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ACTUALITES

27/06/2019

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METEO EXCEPTIONNELLE

150 parapentistes ont réalisé leur rêve : atterrir au sommet du Mont Blanc

Photo : Stéphane Boulenger

Pendant que les athlètes de la Red Bull X-Alps souffraient de la chaleur dans le Sud de la France, ne parvenant même pas à tenir en l’air, 150 parapentistes, décollant de Plan Praz, ont atterri au sommet du Mont Blanc.

ROCK THE OUTDOOR a récolté des témoignages de cette journée qui restera mémorable dans les annales du vol libre. Tous nos remerciements à ces pilotes qui ont permis de réaliser cet article. Découvrez leurs vidéos, leurs photos, leurs réactions et les récits de 3 pilotes qui n’en reviennent toujours pas.

A lire absolument, le coup de gueule d’Antoine Girard très en colère devant les pilotes qui ont risqué leur vie ce jour-là : “Mon coup de gueule n’est pas pour blâmer certains pilotes mais pour alerter. Je veux juste que les pilotes soient au courant des risques pour pouvoir les estimer.” ROCK THE OUTDOOR a d’ailleurs été sollicité par des spécialistes en vue de produire un article décrivant tous les risques de la pratique du parapente en haute montagne.

Photo : Bertrand Chol

Source photo : Roland Wacogne (cliquez sur la photo pour visualiser la photo haute définition)

Des plafs à plus de 5500 mètres !

La journée du 26 juin était annoncée fumante. Certains ont essayé “d’étouffer l’affaire” les jours précédents afin d’éviter une sur-fréquentation sur le déco de Plan Praz mais surtout au sommet du Mont Blanc. Selon les dires, 300 pilotes ont rejoint le déco de Plan Praz le 26 juin. Pour les non-expérimentés aux vols de haute altitdude, il s’agissait de profiter des conditions exceptionnelles annoncées, et pour les pilotes entraînés et qui rêvent de ce vol mythique, tenter d’atteindre le sommet du Mont Blanc et pourquoi pas y atterrir.

Prudents ou pas, entraînés ou un peu moins, 150 pilotes environ ont atterri sur la crête. Les derniers avec un peu plus de difficultés sans doute, le sommet étant sérieusement encombré en fin d’après-midi (voir les vols déclarés à la CFD).

Une journée exceptionnelle, magique… mais certains pilotes étaient loin d’imaginer tous les risques qu’ils ont couru en posant au sommet. Beaucoup en ont pris conscience en posant et en décollant lamentablement. Ce n’est pas parce qu’on assure déco et posé sur pente herbeuse qu’on saura maîtriser dans un autre univers, celui de la haute montagne. Poser aussi haut nécessite d’être équipé et d’avoir de l’expérience en haute montagne. Heureusement pour eux, moniteurs et guides de haute montagne se trouvaient là aussi…

Vol de Denis Cortella, Max Jeanpierre (Kortel Design) et Julien Serré. Denis a posé car il était équipé et avait du matos plutôt léger et facile alors que Max est resté en l’air parce qu’il volait avec une voile et une sellette de compétition.

Le vol de Nicolas Plain

Le posé au sommet du Mont Blanc de Ludovic Maitre

Atterrir, c’est risqué. Et réussir à redécoller, c’est mieux sinon très mauvais plan

Atterrir en haute altitude n’est pas à prendre à la légère. Déjà, il faut savoir poser correctement sur une pente raide. Et être capable d’apprécier les risques d’un atterrissage dans la neige (molle, glacée…). Seuls, les expérimentés peuvent apprécier et en mesurer les risques. On déplore la mort d’un parapentiste qui aurait, selon le Dauphiné Libéré, raté son décollage. En fait, il aurait atterri sur le versant italien trop bas sur la glace. Nos adressons toutes nos condoléances à sa famille et à ses proches.

Et une fois posé, si les conditions ne permettent pas de redécoller, le retour ne peut se faire qu’à pied, d’où l’obligation d’être équipé (chaussures de montagne, vêtements chauds, couverture de survie, eau, barres énergétiques….). On a vu un pilote fouler la neige en tongues mais, en vérité, celui-ci était très bien équipé (tongues emportées dans la sellette pour faire une photo en relation avec à le grave problème du réchauffement climatique – voir la vidéo de Nicolas Plain traitant ce sujet ci-dessous). Mais combien de pilotes étaient-ils vraiment bien équipés ?

