Pourquoi Laureen Leemans a choisi l’Artik 4 et la Skypper?

Pourquoi Laureen Leemans a choisi l’Artik 4 et la Skypper?

Laureen Leemans, 19 ans, pratique le parapente depuis 4 ans. Son père parapentiste, elle a appris à voler à Plaine Joux (Passy) en 2012 et a son brevet de pilote confirmé depuis 2014. Elle est rentrée en Equipe de ligue Rhône Alpes en Octobre 2014. Elle prépare actuellement un DUT Technique de commercialisation au Bourget du Lac au Cesni (Centre d’étude pour sportifs nationaux et Internationaux). Elle a obtenu le Statut Espoir de Haut Niveau et est rentrée dans le Team Sup’air en Novembre 2015. Elle effectue en moyenne 150 heures de vols par an.
Son matériel : NIVIUK Artik 4 23m2 / SUPAIR Skypper tS / FLYMASTER Nav SD
Ses partenaires/sponsors : CDVL74 / SUP’AIR

Ma progression a été assez rapide, mais tout en respectant l’ordre des choses. Je suis passée d’une GIN Bolero EN-A à une GIN Sprint EN-B puis SKYWALK Chili 3 EN-B et pour finir, sur une NIVIUK Artik 4 EN-C.
Mon entrée dans le circuit compétition* (cross-country) s’est faite en Mars 2015 avec une Chili 3 EN-B.

Ce que je recherchais dans une EN-C et pourquoi ai-je choisi l’Artik 4 ?

Je recherchais une aile accessible, une aile que je suis en mesure de piloter dans n’importe quelles conditions, que ce soit du petit thermique, en turbulence ou hors domaine de vol, une aile avec laquelle je puisse progresser en toute sécurité, une aile qui ne me fasse pas stresser à la moindre turbulence ! Une aile avec des meilleures plages de vitesse, même si, sur les dernières B+, la différence n’est pas énorme.

Lors de l’essai de la NIVIUK Artik 4, j’ai eu pour la première fois un vrai « coup de foudre » pour une aile. C’était sur le site d’Aiguebelette en Savoie et le plaisir a été immédiat.
Pour le thermique, le virage est précis et l’on peut facilement jouer avec les basses vitesses. Comme l’a déjà dit Kate Baker lors des tests, l’Artik fonctionne très bien en utilisant l’accélérateur. Les poignées sur les C permettent de piloter avec précision.

Je ressors récemment d’un SIV où j’ai pu travailler, 360 sorties chandelle, wings over, auto-rotation, décrochage, vrille : ce fut une confirmation, cette aile est faite pour moi.
Elle transmet énormément d’informations tout en restant plutôt safe, elle est parfois nerveuse lors d’une manœuvre car elle ne cherche qu’à revoler.

J’ai trouvé la voile qui me correspondait et je compte bien passer mes deux prochaines saisons avec celle-ci.

* Laureen Leemans a fini 2è au championnat de France Jeunes 2015

Pourquoi ai-je choisi la SUPAIR Skypper ?

Je recherchais un cocon pas trop lourd, ayant quand même un poids suffisant pour être dans la bonne fourchette de l’Artik. Ayant quelques problèmes de dos, j’étais à la recherche d’une sellette capable de bien me maintenir le dos avec en plus une bonne protection dorsale.
Préférant voler plutôt en position semi-assise que couchée, je voulais un bon maintien quand je replie ou enlève les jambes du cocon. C’est pourquoi j’ai privilégié alors les sellettes avec des plateaux d’assise.
Après avoir volé une saison sous une ADVANCE Impress 2+ trop grande et une saison avec une GIN Génie lite plus légère (quelques petites kilos en plus me font pas de mal), j’ai donc trouvé le bon compromis avec la SUP’AIR Skypper.
Elle est dotée d’un bump’air (mousse bag) qui recouvre tout le dos, ce qui m’a permis de me sentir bien maintenue et bien protégée. Le plateau d’assise me permet de garder une bonne position lorsque j’enlève ou replie les jambes sous le cocon. C’est une sellette très stable donnant beaucoup d’informations.

Ayant toujours beaucoup d’affaires, j’avais dans le passé souvent les coutures de la poche qui craquaient ! Avec cette sellette, plus aucun souci, tout rentre dans la poche dorsale, c’est bien pratique. Quand j’ai encore deux trois affaires en plus et ne me lestant pas, il y’a encore la poche pour ballast de 5L sous l’assise.
Les réglages sont faciles et précis.
J’arrive à rentrer et sortir du cocon très facilement. Il tient chaud et le cockpit intégré permet de ne pas laisser l’air passer et permet une bonne visu sur les instruments de vols.

C’est une sellette que je recommande vivement aux pilotes recherchant à la fois simplicité, confort et performance !

Quoi dans les poches de la sellette?

J’ai souri quand Laureen a parlé de beaucoup d’affaires à faire craquer les coutures de la poche de sa sellette. J’ai pensé au sac des filles souvent bien rempli… Pourtant Laureen n’a jamais de “sac dans la vie normale” :  “Tout rentre dans mes poches mais quand j’arrive au parapente, je suis full, j’ai 15000 vêtements car j’ai peur d’avoir froid puis, au final, il fait chaud. J’apporte aussi à manger, mes tongues…”

Championnat de France Jeunes 2015
Constance Mettetal (3) – Méryl Delferriere (1ère) –  Laureen Leemans (2è)

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