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En s’ailes Simone, road trip vélo et parapente en Amérique Latine

En s’ailes Simone, road trip vélo et parapente en Amérique Latine

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Lucile et Benjamin étaient tous les deux en CDI en Haute Savoie quand ils ont décidé de partir. Pour leur trip, ils ont choisi le VTT pour s’éloigner des sentiers touristiques et du trafic et aller se perdre en pleine nature ainsi que des parapentes. Ils voulaient pouvoir alterner les points de vues en allant voler sur sites ou en vol rando. Ils sont allés voir Clément Latour de SUPAIR qui leur a proposé 2 Eiko et 2 sellettes Radical 3.
Découvrez le récit de leur road-trip vélo + parapente de 6 mois du Pérou jusqu’en Patagonie (4000 km).

Le voyage

Nous avons atterri à Lima le 4 septembre 2017 d’où on a commencé à pédaler. La première semaine, nous avons passé un col à 4 950m, en partant sur la carreterra centrale puis en passant par des coins très sauvages et magnifiques (avec session gonflage à 4 440m en guise d’exercice d’acclimatation). Nous avons fait de nombreuses rencontres avec la population péruvienne où, en quelques minutes, tu fais partie de la famille. Nous avons eu la chance de voler à Ayacucho, à Cusco (au Cerro Sacro) et un vol rando dans les “Rainbow Mountains”.
Nous avons contourné le Lac Titicaca par l’Est (plus sauvage), volé à Copacabana et en dynamique dans les criques où on s’arrêtait pour camper. Ensuite on a traversé 3 parcs nationaux au Nord du Chili avant d’arriver à Iquique. On y a croisé une faune incroyable, des paysages superbes et avons fait encore des rencontres que nous ne sommes pas prêts d’oublier.
Un petit vol rando au dessus du Salar de Surire, moment complètement magique ; partis à la frontale et décollé après avoir vu le lever du soleil pour atterrir au campement près des sources d’eau chaude du Salar.
Un petit accident survenu au Pérou nous a empêché de faire autant de vols rando qu’on aurait aimé. Au moment de l’accident, on s’est arrêtés une dizaine de jours, le temps que la cheville se remette un peu mais ça n’aura pas suffit, on a donc refait une pause cette fois ci d’un mois, à Iquique. Pendant la récupération de Lucile, Benjamin en a profité pour voler tous les jours (Alto Hospicio, Palo Buque etc..).

Après 2 mois dans le désert, besoin de voir du vert et des arbres, on a donc pris un bus pour rejoindre le nord de la Patagonie. On a pédalé jusqu’à El Chalten, sans pouvoir trop voler à cause de ce mec super connu en Patagonie appelé “Vent”. Par contre, sur le retour, il a été plus cool avec nous du coup on a pu voler à El Bolson (3 semaines), dans une auberge de parapentistes géniale où on a vécu, volé, mangé et fait la fête au rythme argentin. On y a fait des rencontres assez exceptionnelles. Il y avait un stage organisé par Han’Vol, We Wheel Rock You et Vuelo Semilla pour apprendre aux pilotes biplaces à emmener voler des personnes en situation de handicap. Quelle passion, richesse et partage ! Des moments et liens très forts !

Voici le chouette petit film de Flo qui retrace les semaines de vols à El Bolson et la bonne ambiance qui y régnait !!

Quelles étaient vos motivations pour ce voyage ?

Haha bonne question, faut il toujours une bonne raison pour plaquer le quotidien et partir vers l’inconnu ? On a toujours rêvé des paysages d’Amérique du Sud et on avait tous les deux envie de grands espaces, de liberté et de partir avec le strict minimum pour se rendre compte à quel point on peut être heureux avec peu (1 short, 1 pantalon, 2 calçons, 2 paires de chaussettes, 2 t-shirts et une doudoune). Pouvoir se sentir libre de tout, sans aucune contrainte.

Le parapente vous-a t’il ouvert des portes ?

Voyager avec les parapentes nous a permis de faire de belles rencontres. La famille des parapentistes n’a clairement pas de frontières et a le coeur grand et ça, ça fait plaisir !
On a toujours été très bien accueillis par les pilotes locaux, reçus de bons conseils, et nous sommes sentis tout de suite bien intégrés. Ces rencontres font qu’on apprend à connaitre le pays de par l’intérieur et non pas par ce qu’on a pu lire ici ou là dans un guide.

Et côté météo ?

On a eu beaucoup de chance. Bon, ça nous est arrivé de prendre de beaux gros orages, au Pérou c’était presque quotidien donc on rythmait nos journées en fonction du ciel. Mais même quand on se prenait le déluge, le matin le soleil brillait toujours. On a eu des nuits assez froides (bien en dessous de zéro), des journées bien chaudes (à plus de 40°C) et parfois du vent de face (où tu tiens à peine sur ton vélo). Après l’avantage quand tu es 100% libre c’est que tu peux t’adapter à tout.

Leur voyage en quelques chiffres

– 6 mois
– 4 000 bornes à vélo
– 60 000 de D+
– seulement 3 jours de vélo sous la pluie / la neige
– des centaines d’heures de vol et de gonflage
– 3 problèmes mécaniques dont 1 crevaison
– une dizaine de nuits à plus de 4000m
– un tremblement de terre en pleine nuit sous tente à 4400m
– un col à 4950m à vélo la première semaine
– altitude max : 5100m
– un déco à 4500m (vol rando)
– un déco à 3900m (déco officiel)

– 3 petits pétages de plomb
– 2 visites d’hôpitaux : un au Pérou et un en Argentine (toujours pour cette histoire de cheville mais rien de plus)
– au moins 3 moments où on s’est retrouvés bien cons avec notre espagnol (appris sur place)
– des kilos de riz et de poulet mangés chacun
– une trentaine de cyclistes croisés, (bon personne d’autres avec des parapentes, mais d’autres avec du matos de grimpe ou autres…)
– des milliers de sourires et d’encouragements
– 0 personnes malintentionnées ou malveillantes
– des milliers de lamas, alpagas, vigognes, chiens, flamants roses, condors…
– 1 gars et 1 fille qui ne pensent qu’à repartir !!!

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ROCK THE OUTDOOR, la culture parapente

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