Vol parapente depuis le volcan de la Soufrière (Guadeloupe)
La Soufrière, un vol exceptionnel en Guadeloupe
Les créneaux de météo favorables étant rares pour voler à la Soufrière, c’est à chaque fois exceptionnel quand un parapentiste guadeloupéen vole au dessus de cet “océan de verdure” qui tapisse le versant du volcan…
“Le Club Sakavolé a l’habitude de sévir sur la côte Est de la Guadeloupe, à proximité de la commune de Le Moule où la force des alizés permet aux parapentes et aux minis voiles de progresser le long des mornes et falaises.
Mais en ce début d’année 2017, tous les membres du club scrutent le site Windguru et les bulletins météo. Une fenêtre clémente et propice au décollage de la Soufrière semble se dessiner. Le 20 janvier, le message est lancé sur le compte WhatsApp du club par Sam, le chef de file : « RDV le 22 janvier à 7h00 sur la plage de bananier, lieu de l’atterrissage, pour le briefing ». Le 22 janvier, nous sommes 6 sur le lieu du RDV, et Sam est le seul à connaître le site et à l’avoir plusieurs fois survolé.
Après 1 heure d’ascension, chargé de nos matériels, nous arrivons au sommet de la Citerne (1155 m), 300 m en dessous la Soufrière, qui constitue l’unique point décollage dont l’autorisation est soumise à l’approbation du Parc National. Après un dernier briefing au sommet par Sam, tout le monde se met en l’air à 9h30. Les conditions sont exceptionnelles et permettent de grimper dans les thermiques qui se déclenchent plus bas en bordure de la forêt primaire. La visibilité est optimale et l’on peu voir au loin la Désirade, Marie-galante, la Dominique et les saintes.
Après 45 minutes de vol, nous arrivons au dessus de bananier, la couleur de l’eau est splendide et son bleu est bien diffèrent de celui que l’on peut voir de la terre ferme. L’atterrissage sur le sable noir de la plage de bananier se fait en douceur et sous l’étonnement des baigneurs et surfeurs qui occupent les lieux. Au delà du splendide point de vue que nous offre ce site, le peu de créneau disponible pour une fenêtre météo favorable en font un site exceptionnel dont tout parapentiste guadeloupéen espère un jour pouvoir voler au dessus de cet océan de verdure que constitue la forêt primaire.
William Royere
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Compte tenu de l’aérologie très particulière, il est conseillé de prendre contact avec le président du club local ou le professionnel présent d’octobre à avril pour prendre les renseignements
– Président SAKAVOLé : Renaud Bridet – 07 61 89 40 97 – renaudbridet(at)hotmail.com
– A2L Parapente (2 écoles au service de vos loisirs : vols alpins & caribéens) : Sam Sperber – 06 90 58 40 05 – A2Lparapente(at)gmail.com
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