Le posé au sommet du Mont Blanc de Lawrence Olry
Lawrence, 29 ans, est originaire de Labaroche (à côté de Colmar 68). Il pratique depuis 10 ans et est moniteur à l’école Cumulus (Oderen 68) depuis 4 ans.

Roland Wacogne, habitant dans l’Eure (voir son vol), avait remarqué ce créneau depuis la Normandie et a fait le voyage exprès. Il en a tiré la leçon suivante : “Ne poser là-haut que si on est certain de pouvoir redécoller. J’ai bien cru ne pas y parvenir. Avec l’altitude, la fatigue, l’aile pointue, j’ai bien cru ne pas y arriver. Merci à ceux qui m’ont aidé, sans eux, j’étais mal car pas équipé pour redescendre.

Faute de vent, de nombreux pilotes ont rencontré des difficultés pour décoller, la neige étant un nouveau paramètre à prendre en compte. Heureusement, ils ont pu bénéficier de l’aide d’une dizaine de pilotes pros qui ont attendu que tous les pilotes aient décollé avant de partir à leur tour : “J’étais crevé mais j’ai bien préparé la voile, et au moment où j’étais presque prêt, Michel Cervelin, moniteur connu au Maroc, m’a coaché. Cela a m’a donné plein d’assurances, surtout que un ou deux avaient raté leur gonflage” témoigne José Rouzaud. “Du coup, je savais que, si il y avait un truc, il m’aurait stoppé. Elle est bien montée, Michel m’a dit qu’elle était belle, de garder de la tempo. J’ai super bien décollé ! ” – (voir son récit ci-dessous). José a préféré ne pas tarder : “Je n’ai pas traîné au déco, j’ai fumé une clope (lol), donné du coca à un qui était fatigué.Je savais qu’il ne fallait pas trop attendre. A cette altitude, si les conditions sont bonnes, il faut y aller”.

En effet, on imagine que beaucoup de parapentistes ont puisé fort dans leur capital mental : se décider, monter, imaginer une bonne route, gérer un vol de haute altitude (relâchement, respiration…) et se concentrer pour assurer un atterrissage correct et pas trop nul devant la tribune des spectateurs… Comment assurer dans une situation inconnue après avoir épuisé toute sa réserve mentale ?

Lisez le coup de gueule d’Antoine Girard dépité par ce spectacle calamiteux (voir encadré ci-dessous)

Simon Adam, Cousinet Sylvain, Théo Bouniol avec Antoine Girard (en jaune), le recordmen d’altitude en parapente (plus de 8000 m dans l’Himalaya) – photo transmise par Théo Bouniol (veste OZONE)

Le vol du Mont Blanc n’est pas un vol anodin

Le vol du Mont Blanc est réservé aux pilotes bien entraînés, dotés d’une expérience suffisante en haute montagne (en vol et à pied). Tous ceux qui ont réalisé ce vol pour la première fois en sont certainement  conscients aujourd’hui.

Alain, surpris par la carence d’informations et de compétences de certains pilotes pour ce type de vol nous a adressé ce message : “Le vol était facile donc pas un exploit mais je pense qu’il serait bien de faire un article complet sans polémique sur la prévention des dangers sur ce type de vol : matériel à utiliser en cas d’impossibilité de redécoller, minimum d’entrainement physique à avoir, ne serait ce que pour rester lucide après plusieurs heures passées à plus de 4000 m d’altitude. J’étais sidéré de voir des pilotes se jeter très bas sur le versant italien dans une zone qui parait engagée, enrouler dans tous les sens à 50 dans le thermique et avec un pilotage approximatif.

Puis il y a eu cet accident dramatique (voir l’article du Dauphiné Libéré) de ce pilote posé trop bas et qui a glissé sur la glace, je dirai comme à chaque fois, plus jamais ça… Si on pouvait tout faire pour éviter que ça se reproduise, ça éviterait les drames et les interdictions qui sont en train de se mettre en place et donnerait une image sérieuse de notre activité.

