Quand l’activité parapente aide à la concentration de l’hyperactif
Photo ci-dessus : Félix avec Jean Baptiste Chandelier à la Coupe Icare
Le syndrôme de l’hyperactivité (déficit de l’attention) se caractérise par des troubles dont les principaux ne sont pas forcément l’hyperactivité motrice mais plutôt un déficit de l’attention et une impulsivité.
Jonathan, 24 ans, du club Speedbelles Air (Maurienne), est un hyperactif déclaré à 14 ans. Il a commencé le parapente en 2014 et a constaté que l’activité lui permet de canaliser sa concentration : “un hyper actif présente des troubles au niveau de la concentration. L’hyperactif peut être brutal et très peu de choses le canalisent. L’activité du parapente parvient à me calmer, notamment en travaillant les points de repères dans l’espace. Le parapente m’oblige à me concentrer certainement parce que c’est une activité qui m’intéresse. Du coup, mon projet a été de faire des analyses avec des médecins spécialistes et de leur montrer le bien fou que produit ma nouvelle activité et leur prouver que ça peut calmer l’hyperactivité”.
Comment s’est passé ton stage d’initiation?
Le stage s’est bien déroulé grâce à Philou de l’équipe Parapente Airline (école de la Toussuire) mais c’était très fatiguant sur le dernier jour.
Arrives-tu à garder ta concentration avant et pendant le vol? La concentration se met en place à partir du moment où je suis installé dans la sellette. Oui, c’est vrai, c’est pas facile pour moi de rester concentré en vol.
Cette année, tu as une quinzaine d’heures de vol. Penses-tu pouvoir voler tout seul? J’éviterai toujours d’aller voler seul et si je décide de le faire, je volerai lorsque les conditions aérologiques seront adaptées à mon niveau.
Est-ce que les gens autour de toi sont là pour t’aider et te conseiller? Oui, et Philou de l’école me conseille pour la météo par rapport à mon niveau.
Jonathan à Saint Hilaire du Touvet
Le petit mot de Philou de l’école Parapente Airline
“Ce qui m’a surtout impressionné chez Jonathan, c’est son feeling qui doit aussi venir des autres sports qu’il pratique. Il fonctionne beaucoup à l’instinct et il s’en sort plutôt pas mal. C’est un défi pour moi de le mener à son plus haut niveau et de ses capacités. J’aime enseigner et voir mes stagiaires tous différents progresser et voler de leurs propres ailes, ce n’est que du bonheur!”.
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