avait pris le risque de concevoir plein de petites tailles. Equipés de 16, 14 et 12 m², nous avions commencé à explorer toutes les possibilités de ces machines incroyables… Le speed flying était né!
La vitesse, la résistance à la turbulence, la manoeuvrabilité et surtout cette énorme capacité à reproduire des “Flairs”, me donna l’idée de “l’attack”. Nous allions attaquer tout les ponts des gorges en validant le ride par un gros flair sur la rivière. Attaquer ces endroits où nous ne pouvions aller avec nos parapentes, trop grands et trop sensibles… Ce serait notre signature… Millau étant plutôt une ville de retraités, la réponse aux “alpins speed-riders” était toute trouvée, c’était “ATTACK A PÉPÉ LAND”.
Attack a pépéland / réalisateur Antoine Laurens, Pilotes : Jean Francois Thurel, Antoine, Denis Deltour, Christophe, Sachit
Pas de Gopro à l’époque
Il n’y avait pas de Go-pro à l’époque et je volais avec ma caméra normale au bout d’une perche bricolée ou bien scotchée sur le casque. Pour équilibrer le poids, je n’avais pas trouvé d’autres moyens que de “scotcher” un gros galet de rivière de l’autre côté de mon casque pour assurer l’horizontalité et la stabilité des images.
Pour la petite histoire au viaduc
C’est le brigadier chef des douanes du viaduc de Millau qui nous arrêta sur le viaduc en tentative de “roll-over”. Celui qui nous embarqua dans la Subaru (voiture d’intervention des Go-fast) nous contacta, quelques mois plus tard, pour un vol biplace. Il nous remercia pour le film car il pouvait montrer à ses anciens collègues sa nouvelle région d’adoption, mais il ne manqua pas de nous faire remarquer que j’avais laissé tourner la caméra dans la voiture… et c’était pas bien…. mais ça allait pour cette fois”.
Images et texte d’Antoine Laurens
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