Paramoteur électrique longue autonomie, le projet de Christophe
Photo ci-dessus : vue partielle du prototype de paramoteur électrique sur une base de châssis miniplace, cannes hautes et pièces carbone
MAJ 2022 : Accédez directement au site DRAGON FLY pour plus d’actualités sur le projet de Christophe
Comment ça marche ?
Parce que tu as un rêve à portée d’aile, des ambitions… mais tu n’as pas forcément tous les moyens pour vivre ton projet à fond.Toi aussi, fais ta demande de sponsoring – Contact pour sponsor : info(at)rocktheoutdoor.com
La fiche de Christophe Martz
Depuis 2016, je conçois un nouveau type de paramoteur électrique. Je suis actuellement à la phase des premiers essais en vol. J’en suis à la 3ème version du châssis : acier → acier + alu → carbone + alu.
Plus de 18 mois ont été passés à dimensionner la partie propulsive via un banc d’essai de conception maison (choix moteur/hélice/batterie). J’ai essayé de trouver le meilleur rendement propulsif, c’est à dire la meilleur efficacité de poussée rapporté à la puissance consommée.
Christophe Martz
41 ans (23/07/78)
Habite à Sedan
Profession : Ingénieur
Christophe a un diplôme d’ingénieur mécanicien ENSAIS (INSA Strasbourg) M2001 et
est spécialisé dans l’énergétique.
Depuis 2003, il gère le site econologie.com – économie et écologie – (site sur l’énergie/environnement/transports/innovations) qui réalise 100 000 visiteurs uniques par moisavec un forum de 20 000 membres : “par exemple, on y propose des solutions technologiques ou organisationnelles pour réduire l’impact de l’homme sur l’environnement. Le projet du paramoteur électrique est la convergence des mes convictions environnementales et de ma passion pour le monde du vol libre/paramoteur“.
Expériences
année du premier vol : 2011
Pas de brevet parapente
Nombre d’heures par an : 40 h (75 % en moteur environ)
Pratiques courantes
Vol local en parapente et navigations au moteur (2h30 pour la plus grande
navigation)
Qualifications :
Breveté paramoteur au printemps 2012
Matériel parapente actuel
Voiles
3 (vieilles) voile(s) en bon état : Advance Alpha4 (2006), ITC Pawnee (2006), Gradient BiGolden 1 (2008)
2 paramoteur thermiques : PAP 1400 Top80 et Flymecc Carbon 110
1 paramoteur électrique prototype (objet de cette demande de sponsoring)
Sellettes
2 sellettes Supair Access (dont 1 biplace) + 1 sellette NEO Suspender
Instrument
Altivario GPS VGP
Autres activités
moto (loisir), VTT et trike, kite, randonnée, paramoteur, ski alpin
Description du projet
Conception d’un paramoteur électrique plus léger et performant
L’objectif est d’obtenir un paramoteur électrique capable d’avoir une autonomie de 35-40 minutes de vol palier pour environ 20 kg machine (hors aile et secours) mais ces performances dépendent aussi énormément de l’aile, d’où cette demande d’aide.
Les calculs ont montré que le PTV importe « finesse fois moins » que la finesse sur les performances aéronautiques. Il est intéressant de travailler sur le PTV surtout pour le confort utilisateur (user experience).
Le prototype du paramoteur électrique actuel fait 22,5 kg (base châssis miniplane + carbone) et peut être encore amélioré (gain probable : 4 à 5 kg). In fine, le tout doit être monté sur une sellette NEO Suspender (4,5 kg).
Une version de paramoteur électrique light de 12-13 kg dans les cartons !
Une version light de 12-13 kg peut être envisagée (autonomie « à fond » réduite à 10 minutes). Elle permettrait de remplacer le treuil pour les pilotes de plaine. C’est à dire de monter à 400-500 m (pour accrocher un thermique ou faire un vol rapide de découverte de l’activité…).
Cette version de paramoteur électrique light pourrait également être utilisé par les pilotes de cross comme on utilise un motoplaneur (à utiliser avec parcimonie lors des transitions ou des phases de vol délicates). On pourrait même l’envisager pour les vol bivouac avec recharge solaire embarquée (la recharge totale prendrait tout de même quelques heures…).
L’utilisation de l’électricité permet une régulation bien plus facile qu’en thermique
Un mode altitude stabilisée prendra en compte les thermiques pour limiter la consommation électrique et ceci 100 % automatiquement. La sécurité est également augmentée : pas besoin de préchauffer le moteur au sol, pas de transport d’essence (pas de risque de flamme et de pollution des sols, pas de vapeurs d’essence dans la voiture…). Aussi les performances des batteries ne vont qu’évoluer et le moteur 2 temps, utilisé par 95 % des paramoteurs, est condamné à terme par la réglementation (la vente en neuf de moteurs à usage routier interdit depuis le 1/1/18).