Produire un article, un dossier certes (en préparation), mais rien ne remplacera un stage auprès de moniteurs guides de haute montagne pour sensibiliser le parapentiste à ce type de vol (ex Cime et Ciel, Alpwind…)

Interdiction de se poser au Mont Blanc par arrêté municipal

Dans quelques jours, le vol autour du Mont Blanc sera interdit (juillet et aout), afin de ne pas gêner les secours en période estivale. Mais, face à la sur-fréquentation de la journée de Mercredi, les mairies de Chamonix et Saint-Gervais ont pris des dispositions…

Jeudi et vendredi, les militaires de la brigade de Chamonix se rendront à Planpraz entre 11 h et 14 h afin de sensibiliser les parapentistes sur l’interdiction de se poser au sommet du Mont Blanc (voir l’arrêté municipal). Ce dispositif a été mis en place du fait de la sur-fréquentation et du manque d’équipement adapté à la haute montagne. Il est dit que les parapentistes amateurs seront davantage ciblés. Source : Dauphiné Libéré

Le coup de gueule d’Antoine Girard

Trop peu de pilotes avaient conscience du danger, un vrai miracle qu’il n’y ait eu qu’un seul mort (ce qui est déjà beaucoup trop)

J’ai posé au sommet du Mont Blanc (4810m), le toit le l’Europe, avec plein de copains et une partie de la famille parapentiste ! Super journée qui, pour moi, a été gâché par de nombreuses personnes inconscientes ; trop de stress à les voir évoluer et risquer autant leur vie.

J’ai une certaine expérience dûe à mon passé de la gestion du parapente en altitude et de l’alpinisme. J’y ai appris beaucoup de chose à travers mes différentes expéditions. Voici ce qui m’a fait vraiment peur.

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Le premier problème l’hypoxie : on se sent rapidement superman et le niveau de réflexion est au plus bas (un peu comme l’alcool). La prise de décision de façon sensée est très fortement altérée. Résultat : les posés ont été catastrophiques. Je ne parle pas de ceux qui se sont cratérisés dans la neige sur le plat sommital, ou les posés vent de cul ou encore ceux qui ont fait un roulé-boulé dans les zones plates.

Le posé au sommet à tout prix a beaucoup pardonné cette fois-ci, c’est assez rare en montagne. Sous le sommet,… avec quelques centimètres de neige en moins ou de la neige un peu moins consistante, tous seraient morts !

Je parle uniquement de ceux qui se sont vraiment mis en danger, ceux qui ont raté le posé au sommet et qui, au lieu d’aller rechercher le thermique qui monte à 5500m pour essayer de poser à nouveau correctement, ont pris la décision de poser à tout prix ! Du coup, ils se sont écrasés à 10, 30 ou 50 m voire 100 m sous le sommet au milieu des crevasses dans des pentes raides et sans aucun matériel ou expérience alpine ! Ils ne doivent la vie qu’au fait que la neige était particulièrement molle pour les retenir de ne pas glisser. Quelques centimètres de neige en moins ou de la neige un peu moins consistante et tous seraient morts ! La neige était parfaite mais ce n’était pas possible de le savoir avant d’atterrir.

Beaucoup sont restés paralysés une fois posés, impossible de bouger ou de remonter sans risquer de chuter dans cette pente. Heureusement des guides étaient au sommet et ont passé plusieurs heures à faire des secours au risque de leurs vies.

Je ne mets pas en cause ceux qui ont eu la présence d’esprit d’aller poser 50 m plus bas sur l’arrête sud qui était sans risque ce jour. La photo parle d’elle-même…Le posé au sommet à tout prix à beaucoup pardonné cette fois-ci, c’est assez rare en montagne.

Une fois posé, il faut encore être capable de redécoller ! Je ne pense pas que plus de 50% des pilotes avait conscience de la difficulté de décoller à presque 5000m.

Il est difficile de courir à 5000 m et encore plus dans de la neige molle. Pour palier au problème, il faut soit avoir une marge suffisante de technicité en parapente avec du matériel adapté (voile et sellette light qui permet d’être beaucoup plus alerte), soit prévoir le matériel et avoir la compétence pour descendre à pied.

La phase du décollage a été critique pour nombre de pilotes, beaucoup ont eu besoin d’assistance

La phase du décollage a été critique pour nombre de pilotes, beaucoup ont eu besoin d’assistance afin d’arriver à décoller et d’autres s’en sont sortis uniquement par miracle en se jetant dans le trou. Je ne parle pas de ceux qui ont mis 2 ou 3 décos pour décoller en toute sécurité, mais de ceux qui se sont jetés dans le trou sans aucune maîtrise. J’en ai vu plusieurs, la voile complétement de travers, se jeter dans les pentes raides… Encore une fois, ce sont les guides qui ont limité la casse en allant chercher les inconscients ou les volontaires sur le décollage qui ont fait de leur mieux pour aider à décoller.

