Simon, 50 vols, passe son premier stage SIV. Pourquoi ?
Un stage SIV, pourquoi as-tu voulu le faire aussi tôt dans ta progression ?
J’avais envie de faire un stage SIV pour deux raisons. Tout d’abord, pour augmenter ma zone de sécurité. Je volais en effet de plus en plus sur des sites que je ne connaissais pas et je me lançais dans le début de l’apprentissage des thermiques. L’envie de mieux comprendre ce qui pouvait arriver à ma voile et acquérir de bons réflexes pour régler des situations problématiques me semblait donc une bonne idée. On m’avait d’ailleurs conseillé de faire un SIV rapidement pour ne pas acquérir de mauvaises habitudes qui seraient plus difficiles à corriger par la suite.
La deuxième raison de faire ce stage SIV, c’est que j’avais envie d’un peu d’adrénaline, tout en étant encadré. Je dois dire que je n’ai pas été déçu.
Peux-tu nous décrire comment s’est déroulé ton stage SIV ?
Le premier jour, après la vérification de notre matériel et le réglage des radios, on a eu droit à un bon briefing théorique. On était un groupe de 8, avec des niveaux différents, et Fabien s’est adapté à chacun de nous, en nous proposant des exercices qui collaient à nos capacités et à nos envies.
Explications et répétitions des mouvements à terre, puis montée dans le camion jusqu’au magnifique décollage de la Forclaz surplombant le lac d’Annecy. Après un court vol qui nous amène à plus de 600 mètres au dessus de l’eau, on commence les exercices. Après les vols en journée, on a droit un un débriefing vidéo de chacun de nos vols pour analyser nos mouvements, nos erreurs et nos progrès.
J’ai commencé avec des tangages puis des 360. J’ai continuéavec les fermetures asymétriques. Très intéressant de voir qu’on peut contrer le départ en auto-rotation en freinant l’autre côté, ce que je n’aurais jamais fait naturellement de peur de décrocher.
Fabien m’a aussi fait une descente express en face planète pendant 30 secondes, impressionnant mais gérable. Jamais je n’aurais pensé que ma NIVIUK Koyot 2, une EN A, puisse aller aussi vite. Puis le dernier vol du stage, ce sera mes premiers petits wings, qu’on pourrait qualifier de “wings under”.
Et alors, quels sont les bénéfices que tu as tirés de ce stage SIV ?
Je suis revenu avec un vrai sentiment de progression au niveau de mon pilotage, la sensation de pouvoir réagir plus calmement en cas de problèmes. Essayer d’analyser au lieu de paniquer. Et si jamais les conditions météo se dégradent, je sais que je peux partir en 360 pour descendre rapidement.
Ce stage donne donc de la confiance, on apprend à aller aux limites de sa voile et à mieux la comprendre, sans devenir pour autant une tête brûlée. Et au niveau adrénaline et sensations fortes, je me suis régalé !! L’avantage c’est aussi que ça se déroule sur deux jours pendant le weekend. Je ne peux que conseiller un SIV à tout le monde, idéalement de manière régulière. J’y retourne d’ailleurs en avril…
Un stage SIV, pourquoi aussi tôt ? Quels sont les avantages pour un pilote en progression ? – par Fabien Blanco
Pour lire la suite, vous devez être membre.
Inscrivez-vous dès maintenant !
Cliquez ici si vous avez perdu votre mot de passe