Xavier, un jeune pilote qui passe à l’acro après un vol sous cunimb

Xavier Girard Despraulex est originaire d’Abondance en Haute Savoie. Il a commencé par voler en biplace avec son père à l’age de 5 ans. A 11 ans, il reçoit sa première voile, une Nervures Huapi de 21m². Son père assure sa formation exigeant de lui qu’il travaille au sol. C’est seulement à l’age de 14 ans qu’il commence ses premiers vols. Il découvre ses premiers thermiques entre le Mont Chauffé et le Mont de Grange.
Avec le permis de conduire en poche, il commence à se balader de site en site : Orcier, Thollon les Mémises, Annecy, Saint Hilaire, Mieussy, Sonchaux. Et se met à l’acro par hasard…

découvrez sa vidéo résumé de son année 2015 en bas de l’article

Aujourd’hui, Xavier, 20 ans, étudie à Annemasse. Proche du Salève, il arrive à faire quelques vols entre les cours. Il vole la plus grande partie du temps avec ses amis (Julien Begain, Robin Delale, Hugo Labro) et aussi avec Vincent Labro, le responsable de l’école Air Léman, qui est de bon conseil pour les aider à progresser.

Il est aussi attiré par tous les sports “qui ont la montagne comme support, un super spot d’escalade dans la face sud du Mont Chauffé tout proche de chez moi me permet de grimper facilement quand ça ne vole pas. Je suis également dans le cursus de formation au Diplôme d’État de ski alpin, qui m’impose une halte dans la pratique régulière du parapente, entre Décembre et Avril”.

(photo ci-contre : au Lac Léman)

Xavier s’est mis à l’acro après un passage sous un cunimb

Si Xavier aime beaucoup se balader de thermique en thermique, il préfère aujourd’hui pratiquer l’acro. Il n’a pas pas encore fait de stage Acro ou SIV : “jusqu’ici, j’ai essayé de progresser étape par étape, sans sauter les échelons et en me freinant quand je sentais ma confiance partir en “Live”. A la base, je n’étais pas du tout parti dans l’idée de m’intéresser à l’acro. C’est suite à un vol où je me suis retrouvé dans une situation embarrassante, bloqué sous un vilain cunimb que j’ai réalisé qu’il fallait que je commence à travailler les manœuvres de descente rapide.
En bossant les 360 jusqu’au -20m/s, je me suis rendu compte que je n’étais pas désintéressé par ces prises de vitesse. Quelques mois plus tard, en ayant des entrées et sorties de «face planète» propres, j’ai tiré un peu plus fort et j’étais en Sat. J’ai essayé de rendre cette figure propre et, après quelques mois, un grand nombre de tours d’entraînements et en ayant calculé les risques, j’ai tenté la figure twistée. A côté, j’ai peaufiné les inversions, 360 asymétrique, wing overs”.

Ma prochaine étape sera au dessus du lac d’Annecy avec un gilet de sauvetage et un instructeur au bout de la radio.

Tous les ans, pour clore la saison de vols, je m’amuse à résumer tout ça en une petite vidéo

“Je vole avec une Rise de AIRDESIGN qui laissera prochainement place à la Volt 2. En seconde aile, j’ai pris une ADVANCE Zeta pour accéder au freestyle puis à l’acro.
En général, j’aime profiter des thermiques généreux du printemps pour sortir un peu du bocal. L”été, j’ai la chance d’avoir à proximité des remontées mécaniques qui fonctionnent, ce qui est super pratique pour enchaîner les runs et bosser de nouvelles manœuvres. Enfin l’automne je me balade de montagne à montagne en vol rando pour profiter des beaux paysages du Chablais, et préparer les cuisses pour l’hiver”.