Ne vous laissez pas tromper par les images, le côté rassurant ! La majorité des pilotes était soit préparé avec du matériel adéquat, soit avait une marge de niveau pour rester en sécurité. Aucun des pilotes que l’on a pu voir en claquette et short au sommet n’a volé avec ce matériel ! Il était dans la sellette dans le but de le sortir au sommet pour faire des photos afin de dénoncer le réchauffement climatique (difficile de mettre dans la sellette en plus le parasol et la serviette !)

Un bon tiers n’avait rien à faire au sommet du Mont Blanc

La majorité des pilotes avait le niveau requis ou le matériel nécessaire mais un bon tiers n’avait rien à faire au sommet du Mont Blanc et, surtout, trop de pilotes n’avaient aucune conscience des vrais risques. Le dénouement est finalement presque heureux en comparaison de ce qu’il pouvait arriver : un seul accident mortel. Mais c’est un accident de trop qui m’attriste profondément. Les conséquences de la journée auraient pu être beaucoup plus lourdes.
Je suis contre tous les interdits et, par conséquent, je ne peux pas soutenir le choix d’interdire le posé au Mont Blanc… Je suis pour la prise de conscience de chacun avec une responsabilité personnelle consciente. Mais, sincèrement, quand je vois la méconnaissance d’autant de pilotes, je prends peur et je comprends cet interdit. C’est triste de s’interdire une si belle chose à cause d’une minorité de pilotes. Peut-être faut-il travailler plus sur la prévention ? Je ne sais pas, mais le posé au sommet à tout prix de trop de pilotes me fait froid dans le dos.

Sur ma dernière expédition, le survol de l’Aconcagua (6962m), je voulais poser au sommet. Je ne l’ai finalement pas fait car j’estimais ma marge de sécurité trop maigre.

Pourtant le sommet est grand, plat et les décollages sont présents de tous les côtés. En comparaison au posé de nombreux pilotes sur le Mont Blanc, j’avais une marge plus que confortable ! Mais doit-on risquer notre vie pour son propre égo ? C’est être vraiment égoïste ! Que penser des secouristes qui la risquent aussi, de la famille qui auront des plaies irréparables ?
Cette journée qui aurait dû être du pur plaisir ainsi qu’une fête du parapente s’est trouvée entâchée par le comportement de trop de pilotes. Je suis désolé mais je me sens obligé de pousser mon coup de gueule.

Je vais essayer d’oublier tout ça et de continuer à diffuser des belles images de cette journée car ce fut tout de même une journée magique pour les yeux.
Beaucoup de copains et de pilotes, qui me sont inconnus, ont renoncé à poser et ont su s’écouter; ce sont eux qui avaient raison, ce sont eux qui feront de vieux pilotes un jour. D’autres étaient stressés au sommet uniquement par conscience du risque, cette conscience qui permet souvent de rester en vie. Ce sont ces rares comportements qui m’ont légèrement rassuré sur le fait que tous les hommes ne sont pas dirigés uniquement par l’égo. Du moins, pas tous !

Bon vols à tous – Antoine Girard

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Le récit du vol parapente au Mont Blanc d’un jeune pilote : Théo Bouniol

Théo BOUNIOL, 21 ans a commencé le parapente il y a 6 ans.

Une journée magnifque partagée avec des personnes géniales dans des conditions idéales. Je pense que ce vol restera à jamais dans ma mémoire.

Décollage à 11h40 dans les premier du groupe pour éviter de se retrouver en difficultés pour monter. Montée très rapide car il nous a suffit que de quelque minutes pour aller au plaf à 3160m. Quelques minutes d’attente pour voir les décisions que prenaient les autres et réfléchir à ce que nous allions faire…

Et c’est parti, première transition sur le mont Lachat où nous refaisons un petit plein à 3070 m pour ensuite sauter sur l’arête de Bionnasay et nous montons jusqu’à 3700 m. Les premiers parapentistes partent en Iltalie sur les faces sud. Moi, sur le conseil de mon père, je m’abstiens et pars faire une magnifique ballade sur les Dômes de Miage.

Retour sur l’arête de Bionnassay où je refais le plein. Là, à la radio, j’entend 4700 m en Italie sur les faces sud. Je me dis ce serait trop bête d’être allé jusque là et de ne pas faire le sommet. Je me lance donc dans l’inconnu avec une certaine appréhension et une grosse pensée pour Hélène Ménoni (qui était ma monitrice de parapente au lycée décédée en parapente en 2015, avec, elle aussi, l’objectif de faire le Mont-Blanc).

