Essai de l’aile ICARO Pica par Stéphane Henry (EN A)
source photo ci-dessus : icaro.com
Stéphane Henry est le responsable de l'école Haut les Mains qui se situe à Barrême dans les Alpes de Haute Provence, non loin de saint André Les Alpes. Distributeur de la marque ICARO, il est normal qu'il ait essayé l'aile de début de gamme. Voici ses impressions.
L’aile ICARO Pica, la polyvalence et le plaisir
Il est 11h du mat, sur un matin brumeux barrêmois en plein mois de Décembre, le facteur sonne, elles sont là les 2 ailes ICARO Aquila et la Pica. Je m’empresse d’ouvrir les cartons pour mater le matos, je sors la Pica de son sac de compression qui m’a quand même l’air un peu petit, surtout pour des élèves en initiation ou le pliage s’avère certaines fois un peu chaotique.
C’est parti pour une « miège » de parapente avec la PICA. Nous appelons un chauffeur bénévole pour l’après midi et nous voilà partis entre amis sur le site de Lieyes de Barrême.
Aile dépliée
Une fois sur le déco, la voile dépliée je peux observer la finition sans faille et habituelle du constructeur ICARO. Découpe du tissu impeccable, coutures nickel et les galons petits mais très propres.
Prévol
Lors de la prévol, le faisceau d’élévateur 3 lignes se démêle très bien, le cône de suspentage est épuré, des scratchs sont présents pour vider l’aile. Les caissons du bord d’attaque ont l’air petit pour ce type de parapente, le design est fun.
Décollage
Casque sur la ganache, je m’attache à la sellette sup’air XC 2, merci le piou. Petite brise de face 5 Km/h sur le nez, je suis dos voile, elle monte doucement, progressivement sans aucun point de blocage. Une fois sur la tête la tempo est une formalité, quelques pas allongés pour la course d’envol, mon corps en appui sur la ventrale, une sensation de prise en charge légèrement tardive.