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VOLTIGE : le travail au sol

Nous sommes bien éduqués en France sur ce sujet, la plupart des parapentistes ayant appris à voler chez nous le savent, plus nous passons d’heures au sol à gonfler sa voile, mieux c’est pour les sensations en l’air. Ça l’est également pour la simple maîtrise du décollage ; c’est tellement dommage de voir de nombreux pilotes refuser un déco par manque de maîtrise de leur aile au sol, ou à l’inverse de constater trop régulièrement de grosses lacunes sur le sujet et des décollages manquant cruellement de maîtrise.

SOMMAIRE

Photo : Lorraine Humeau

Photo : Lorraine Humeau

François Ragolski et Martin Schricke en session kite lors de leur aventure Paragliding Line au Chili

Deux choses à retenir avec le gonflage

1 – C’est sans fin ! Quand on voit un acrobate manipuler sa voile sur un déco… On comprend très vite que l’on pourra toujours s’améliorer (et n’allez pas croire que la voile d’acro fait tout le boulot).

2 – Plus on pratique, plus c’est ludique ! Ne vous découragez donc pas au cours des premières heures, ça va devenir de plus en plus joueur et intéressant.

Gonflage « classique » – Exercices de bases

On commence par faire des montées de voile face au vent, « dos-voile » afin d’apprendre à sentir la voile sans la regarder (on peut même jouer à fermer les yeux pour travailler les sensations : dans les jambes, aux hanches, aux commandes…).

  • Objectifs : savoir corriger la montée de la voile si elle s’oriente mal, savoir se recentrer, savoir doser la montée de la voile par plusieurs forces de vent, gérer les phases de réception de l’aile et son contrôle (l’arrêt de la montée, et la gestion en tangage / roulis).
  • Ne pas hésiter à tester des actions extrêmes afin d’en voir les limites (impulsions très fortes ou timides, montée de voile trop lente ou au contraire violente, laisser aller volontairement la voile jusqu’à la frontale pour sentir ce moment important.
  • Se déplacer avec sa voile au-dessus de la tête, là où l’on veut, en comprenant les effets d’appuis-sellette VS commandes. Forcez-vous également à utiliser tout le débattement de vos commandes, aller chercher les points de décrochages, c’est très instructif.
  • Gonfler la voile dos au vent, le fameux « face-voile ». Au début, il faut faire simple et agir « en direct », en ayant les commandes lâchées, afin de piloter la montée de l’aile avec un avant dans chaque main. Comme pour le dos voile, travailler dans différentes forces de vent (et il sera possible petit à petit de pratiquer avec beaucoup plus de vent). Ce visuel apporte beaucoup d’informations. Attention, cet exercice est déconseillé en phase de décollage réel où l’on privilégiera la prise des commandes en dragonnes, et donc inversées.
  • Se déplacer face à la voile, avec l’objectif d’aller où on le souhaite. Comprendre l’effet des appuis-sellettes, qui là aussi sont inversés !

Lorsque vous atteignez un certain niveau de maîtrise de toutes ces bases, le vrai jeu commence ! On sait aller où l’on veut avec son parapente au-dessus de la tête, on sait maîtriser une montée de voile et un préparatif au décollage avec plusieurs intensités de vent.

DES VIDEOS SUR LE GONFLAGE

Comment affaler sa voile parapente par vent fort ? Tuto F. Rodriguez

Techniques gonflage parapente : savoir attraper ses commandes

Maniement parapente au sol : 10 exercices progressifs pour vous améliorer

Le travail au sol

Gonflage «ludique» – Jouons au sol


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Gonflage et soaring

Exercices de base

Gonflage ludique

Les figures et les étapes

Niveau 1

Niveau 2

Niveau 3

Schéma de cohérence entre les figures

L'équipement

sellettes

secours

voiles

Pour aller plus loin, il va maintenant falloir dissocier et comprendre toutes ses actions. Vous pouvez ajouter des élastiques de rappel des commandes aux élévateurs, qui réduisent le phénomène « d’emmêlage » des commandes avec les autres suspentes. Vous commencez à actionner vos commandes plus précisément.

Vous pouvez aussi vous entraîner à gonfler votre voile « en marche arrière », bord d’attaque face au sol. Cela est très pratique pour vider le sable par exemple, et entraine au feeling des marches arrières.

Le pilote canadien David Thibodeau s’exerce l’hiver sur une pente école

Au tour de « l’optimisation » !

Toutes ces actions peuvent être réalisées avec moins d’efforts, en laissant travailler le vent pour vous, avec plus de précision, et plus de rapidité ! Et on peut les mener dans plus ou moins de vent, dans des vents laminaires ou turbulents. La partie précision peut être exercée à l’aide d’obstacles ou d’objets à viser avec les pieds, ou avec un stabilo.
Le « barefoot » : jouer à mettre sa voile basse, en pleine fenêtre (comme la notion du spi en voile), là où elle tracte comme une aile de kite, et courir ou se laisser glisser au sol avec sa voile. Les petits secrets de cette manipulation étant du côté de la sellette, dans l’opposition des forces.

Toutes les étapes citées ci-dessus peuvent être pratiquées à plat, mais ce sera d’autant plus ludique dans de la pente, tout en faisant du soaring. Cela permet de plus la pratique intensive des décollages et atterrissages.

Le travail au sol

Vrilles au sol : tout un chapitre !!

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A venir, une belle page pleine de conseils sur le sujet. En attendant, vous pouvez regarder Olivier Fritz à l’œuvre ; un des grands maitres !

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