Après une longue transition jusqu’au thermique, je remonte doucement jusqu’a 5038 m, histoire de dépasser les 5000 m. Je ne savais pas encore si j’allais poser mais la cinquantaine de parapentistes qui y étaient déjà m’ont permis de prendre la décision.

Et me voilà posé à 14h30 sur le Mont-Blanc, le toit de l’Europe, avec un sentiment de joie immense. Félicitations, photos et discussions… Je ne tarde pas trop à décoller car le vent est nul, la neige un peu trop molle et la fatigue de l’altitude se fait sentir. S’en suit le plus long plouf que je n’ai jamais fait : 50 minutes du sommet du Mont Blanc en passant par l’Aiguille du Midi, pour enfin retourner dans la vallée de l’Arve et me poser à Chedde. Après toute l’équipe arrivée, j’ai dû payer ma tournée car j’étais le plus jeune du groupe. Une journée magnifique partagée avec des personnes géniales dans des conditions idéales. Je pense que ce vol restera à jamais dans ma mémoire.

Le récit du vol parapente au Mont Blanc de Noé Devey

La journée était prometteuse, personne n’avait de doute sur les conditions du jour. Il y avait même des personnes des 4 coins de la France qui ont posé quelques jours pour profiter de la journée.

Décollage dans le début du créneau, j’ai essayé de suivre Rémi Bourdelle de la Team Chamonix avec qui j’avais planifié l’itinéraire et la journée. Il se jette avec son Enzo 3 après le Génépi où tout le monde se fait descendre, c’était le seul point bas du jour. Une fois refait du côté suisse, c’est la course de celui qui fait le plus haut plafond. Je choisis de prendre seulement les thermiques les plus généreux pour ne pas perdre de temps et, en même pas 45 minutes, nous voilà sous le Mont Blanc prêt à faire le gros plaf et à poser directement au sommet du Mont Blanc ou Rémi m’attendait.

Une fois là haut, c’est l’euphorie. Le manque d’oxygène m’épuise au bout de 10 pas dans la neige.
Je fais des câlins à mon pote tellement je suis heureux d’être là. On m’a même offert une gorgée de Heineken (un peu réchauffée je l’avoue).

Un petit moment de contemplation et je pars avec Remi chercher une personne posée un peu bas sur la face sud. Une fois remontés, les pilotes commencent à redécoller, non sans mal à cause du manque de vent.

Je passe finalement 3 à 4 heures au sommet pour aider les gens à étaler leurs voiles et checker les décollages. Une fois qu’il ne reste qu’une petite dizaine de pilotes aptes à décoller seul, je me jette sur la face nord à la suite de mon pote Rémi qui m’attend en faisant des waggas sur le dôme du goûter.

Une fin de vol très calme et contemplative ou je m’occupe à faire sécher mes baskets mouillées jusqu’à l’atterrissage au Savoy (Chamonix). Une expérience qui restera dans ma mémoire.

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Le vol parapente au Mont Blanc de Stéphane Boulenger (en vidéo)

L’approche

L’atterrissage

Le décollage

Le vol parapente au Mont Blanc de Bertrand Chol en images

Le vol parapente au Mont Blanc de José Rouzaud (son premier depuis Plan Praz)

Ce sont ces vols auxquels on ne croit pas, auquels on pense en se disant les autres y arriveront. Et puis, les autres, ils sont là, des papillons dans le ciel, des couleurs dans l’azur, et les autres, on les suit, ils nous suivent...

En l’air, je ne reconnais aucune voile et je sais que, dans la multitude, ce que je connais sont là. Je reconnais des voix à la radio. Et puis, la masse d’air est superbe, parfois sportive. Je la découvre, je compose avec. Je suis les indications glanées au déco et sur les cartes et je découvre le cheminement tout en prenant quelques options de placement, avec la peur de descendre, de ne pas y arriver.

