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“La Manche en l’air”, longer la côte à pied et en parapente

“La Manche en l’air”, longer la côte à pied et en parapente

Alan Le Berre, 36 ans, habite à Guiclan dans le Finistère près de Morlaix. Depuis 2 ans, il vole presque tous les jours. Histoire de varier les plaisirs et d’avoir une alternative à toutes les orientations de vent, iI a commencé depuis 1 an à prospecter la côte Nord du Finistère pour découvrir de nouveaux spots.

Peu à peu, lui est venue l’idée de relier à pied et de voler sur tous ces nouveaux spots. Volant aussi dans les Côtes d’Armor, il ne lui a pas fallu longtemps pour se décider quand tous ses amis lui ont dit que son projet est super, original… même si certains lui ont avoué qu’il marchera beaucoup… Son défi sera donc celui de marcher le moins possible !

Je prévois d’aller jusqu’à Cherbourg, si tout se passe bien. J’espère le faire d’un trait ! Et si les conditions sont bonnes et que j’ai toujours la forme, je prolongerais après Cherbourg car le potentiel de vol est énorme par la suite !

“La Manche en l’air”, walk and fly du Finistère au Cotentin (450 km)

Alan Le Berre a un gros projet cette année, celui de longer, en autonomie, toute la côte du Finistère au Cotentin, soit 450 km environ. Et peut-être poursuivra-t’il ensuite jusqu’à Dunkerque.

Je suis conscient que cela n’est pas sans risques car longer la côte peut être piégeux (on peut se retrouver très vite sous le vent d’une pointe et finir à l’eau). Il faut vraiment être attentif au plan d’eau, observer les goélands, anticiper et très vite repérer des attéros pour éviter un amerrissage forcé.

Et il y aura certainement pas mal de marche car les conditions météo ne seront pas forcément adaptées lorsque je passerai sur des zones volables (force du vent, orientation). Il faudra choisir entre attendre pour voler ou avancer.

J’espère partager ce périple avec d’autres parapentistes qui souhaiterait me rejoindre pour faire un bout de chemin !

Pour ceux qui habitent le long du parcours, si vous voulez m’ouvrir votre maison pour recharger mes batteries de téléphone ou juste pour boire une petite bière !

Il sera posssible de suivre ma progression sur le site ROCK THE OUTDOOR. De nombreux pilotes se proposent déjà de m’accompagner sur des tronçons du parcours. Une belle aventure s’annonce !

Voir le compte Facebook ‘Walk and fly du Finitère au Cotentin

Pourquoi as-tu choisi la Goose pour ton projet ?

La voile qui m’a donné le déclic pour m’aventurer sur des décos sauvages, c’est la Spiruline de Little Cloud. Elle m’a donné confiance par sa facilité à gonfler et surtout sa capacité à voler avec des vents forts ! Recherchant une voile polyvalente, maniable et joueuse, la Goose me semble avoir les caractéristiques idéales pour ce type de vols en falaise et pour affronter toutes les conditions (vent faible ou fort). Merci à Thomas Bourdeau (LC) ansi qu’à toi René pour votre confiance.

Les premiers partenaires du projet

LITTLE CLOUD et ROCK THE OUTDOOR sont mes premiers partenaires. LITTLE CLOUD me prête une Goose MK3 et une sellette réversible Turtle, un vrai cadeau pour moi !

Si d’autres structures sont intéressées pour me soutenir, n’hésitez pas à me contacter par mail : alan.le-berre(at)orange.fr

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Portrait d’Alan Le Berre, un pilote qui vole dès que ça vole !

En 2 ans, Alan Le Berre a cumulé plus de 400 heures de vol !

Comment es-tu arrivé au vol libre ?

“J’ai toujours été attiré par le fait de voler. Je faisais beaucoup de simulation de vol en ligne sur PC (flightsimulator X). L’envie de voler m’a pris de plus en plus et je me suis renseigné pour passer mon PPL. L’investissement financier m’a fait un peu reculer sur le moment, mais surtout, j’ai eu un accident du travail où j’ai failli perdre un oeil (j’ai perdu quelques dixièmes sur mon oeil droit). Cela a mis un terme à mon envie de piloter un jour un avion … mais l’idée de voler me tentait toujours.”

Alan découvre le parapente en 2011

“J’ai découvert le parapente en 2011, lors d’un déplacement pour mon travail à Tignes. J’y ai fait mon premier biplace en parapente. J’ai tout de suite adoré. Je me suis renseigné auprès du pilote : je croyais qu’on pratiquait le parapente qu’en montagne! il m’a demandé d’où je venais … je lui ai répondu Bretagne. Il a rigolé et m’a dit ” bien sur que ça vole en Bretagne et toute l’année “. J’allais peut être pouvoir voler tout seul un jour…”

En août 2012, Alan fait son stage d’initiation au Menez Hom. Mais faute de moyen pour s’acheter du matos, il ne volera pas avant mai 2013.

