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Hugues, moniteur de parachutisme, wingsuiter mais très parapente aussi !

Hugues, moniteur de parachutisme, wingsuiter mais très parapente aussi !

Hugues Orlianges, 29 ans, moniteur de parachutisme depuis 2010 habite à Guéthary dans le pays basque : “J’adore cette région magnifique et super pour pratiquer tous les sports qu’on veut : mer, montagne, le terrain de jeu est incroyable. L’été, je vis dans mon van et, l’hiver, je pars à l’étranger pour travailler. Je prends énormément de plaisir à être en l’air avec les élèves, les copains et la famille et surtout cela me permet d’avoir plein de temps pour moi. Je travaille environ 150 jours par an depuis que j’ai eu mon diplôme”.
Hugues n’a pas fait d’initiation parapente en école mais on lui pardonne vu son niveau aujourd’hui. Il passe une bonne partie du temps qui lui reste à vadrouiller pour voler en parapente, faire du paralpinisme, de l’escalade ou “juste surfer et chiller chez moi au pays basque. J’ai toujours un bon pote ou ma copine pour partir à l’aventure et c’est ce que je préfère dans tous ces sports, les personnes avec qui je partage ces superbes moments“.

Quand as-tu commencé le parapente ?

J’ai fait mon premier vol en parapente accroché à la boule de remorquage de la Golf d’un pote moniteur sur la zone de parachutisme de Saumur un jour de mauvais temps. J’ai réellement commencé le parapente en 2008 avec un treuil en ascensionnel sur la même zone. J’ai toujours adoré le “sous voile” en parachutisme. J’ai fait pas mal de voile contact, une discipline qui consiste à former des figures en s’accrochant à plusieurs parachutes ouverts.

Le parapente m’a toujours fait rêver. J’étais curieux de voir comment volait un parapente et ça m’a plu dès le premier vol. J’ai tout de suite acheté une sellette et une voile Serenis de chez Caliptair d’occasion (pas cher). J’ai appris à voler sur la dune du Pyla et sur les spots de soaring de la côte basque. J’ai dû faire une centaine d’heures en soaring avant d’aller faire mes premiers vols derrière chez moi sur les collines puis dans les montagnes.

Quels types de vols et combien d’heures aujourd’hui ?

Je n’ai pas d’idée précise sur le nombre d’heures que j’ai passées en vol. Je fais du parapente tout au long de l’année, du cross, de l’acro, du waga, seul ou en biplace, à hauteur d’une centaine d’heures par an depuis 2008.

Peux-tu nous parler de ton parcours acro ?

Je n’ai jamais fait un stage ou pratiquer sur une école de parapente à l’exception de quelques vols ou je rendais visite à des copains sur leurs spots. J’ai donc appris en grande partie tout seul, souvent de mes erreurs et par chance sans jamais me faire mal. Quand j’ai commencé plus sérieusement l’acro et que je me suis mis à voler souvent à Organya, Tim, Gaëtan et Théo de l’Equipe de France ont été super cools avec moi en me filant plein de conseils. J’ai appris énormément grâce à eux et je leur en suis très reconnaissant. Je me suis vite régalé à jouer avec mon aile et ils m’ont évité plein de galères je pense !

Tu pratiques plusieurs sports : parachutisme, wingsuit pour ne citer que les aériens. Quelle est la place du parapente ?

J’ai redécouvert le parapente en commençant l’acro. Je me suis rendu compte que c’était clairement l’aboutissement de tout ce que j’avais fait pendu sous une voile. Jouer en 3D avec mon aile, ces sensations de fluidité quand tout se passe bien, les accélérations violentes, les manœuvres précises… un terrain de jeu et des axes de progression sans fin.

Le parapente est une passion vraiment intense. Cette activité occupe une place importante dans ma vie. C’est le premier sport que j’ai vraiment appris sans être encadré, limité, bridé etc. Pour moi qui aime être en l’air, c’est ce qui me procure le plus la sensation de liberté. J’aime prendre de la hauteur, me balader, faire des figures pour redescendre ou juste regarder le paysage et la beauté de la nature. J’aime autant décoller tout seul dans un coin perdu que sur les spots plein de monde où tu te retrouves les uns contre les autres dans les thermiques.