4000 m, direction le col de Miage

4000 m et direction le col de Miage, passé à 3700 m, tant que je vois des voiles plus bas, ça me rassure. Tout seul, je n’aurai jamais osé m’y aventurer. Le paysage est tellement acéré, les roches sont impressionnantes (c’est le moment de ce vol qui m’a le plus marqué). Je trouve que les autres volent mieux et plus haut, montent plus vite, se placent mieux. Je reste bloqué de longs moments à 4400 m. J’ai peur de perdre l’altitude gagnée. Je reviens sur mes pas, j’enroule encore et puis, à un moment, je monte : 4400, 4500 et ,petit à petit, je sors. Les 4800 m sont atteints et je suis au moins 150 m au dessus du sommet. J’observe un pilote qui pose. A mon tour, je fais mon approche, ça arrive un peu vite, il n’y a pas d’air, deux petits coups de freins et ce à quoi je n’aurais pas cru est fait : je viens de poser avec pleins d’autres au sommet du Mont Blanc, c’est Magique !

Une grosse pensée à tous mes proches auquels je dédie ce vol, ma gratitude à la beauté de ce monde qui nous offre de tels cadeaux !

Le Mont Blanc et les effets de la canicule – par Nicolas Plain

Avec le dérèglement climatique, ces vagues de chaleur sont plus fortes et plus fréquentes. La station de mesure officielle à 50 mètres sous le sommet affiche 6,8 degrés, record absolu depuis le début des relevés de température, toutes saisons confondues !
Cette vague de chaleur en tout début d’été met en danger l’ensemble du massif alpin : chute de séracs, écroulements rocheux, fonte des glaciers s’accélèrent.
Pour limiter ces effets, des solutions concrètes, locales et réplicables partout dans le monde existent. Cet été, j’irai à la rencontre des femmes et des hommes qui les ont imaginées et mises en place.

Retrouvez–moi cet été pour la traversée des Alpes en parapente et sur Ushuaïa TV pour notre documentaire « Il faut sauver les Alpes »

Image : Nicolas Plain & Thomas Pueyo (pour le Face caméra) – Montage : La Jolie Prod

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Le vol parapente au Mont Blanc de Didier Alain

Le témoignage de Julien Irilli interrogé par le Dauphiné Libéré

 

27/06/2019

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COMPETITION

Course Red Bull X-Alps 2019 : les gagnants de la 9è édition

Ils sont venus de 20 pays, certains déjà connus pour leurs aventures extrêmes. Agés de 24 à 59 ans, ils ont été sélectionnés parmi les plus aptes et les plus forts pour participer à la course d’aventure la plus difficile au monde, la Red Bull X-Alps. Pour une traversée des Alpes depuis Salzbourg jusqu’à Monaco en passant par 13 balises en Autriche, en Allemagne, en Italie, en Suisse et en France.

The winner is Christian Maurer. Sur les autres marches du podium : Maxime Pinot (18h après) et les troisièmes ex aequo Benoit Outters et Paul Guschlbauer (29 h après).

L’horloge de la course s’est arrêtée le jeudi 27 juin à midi : dix athlètes étaient déjà arrivés à Monaco. Pendant la course, cinq ont été éliminés et un seul (Antoine Girard) a abandonné à cause de douleurs aux genoux.

Ce fut une course incroyable et probablement la plus difficile et la plus difficile de l’histoire de Red Bull X-Alps“, a déclaré le co-fondateur de la course, Ulrich Grill. “La performance des athlètes a été phénoménale et plus forte que jamais.”

Pour la sixième fois consécutive, c’est, Chrigel “the Eagle”, l’extra-terrestre, qui remporte la victoire, réalisant la traversée en 9 jours et 3 heures. La deuxième place revient au “rookie” Maxime Pinot, qui, à aucun moment, n’a refusé d’abandonner la bataille contre Chrigel. Il a franchi la ligne d’arrivée 18 heures après lui.

Mention spéciale à Maxime qui n’a pas eu la chance de pouvoir atterrir au somment Titlis comme Chrigel. Un loupé qui lui a été fatal et qui a tout de suite créé une distance encore plus difficile à rattraper, notamment à cause de la mauvaise météo (100 km environ). Maxime a marché sur 2161km contre 1979 km pour Chrigel. Au final, 18 heures seulement les séparent…

La troisième place bagarrée depuis plusieurs jours entre l’athlète autrichien Paul Guschlbauer et le français Benoit Outters s’annonçait, le dernier jour, comme un duel impitoyable sous la chaleur caniculaire. Mais, en suivant le tracking, on a compris progressivement qu’ils avaient décidé de franchir la ligne d’arrivée ensemble pour prendre la troisième place (10 jours et 8h). Sage décision plutôt que de se tirer la boule en plein cagnard.