Potentiel de vente
Nouveaux pilotes et renouvellement du parc existant) est de l’ordre de 1000 machines par an rien qu’en France.
Projet déjà soutenu
Ce projet est développé en partenariat avec l’incubateur Rimbeaud Tech. Rimbaud Tech et la Région Grand Est.
Test de charge
Analyse vibrations selon axe Z à régime stabilisé
Courbe du banc d’essais qui montre la très bonne corrélation entre mesures et courbe théorique
Types de soutiens souhaités
Des fabricants de voiles qui souhaitent ajouter un aspect écologique à leur marque. Ces sponsors auront la priorité sur les futurs développements industriels et commerciaux.
Soutien en 2 temps : sponsoring matériel puis des partenariats industriels et commerciaux
> Dans un premier temps
Lors de la phase de finalisation du prototype et première présentation publique, j’aimerais contacter différents fabricants pour un sponsoring matériel.
Les besoins
– 1 voile de paramoteur plus performante et plus moderne (ex APCO Lift EZ-R, ITV Daytona, DUDEK Nucleon XX ou Snake 1.2…)
– 1 SYS Evolution pour suivi des performances en vol.
– 1 sellette Spli Leg APCO attaches basses
Christophe ne demande pas forcément un sponsoring pur et simple car il dispose d’un peu de financement mais un accès à un tarif réduit et des avis et conseils de pros seraient aussi les bienvenus.
> Dans un second temps
Développer des partenariats commerciaux et industriels pour
– La fabrication et l’assemblage du châssis (avec possibilité de fabrication sous licence par d’autres fabricatst de paramoteur).
– Les évolutions et améliorations à apporter.
– La commercialisation –> réseau de revendeurs à développer, boutiques, écoles ULM/Parapente…)
– Christophe aimerait également nommer quelques pilotes connus comme ambassadeurs.
En échange…
Les sponsors seront cités lors des présentations publiques, à la Coupe Icare (stand dédié au projet ou partage d’un stand avec les sponsors), médias (ROCK THE OUTDOOR…) et dans les réseaux sociaux (youtube, facebook…) et surtout pourraient devenir des partenaires commerciaux ou industriels par la suite. C’est surtout la suite du développement qui intéresse Christophe !
Période
Le plus gros du dimensionnement a été déjà réalisé puisqu’un prototype existe, Christophe compte le présenter à la coupe Icare 2020 (ou 2021). Néanmoins, une présentation publique moins formelle (en comité restreint avec publication de vidéo youtube/vimeo, voire lancer un crowfunding) pourrait être envisagée avant l’été 2020 vu l’état d’avancement du projet (TRL6).
Sa présence sur les réseaux
Facebook : christophe.fly (1200 amis dont 80 % de pilotes parapente/paramoteur)
– Chaine youtube et Vimeo
– econologie.com (site sur l’énergie/environnement/transport/innovations) qui réalise 100 000
visiteurs uniques/mois avec un forum de 20 000 membres.
– Google Maps, local guide niveau 5 (80 000 photos vues)
Pour contacter Christophe et suivre le projet
info(at)dragonfly-paramotor.fr +33 7 71 77 73 73
Le site du projet Dragonfly : https://dragonfly-paramotor.fr
La page facebook : https://www.facebook.com/dragonflyparamotor/“
Recommandations
Pascal Malochet
Pascal Malochet, un ami pilote en équipe de France Paramoteur, suit le projet depuis 2017. Il m’apporte sa grande expérience de vol moteur avec quelques conseils techniques sur le prototype. IL fait partie de l’équipage biplace (PL2) paramoteur en tant que navigateur, metteur au point et mécanicien.
Son avis sur le projet :
« Quand Christophe m’a parlé de son projet de développement, j’ai tout de suite su que c’était du sérieux, il a une véritable approche d’ingénieur et le bricolage ne fait pas partie de ses procédures ; nous avons travaillé ensemble sur l’injection d’eau dans les moteurs thermiques et dans la recirculation des gaz de brûleurs fioul, sujets qui étaient suivis par les contructeurs automobiles sur le site https://www.econologie.com.
Il valide tous ses calculs de poussée et de rendements sur banc d’essai, il ne se trompe pas souvent et ses prototypes sont très proches des versions modélisées, il avance de manière scientifique. C’est son approche technique très professionnelle qui m’a emballé et c’est avec plaisir que je participe modestement à son entreprise. »