J’adore l’acro mais je crois que ce que je préfère le plus c’est faire des biplaces avec la famille et les amis. Que se soit en soaring ou en cross, être en l’air avec quelqu’un que j’aime et partager ces moments de liberté totale me procure énormément de plaisir ! En surf, c’est pareil, mes plus beaux souvenirs sont sur de belles et longues vagues au Maroc à deux sur un surf tandem avec ma copine ou mon petit frère.

J’adore aussi emmener les potes qui veulent sauter du parapente, le challenge de les monter le plus haut possible et ensuite les larguer dans une manœuvre dynamique. J’ai fait mon premier biplace avec mon petit frère accroché à moi sous une Bright dans les Pyrénées et depuis ce jour la seule chose qui me motive à voler seul c’est pouvoir engager plus et voler plus agressivement.

Où voles-tu principalement ?

Je vole principalement au Pyla, sur la côte basque, à Organya, Verel, Annecy, Saint Hilaire et à Saint Leu à la Réunion. J’ai peu voyagé pour le parapente mais j’ai toujours mes ailes avec moi et je vole dès que je peux. C’est d’ailleurs principalement comme ça que je me vois pratiquer dans le futur. Débarquer quelque part pour surfer ou grimper et découvrir au passage un sport de soaring vierge toute l’année ou un spot où je vais pouvoir faire quelques manœuvres d’acro dans un paysage inconnu la veille.

Bref, tu es un aventurier qui dispose de nombreux moyens pour pouvoir prendre du plaisir en l’air un peu partout

Oui, j’adore l’aventure et le parapente est un sport qui s’y prête parfaitement.
Quand j’arrive quelques part, je regarde systématiquement où je peux aller faire un saut de base ou décoller en parapente.
J’ai la chance de pouvoir dédier presque autant de temps que je veux à ce sport et j’en profite. C’est mon envie de pratiquer d’autres sports qui me limite. Je consacre aussi beaucoup de temps au surf, la grimpe et le base surtout en wingsuit depuis deux ans. Ce qui me donne le plus envie en ce moment en dehors du parapente, c’est le surf et faire des combos grimpe et base.

En parapente, j’ai envie d’approfondir les combos monter en volant et redescendre en sautant en base ou en speed riding… Le coté multi-activités et aventure du parapente m’attire vraiment et j’ai envie d’en faire plus comme ça.

Prévois-tu de faire des compétitions ?

Je n’ai jamais fait de compétition en parapente. J’aimerai bien en faire que se soit en cross ou en acro. Pour progresser mais aussi pour passer du bon temps avec les copains acrobates. Un jour viendra peut être !

Quels sont tes projets, tes délires ? Tu m’as parlé de l’Infinity Tumbling en biplace !

Juste continuer à me faire plaisir un max en parapente quelque soit le moyen, mon plus gros kiffe serait de faire de l’Infinity Tumbling avec mes frères et ma copine en biplace. Juste par ce que ça me ferait trop marrer ! Et cela a plus de chance d’arriver qu’une inscription à une compétition !

Quel est ton matos ?

Coté matos, je vole avec une GRADIENT Awax XC2 pour faire du cross, de l’acro en grande voile et du soaring… J’ai les mêmes perf qu’une B (quoique moins maintenant) mais je suis les copains quand même et c’est excellent pour la dune. Mon biplace est un Bi-Golden 2. Pour l’ acro, j’ai eu une U-TURN BlackOut en 20, puis une AirG Emilie 18, une ADVANCE Omikron 18 et maintenant j’ai une Emilie 17 grâce à la team de chez AirG qui est super cool et dynamique.

J’ai des sellettes Supair pour toutes les activités (vol montagne, acro, cross ou biplace).
Dans tout le matos que j’ai, mon Emilie de chez AirG est la seule voile que j’ai réellement choisie pour ses qualités. Elle a de l’énergie mais elle est facile à voler. C’est la voile qui me permet de profiter et de réaliser le plus de figures sans passer toute la saison à m’entraîner. Le reste de mon matos ne sont que de bonnes occasions.
Je fais aussi du speed riding et speed flying avec une SWING Mirage RS en 8.5. Et côté parchustisme, je vole avec des voiles Performance Designs pour les sauts d’avion et de base et j’ai des wingsuits Squirrel.

La page Facebook d’Hugues Orlianges

ROCK THE OUTDOOR, la culture parapente