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“We shift” ou changer d’attitude avant qu’il ne soit trop tard

“We shift” ou changer d’attitude avant qu’il ne soit trop tard

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Le parapente est comme une feuille dans le vent

Quand on a un accident grave, on emporte tout le monde avec nous, ses proches et ses amis. Je suis tombé de haut : aujourd’hui je sais que je suis fragile, qu’il faut que je reste humble, calme, sérieux. Cela m’a permis d’adopter une attitude positive dans plein des situations, d’arrêter de courir derrière des fantômes.

Tom de Dorlodot

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“La première fois, lorsque mes pieds ont quitté le sol une demi-seconde, il y a eu un déclic”

Un déclic qui a “façonné la vie” de Tom Dorlodot durant ses quinze dernières années en vivant des aventures extraordinaires à travers le monde, souvent extrêmes. Avec le projet Search Projects qu’il partage avec Horacio Llorens et Paul Guschlbauer, ils se donnent comme objectif chaque année de chercher les endroits les plus reculés et incroyables dans le monde, poussant un peu plus loin à chaque fois leurs challenges.

Je suis passé à travers plein de situations et à chaque fois, cela s’est bien passé et, à force de repousser les limites, il arrive un moment où on va trop loin.

Quand on vole, on est dans l’instant présent, on déconnecte complètement. On est carrément insignifiant, on dépend des éléments, du vent, de la météo, on commence à réfléchir comme un oiseau. Le parapente est comme une feuille dans le vent. Quand les turbulences rentrent, on se fait secouer. Quand un nuage se développe et qu’on se fait aspirer, on est tout petit. On donne l’impression de n’avoir jamais peur mais on a peur tout le temps.

Tom a souvent frôlé les limites du “possible en parapente” et finit par se faire très mal en Juillet 2014.

Avec sa soif d’aventure et de “recherche d’intensité”, Tom a souvent frôlé les limites du “possible en parapente”. Il a eu de nombreux accidents qui ne l’ont pas stoppé dans ses projets mais son accident grave lors de son tour de l’Adriatique “Adriactic Circle” l’a vraiment bouleversé et a changé sa vision de vie d’athlète.

Faut-il toujours un grave accident pour changer sa vision et sa pratique du parapente ?

Son témoignage fait réfléchir. En effet, nous, parapentistes, sommes un peu comme Tom. En effet, si nous n’avions pas cette aspiration à jouer avec les éléments, à se surpasser, nous ne pratiquerions pas un sport extrême comme le parapente. Qui n’a pas déjà dépassé ses limites ou ne s’est pas déjà trouvé confronté à une nature hostile ?

Combien de fois avons-nous pensé qu’un dieu du ciel existait pour nous, nous sauvant in extremis d’une situation catastrophique dans laquelle nous nous étions engagés plus ou moins sciemment. Il faut avoir avoir à l’esprit, qu’en sport extrême, la faute appartient toujours à l’individu et non à la Dame Nature.

Il faut avoir avoir à l’esprit, qu’en sport extrême, la faute appartient toujours à l’individu et non à la Dame Nature.

ROCK THE OUTDOOR, la culture parapente

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