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Le voyage au Pérou, Chili et Bolivie de Chloé et Laurent

Le voyage au Pérou, Chili et Bolivie de Chloé et Laurent

Photo ci-desssus : Les enfants du village accourent lorsqu’ils voient atterrir les parapentes et se précipitent nous aider à les plier.

Chloé et Laurent sont partis 3 mois en Amérique latine : “un merveilleux terrain d’aventure et de découverte pour le parapentiste voyageur qui sait se laisser porter par les rencontres. Des paysages désertiques aux plages du pacifique jusqu’aux hautes montagnes de la Cordilière, le parapente nous a fait découvrir des lieux où nous ne serions jamais allés autrement”.

A peine posés sur le sol français, ils ont décidé de repartir pour de nouvelles aventures en Equateur et en Colombie de janvier à mars 2019 avec l’envie de réaliser cette fois un documentaire : “Portraits de pilotes à l’autre bout du monde”.

Découvrez le récit de leur périple avec leur parapente riche en rencontres humaines.

3 pays avec nos parapentes

C’est pendant l’hiver 2016 lorsque nous étions partis en Andalousie découvrir, en camion, les sites de vol du sud de l’Espagne que nous avons décidé de partir en voyage en Amérique latine.

Nous n’avions pas pour ambition de faire des performances, de crosser ou de faire le plus de sites possible mais plutôt de partir à l’aventure à la rencontre des pilotes locaux avec comme beau prétexte une voile de parapente sur le dos.
Ce voyage a été comme une chasse au trésor où les pistes nous amenaient à trouver des gens et des sites de vols magnifiques.

C’est notre ami Victor qui nous a inspiré en voyageant pendant un an à travers l’Amérique latine pour découvrir des spots de parapente. Voici son récit sous forme de blog.

C’est sur le site du Mont Bouquet que l’on prépare le voyage : achat à l’école Parapente Sud des containers Neo pour nos parachutes de secours et de sellettes réversibles SUPAIR Altirando.

Les dunes de Paracas (Pérou)

Le 4 décembre, nous arrivons à Lima sous le soleil. Après un bon jus de mangue au marché, nous allons jusqu’au Parque del Amor pour découvrir le décollage de Miraflores. Mais ce jour-là, beaucoup de parapentistes sont assis au sol et attendent le vent sur ce site où il faut obligatoirement reposer au décollage.
Étant donné la météo qui ne semble pas idéale pour voler dans la capitale péruvienne, nous préférons partir à Paracas à quelques heures de bus pour explorer les dunes du désert. A peine avons-nous déposé nos sacs dans l’hospedaje que, premier indice, il y a Parapente Mag sur la table du salon commun !
C’est un petit village de pêcheurs qui est, en réalité, assez touristique, pourtant nous ne trouvons pas tout de suite le site et nous décidons de louer des vélos pour rejoindre les dunes de bord de mer. Nous sommes ennivrés par ces paysages épurés, les changements de couleur des dunes passant du jaune au rouge. On en oublie le sac de parapente sur le dos.

Nous voilà partis pour plusieurs jours de gonflage où chaque fois le même schéma météo se reproduit et définit ce qu’on appelle : « le programme d’une journée sympathique » : départ en vélo assez tôt, gonflage au bord de l’eau en attendant que la brise se lève puis vol, pique-nique et retour au village sans pédaler avec un bon 60km/h dans le dos. C’est au tour des kitesurfs de se mettre en l’air. Pour la première fois du voyage, nous volons avec des pélicans et voyons dans l’eau nager des lobos, les lions des mers.

Direction Cuzco (Pérou)

Après une visite du sud du pays, nous partons à Cuzco pour rencontrer Yves et Patrick, parapentistes français et franco-péruvien installés dans la ville des Incas (andesvivantes@yahoo.fr, portable/WApp +51-979706459)

Nous prenons peur lors de notre premier point météo : de la grêle et de la pluie pour toute la semaine mais Yves nous rassure : ici on ne regarde jamais la météo car elle peut changer d’une heure à l’autre, il faut aller sur le décollage et attendre. Nous voilà donc partis avec le 4×4 de Patrick et une joyeuse bande pour le décollage du Cerro Sacro à 3864 mètres à côté du village de Chinchero. Nous faisons des vols grandioses et des belles rencontres et restons 10 jours à Cuzco.

Nous partons avec nos nouveaux indices : quelques nouvelles adresses pour la suite. Il y a peu de parapentistes en Amérique latine donc beaucoup se connaissent. Plus nous avancerons dans le voyage, plus il sera facile de trouver les pilotes !

Cerro Sacro à 3864 mètres

La Bolivie

Le bus de nuit nous emmène jusqu’à la frontière bolivienne avec un nouveau rêve en poche : rencontrer les Boliviens et décoller des hautes montagnes à côté de la Paz. Mais, dans cette énorme capitale, nous nous apercevons que le site est à 1h de route et qu’il n’y a pas de bus.

Après un voyage en télécabine où nous découvrons la ville d’en haut, nous nous rendons à l’école de parapente AndeExtremo sur les collines de la Paz. L’accueil chaleureux ne nous étonne même plus, les frères Alem, trois biplaceurs nous emmèneront le lendemain sur le site de Yanari pour un décollage à 3688 m. La famille des parapentistes est si belle !

Iquique au Chili

Inévitablement à peine arrivés au Chili, nous rejoignons la légendaire ville d’Iquique et logeons au Fly Park avec des parapentistes des quatre coins du monde. Ambiance de partage, grillade et vin chilien. A table, nous parlons toutes les langues de notre sujet préféré. Le lendemain matin, nous remplissons un bus pour monter au décollage de Alto Hospicio, nous atterrissons sur la plage pour manger un cerviche le soir, rejoignons Palo Buque pour du soaring dans les dunes jusqu’au coucher du soleil.

Nous ferons ensuite des sites de bord de mer, guidé par les adresses des parapentistes, le long de la côte chilienne. Jeux dans le sable à La Serena et Maitencillo.

Arrivée au nord de la Patagonie

Et là, je vous avoue que voir de la verdure nous donne une nouvelle énergie, au revoir le désert et la côte pacifique, bienvenido les lacs et les forêts.
Nous sommes à Lican Ray dans une co-location de parapentistes, au bord du Lago Calafquen au pied du décollage. Ce sont 7 biplaceurs venus pour la saison. Ils nous font découvrir les sites et nous invitent à boire avec eux un Piscola (un Pisco Coca) le soir sur la terrasse. Nous loupons de peu le festival de parapente qui a lieu une fois par an, otra vez !

Chloé

Marco prépare sa passagère sur le décollage Cerro challupen

ROCK THE OUTDOOR, la culture parapente

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