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Jérôme a débuté le vol libre en 2003 (à la fois le parapente et le delta). Alpiniste à la base, il apprécie particulièrement le vol rando et haute montagne qu’il pratique depuis 2009. Pour lui, faire un stage de pilotage régulièrement fait partie du parcours d’un pilote. Il en a surtout pris conscience malheureusement après des accidents de proches : “Plusieurs accidents, au fil de mon modeste parcours, ainsi que des accidents plus tragiques dans mon entourage proche, m’ont définitivement convaincu de la nécessité de la formation continue et régulière, notamment des SIV et des stages de pilotage“.

Au-dessus de la plage de Saint Leu (Réunion)

Retour sur le stage SIV avec l’école FLYEO au-dessus du lac d’Annecy

De supers moments de partage avec les copains, certainement le plus important. Et puis un riche enseignement technique, quelque soit le niveau de chacun. Pour ma part, focus sur les wings et auto-rotation. Ce n’est pas sans émotion que je suis retourné côtoyer l’auto-rot, étrange et diffus souvenir d’un SIV de l’année passée avec une accélération en départ d’auto-rot qui me semblait, à l’époque perturbante, mais que j’ai bien vécu cette fois-ci. Merci à nos deux acrobates, Mika et Nico, pour avoir eu la gentillesse de m’autoriser à utiliser leurs vidéos pour agrémenter le montage. Je fais pâle figure, avec mon Epsilon, mes wings et mes auto-rot, devant vos Mysty Flip et autre Mac Twist, mais en tout cas, vos runs contribuent au plaisir des yeux, merci les gars, pour le spectacle !

La nécessité de la formation continue et régulière

Plusieurs accidents, au fil de mon modeste parcours, ainsi que des accidents plus tragiques dans mon entourage proche, m’ont définitivement convaincu de la nécessité de la formation continue et régulière, notamment des SIV et des stages de pilotage, de la remise en cause. Une excellente manière de voler en sécurité, d’accroître son bagage technique, de cultiver l’humilité et de faire le point sur ses propres limites, l’excès de confiance restant, à mon sens, le pire ennemi de tout pratiquant d’activités outdoor où un minimum d’engagement est requis. Et le tout dans un environnement sécurisé et encadré par de vrais professionnels. C’est un peu un passage obligé pour continuer à vivre sereinement nos rêves aériens, quels qu’ils soient. L’un de mes prochains grands objectifs en ce qui me concerne : un décollage du sommet du Mont-Blanc.

La petite histoire parapente de Jérôme

Alpiniste à la base, je rêvais de redescendre des sommets en volant

J’ai débuté les activités aériennes en 2003, et après plusieurs stages delta à Saint-Hilaire et parapente à Mieussy, je me suis définitivement tourné vers le parapente pour sa facilité de mise en œuvre. Etant alpiniste à la base, je rêvais depuis longtemps de redescendre des sommets en volant. J’ai accéléré la pratique du parapente à partir de 2009, au travers d’une pratique régulière de Hike and Fly, vols thermiques sur site et petits cross, et je me suis essayé aux petites surfaces, notamment mini voile et speed riding.

Hike and Fly à Balafrasse au-dessus du Col de la Colombière, Jean-Mi et Thibaut au déco

Liberté, contemplation et découvertes

Comme beaucoup d’entre nous, je me suis passionné pour notre pratique aérienne pour le sentiment de liberté qu’elle procure, le contact avec la nature et les grands espaces qu’elle autorise, l’aspect contemplatif aussi, nos aéronefs restant relativement lent. Je ne pars que rarement en voyage à l’autre bout du monde sans une voile ultra légère afin de découvrir le monde vu du ciel, c’est aussi un excellent moyen de nouer des contacts facilement alors que l’on joue avec nos voiles dans les cieux de quelques terres lointaines.

Traversée du Hornstrandir en Islande avec les Ultralite 3 dans le sac

La haute montagne grâce au light

Aujourd’hui, je me consacre particulièrement à une pratique de Marche et Vol, qui ouvre les portes d’horizons et de possibilité illimités, et permet de découvrir, pour le passionné de montagne et de marche, l’intimité des massifs alpins. Le matériel parapente ultra léger actuel permet désormais de déporter aisément une pratique moyenne montagne vers une pratique plus haute montagne, avec l’immense avantage de bénéficier d’une descente rapide et souvent plus sûre par la voie des airs.

Vol en déco sud à la Vallée Blanche

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