Premières impressions sur l’OZONE Firefly 3 par Dob Durden
Lors d’un passage aux Deux Alpes, j’ai pu prendre en main une OZONE Firefly de 3e génération façon speedflying et ca tombe bien, elle est faite pour ça.
La météo nous ayant rattrapé, je ne peux que vous délivrer ici que mes premières impressions. Et la première impression, pour moi qui ne vole qu’en mini voile, c’est que 18m², ça fait une bonne surface de bâche pour couvrir un mini bus.
En effet, Ozone produit désormais cette Firefly 3e du nom en 18m², en plus de l’unique 16m² disponible sur les versions précédentes. Tout augmente, surtout son prix. Mais cela ne l’empêche pas de séduire sur un marché ou les voiles hybrides entre 15 et 19 sont peu nombreuses et profitent donc à une marque de grande renommée.
En l’air avec l’OZONE Firefly 3
Les avants dans les mains, le regard loin, premier décollage. La voile écope sans mal jusqu’au-dessus de la tête pour s’y caler. Je mets un coup de frein pour la temporiser un minimum mais plus par habitude que par réelle nécessité.
Durant la course, la prise en charge ne surprend pas mais la voile se comporte comme un charme et le décollage est facile. Sans parler d’inertie, on n’a pas à corriger ou peu. On la préférera à une SWING Hybrid par exemple, plus sensible en général.
Cette sensation de stabilité et de facilité se démultiplie en phase de vol ou la voile amortit très nettement toutes les intentions du pilote. D’une sécurité passive à toute épreuve, c’est l’arme pour faire la transition parapente -> mini voile : dotée d’un faible allongement, de stabilos retravaillés et d’un cône réduit, elle joue ses atouts dans le vol dynamique de proximité malgré sa grande taille.
Ses caractéristiques améliorées de ses ainées demanderont un peu d’adaptation aux parapentistes mais la progression en mini voile speedflying n’en sera que meilleure. Si vous souhaitez rester en terrain connu chez Ozone, alors préférez une ZERO plus technique mais plus allongée.
Douce à la commande (les mini Ozone ont un toucher de commande remarquable), on favorisera cependant les appuis sellettes pour les corrections. Ca plonge en virage, mais la stabilité multi-axes n’incite pas le pilote à passer par-dessus la voile pour autant. On s’amuse d’avantage avec une 16, mais tout n’est que charge alaire quand on sait qu’elle supporte plus de 140 kilos.
L’atterrissage
Avec toute la confiance qu’elle communique au pilote, difficile de ne pas vouloir jouer avec même si je ne la connais pas. Malgré sa taille, on se prend à envoyer un peu histoire de gagner en vitesse afin de regagner le plancher des vaches avec style.
Et la mini voile OZONE Firefly 3 réussit l’exercice à merveille. Même si sa ressource ne bouleverse pas, elle conserve une certaine énergie pour procurer un swoop qu’on n’attendait pas. Le débattement conséquent des freins permet un bon dosage et un atterrissage bien maitrisé malgré une vitesse importante. (En approche classique bras hauts, sa vitesse ne surprendra pas cela dit).
Conclusion
En conclusion, une voile adéquate pour s’initier au speedfly et assez solide pour enchainer les waggas sur la colline. Elle ne trahit pas et vole sans surprise, fait ce qu’on lui demande sans broncher pour peu qu’on reste dans du speedflying soft. Le côté ludique s’efface au profit de la facilité et de la sécurité. Elle sera donc privilégiée par les pilotes débutants et ceux de niveau intermédiaire qui souhaitent évoluer tranquillement.
16 | 18 | |
Nombre de cellules | 24 | 24 |
Surface projetée (m2) | 14,20 | 15,90 |
Surface à plat (m2) | 16,00 | 18,00 |
Envergure projetée (m) | 6,46 | 6,85 |
Envergure à plat (m) | 7,62 | 8,08 |
Allongement projeté | 2,94 | 2,94 |
Allongement à plat | 3,63 | 3,63 |
Corde (m) | 2,55 | 2,55 |
Test en charge (6G) | 142 kg | 142 kg |
Prix Public TTC 2016 | 1 870,00 € | 1 910,00 € |
Sa construction est plus légère que la version précédente avec une amélioration notamment au niveau des élévateurs. Le décollage est plus facile grâce notamment à la diminution de son poids qui diminue l’inertie de l’aile en vol et permet une meilleure maniabilité en vol.
Grâce à sa charge alaire plus élevée, elle offre une bonne stabilité en roulis et en tangage.