Cordiste, Alan a travaillé pendant 3 ans sur le Grand Ouest sur la protection contre la foudre sur les bâtiments de France ( églises, châteaux…) et surtout sur l’entretien des clochers (horloge, cloche…) “pour etre précis le métier s’appelle campaniste“. Avant cette activité, il montait des parks aventures un peu partout en France et en Europe.

En 2013, il achète enfin sa première voile

“En mai 2013, j’ai acheté ma première voile (Windtech Arial) avec laquelle j’ai fait mes premières armes. Des heures de gonflages et beaucoup de ploufs sur les plages du Nord Finistère tout seul dans mon coin pendant tout l’été 2013.

J’ai fait mon premier grand vol au mois d’Octobre sur le Belvédère de Rosnoen où j’ai rencontré Antoine Charron pour la première fois : 2 heures perchées à 300 m, le bonheur absolu! C’est là que j’ai vu Antoine passer des SAT devant moi ! Je croyais qu’il avait un problème avec sa voile, je ne pensais pas que l’on pouvait faire ça avec sa voile…”

Aujourd’hui Alan vole dès que ça peut voler quelque part dans le Finistère !

“J’ai du cumuler 400 heures de vols au bas mot en 2 ans, beaucoup de vols en soaring en bord de mer. J’ai une ADVANCE Sigma 6, une LITTLE CLOUD Spiruline  XXL et, depuis peu, une LITTLE CLOUD Goose MK3.

Je suis toujours à la recherche de nouveaux spots dans le Finistère, on a un terrain de jeu énorme! Et il reste beaucoup d’endroits à découvrir. Il faut juste un peu d’imagination et de motivation. Et bien sûr, Pierre, mon binome aventurier, m’a apporté beaucoup de conseils et de motivation (ainsi qu’Eric).

Il a d’ailleurs créé une carte qui répertorie tous les sites de Bretagne ainsi qu’ un groupe Facebook entièrement dédié au vol dans le Finistère : Parapente 29

As-tu volé ailleurs qu’en Bretagne ?

“Oui, je vole surtout en Bretagne, mais je suis allé au mois d’aout 2016 à la dune du Pyla et dans les Pyrénées à Accous. Comme je n’en avais pas encore assez, je suis reparti 1 mois tout seul (en septembre) avec mon camion dans le Nord de l’Espagne, à Organya pendant une semaine. J’ai volé avec la Spiruline, un grand moment pour moi (de belles rencontres, des conseils…). Puis je suis remonté sur les Pyrénées où j’ai fait des sites comme le Prat d’Alby, Château de Peyrepertuse, Ginole, Dourgnes… De très belles expériences de vols pour moi.”

Que t’apporte le parapente ?

“Le parapente m’apporte beaucoup, c’est un état d’esprit, une liberté, une évasion quasi quotidienne, une drogue dure mais saine sauf peut-être pour la vie de famille …
cC’est un sport de passionnés qui prend beaucoup de temps, il faut avoir gouté à cette sensation pour comprendre. Sans parler des voyages et des rencontres. Je me considère comme un priviligié.”

Photo : Pierre Le Gal

Photo : Pierre Le Gal

Quelles sont tes ambitions en parapente ?

“Je compte passer mes qualifs pilote dans les 2 ans et puis ma QBI pour pouvoir faire partager ma passion aux amis et à la famille, surtout avec ma fille qui n’attend qu’une chose, celle de voler.

Mon rêve serait de travailler dans le milieu du parapente, et certainement faire d’autres périples marche et vol dans d’autres pays “façon Antoine Girard”. Il me reste beaucoup à apprendre… mais il faut bien commencer un jour. Chaque vol est différent et surfer avec un élément invisible est tellement plaisant. Le parapente est tellement diversifié que chacun trouve du plaisir à son niveau.

J’adore tout ce qui est sports de glisse. J’ai touché un peu à tout sans avoir un grand niveau, juste pour me faire plaisir (kayak, mountainboard, freebord, Bmx, kitesurf, snowboard…). Maintenant, le parapente me prend tout mon temps depuis 2 ans.”

Alan a  commencé à répertorier des sites sur une carte (voir ci-dessous) mais certains sont gardés secrètement, principalement pour des raisons de protection de l’environnement.

ROCK THE OUTDOOR, la culture parapente

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