Premières impressions de l’aile speed OZONE Firefly 3 par Eric
Au déballage, une aile très basique, 2 élévateurs, un petit trim, j’aurais préféré des aimants pour raccrocher les poignets de freins plutôt que des pressions.
Côté tissu, la qualité de fabrication Ozone est au rendez-vous. Les joncs en bord d’attaque donne un côté actuel et technique à ce profil très typé speed.
Gonflage
Par vent faible, c’est une formalité. C’est une aile qui reste sur axe sans apparition de roulis. Elle se cale même sans action des freins.
Par vent fort, en position trimée, un léger ralentissement de l’aile avant de passer au zénith permet une montée hyper douce et annule quasiment totalement les gros shoots. Personnellement, je mettrai sans hésitation ce genre de petite aile au gonflage à des novices.
Coté amplitude aux commandes, c’est ample aux réglages d’origine, du coup une réactivité très relative, mettant à l’abri de mouvements parasites.
En vol
Donc en vol, avec mes 86 kg. Les meilleures conditions ont été dans du vent 44 /52 km/h. La prise en charge était parfaite. Les mises en virage sans trop de dégradation du taux de chutes permet de jouer sans restrictions et avec précision. L’amplitude des trims assez court doit imposer une surveillance dans ces conditions de vent.
Dans les conditions turbulentes et rafaleuses : c’est une poutre en chêne massif, à tel point que l’on finit par l’oublier totalement et de profiter de son vol. Étonnamment, et c’est mon ressenti, malgré le suspentage court, la transmission des mouvements de l’aile dans ces conditions est remarquablement amortie.
Dans les conditions les plus faibles, le manque de portance imposait un pilotage précis (à chaque relevé des commandes ou sur les mises en virages le taux de chute était assez important). Assez logique pour une AILE DE SPEED !
Atterrissage
Par vent fort et modéré, une formalité avec une vrai possibilité d’exploiter les basses et
hautes vitesses. Par vent faible, voir nulle, un jolie ressource à condition de bien finir par une prise de vitesse académique.
En conclusion
Ozone a bien ciblé l’utilisation et les utilisateurs de cette aile : une aile typée speed très sympa et sécurisante sans mauvaise surprise. Pour ma part, un jouet idéal pour appréhender le vol en mini et un outil génial pour débuter dans ce type de vol, en bord de mer.
Ma fille a adoré perfectionner son gonflage par vent fort et d’autres pilotes non habitués aux minis ont trouvé cette Firefly 3 très amusante !
Merci à Ozone pour toutes ces jolies machines volantes !
Eric Langelé
Poids du pilote : 86 kg
Sellette : Gin Yéti
Essais exclusivement en soaring, dans plusieurs conditions de vent (total de 5 heures de vols environ) :
– 25 à 30 km/h (2 vols)
– 35 à 45 km/h aérologie rafaleuse et turbulente (4 vols)
– 44 à 52 km/h en aérologie bord de mer (4 vols)
Session gonflage en bord de mer
Une petite session gonflage sur la plage Saint Pierre à Locmariaquer (Morbihan) par René HASLE. Une aile très ludique, très facile à manier qui permet de travailler facilement le pilotage et la maniabilité au sol. Même trimée, l’aile n’arrache pas au gonflage par vent fort.
Un régal pour s’amuser au sol dans le vent !
16 | 18 | |
Nombre de cellules | 24 | 24 |
Surface projetée (m2) | 14,20 | 15,90 |
Surface à plat (m2) | 16,00 | 18,00 |
Envergure projetée (m) | 6,46 | 6,85 |
Envergure à plat (m) | 7,62 | 8,08 |
Allongement projeté | 2,94 | 2,94 |
Allongement à plat | 3,63 | 3,63 |
Corde (m) | 2,55 | 2,55 |
Test en charge (6G) | 142 kg | 142 kg |
Prix Public TTC 2016 | 1 870,00 € | 1 910,00 € |
Sa construction est plus légère que la version précédente avec une amélioration notamment au niveau des élévateurs. Le décollage est plus facile grâce notamment à la diminution de son poids qui diminue l’inertie de l’aile en vol et permet une meilleure maniabilité en vol.
Grâce à sa charge alaire plus élevée, elle offre une bonne stabilité en roulis et en tangage.