Cliquez ici pour voir tout le classement

1. Christian Maurer (SUI1), 9 days, 3 hours, 6 minutes
2. Maxime Pinot (FRA4), 9 days, 21 hours, 52 minutes
3. Benoît Outters (FRA1), 10 days, 8 hours, 45 minutes
Paul Guschlbauer (AUT1), 10 days, 8 hours, 45 minutes
5. Manuel Nübel (GER1), 10 days, 11 hours, 26 minutes
6. Simon Oberrauner, (AUT2) , 10 days, 12 hours, 5 minutes
7. Gaspard Petiot (FRA2), 10 days, 13 hours, 12 minutes
8. Patrick von Känel (SUI2), 10 days, 13 hours, 46 minutes
9. Aaron Durogati (ITA1), 10 days, 17 hours, 22 minutes
10. Tom de Dorlodot (BEL), 10 days, 22 hours, 33 minutes
11. Toma Coconea (ROU), 78.1km to goal
12. Gavin McClurg (USA1), 206km to goal
13. Tobias Grossrubatscher (ITA2), 212.7km to goal
14. Markus Anders (GER2), 215.8km to goal
15. Nick Neynens (NZL1), 263.3km to goal
16. Eduardo Garza (MEX), 265.4km to goal
17. Evgenii Griaznov (RUS), 270.3km to goal
18. Juraj Koren (SVK), 290.1km to goal
19. Adrian Keller (SUI3), 350.5km to goal
20. Cody Mittanck (USA3), 399km to goal
21. Thomas Juel Christensen (DNK), 423.8km to goal
22. Baris Celik (TUR), 449.1km to goal
23. Willi Cannell (USA2), 471.4km to goal
24. Marko Hrgetic (HRV), 478.3km to goal
25. Kaoru Ogisawa (JPN), 500.9km to goal
26. Helmut Schrempf (AUT3), 503.4km to goal
OUT Chikyong Ha (KOR), 530km to goal
DNF Antoine Girard (FRA3), 554km to goal
OUT Kinga Masztalerz (NZL2), 580km to goal
OUT Alex Villa (COL), 743km to goal
OUT Dominika Kasieczko (POL), 870km to goal
OUT Rodolphe Akl (LBN), 990km to goal

Remerciements

Au service de communication de la Red Bull X-Alps sans quoi ROCK THE OUTDOOR n’aurait pas pû assurer un suivi journalier…

Grill a ajouté: “J’ai co-fondé cette course avec Hannes Arch en 2003 et vous ne pouvez pas croire à quel point les performances des athlètes se sont améliorées. Il y a 10 ans, on aurait pu s’attendre à ce qu’un tiers des joueurs se retire en raison d’une blessure ou de problèmes de pieds. Ces athlètes ne sont pas seulement plus forts, mieux préparés, mais aussi d’incroyables athlètes de montagne et de course à pied, pas seulement des pilotes de parapente. La performance de Maurer a encore une fois été incroyable, mais ce n’est pas le seul grand athlète. Nous voyons arriver de nouveaux aventuriers talentueux qui promettent d’être de grandes stars du futur “.

La course de cette année a été particulièrement difficile pour les 30 hommes et deux femmes qui ont pris le départ. Le parcours qui comportait plusieurs traversées de la chaîne principale des Alpes a été rendu plus difficile à cause de la météo. En Suisse, le mauvais temps a obligé les athlètes à se rendre aux balises à pied, dont la plus haute, Titlis, à 3 000 m. Pour certains athlètes, cela a nécessité une montée de six heures !

Christoph Weber, directeur de la course, a déclaré: “Une fois de plus, cela a été une aventure incroyable pour les athlètes et je rends hommage à leur endurance, à leur forme physique et à leur force mentale. Cela n’a pas été un parcours facile, ni une année facile avec un temps difficile et beaucoup de neige dans les Alpes.”

En effet, les fortes chutes de neige dans les Alpes ont obligé les athlètes à utiliser leur matériel d’alpinisme dans la plupart des montagnes, rencontrant parfois des conditions météo peu conviviales : pluie, neige et la canicule à la fin en France.

Peu importe où ils ont fini, eux et leurs équipes méritent tous le mérite d’avoir accompli ce qu’ils ont fait et en toute sécurité“, a ajouté Weber.

Aaron Durogati (ITA1), à la 9ème place a résumé le sentiment des athlètes: “Ce fut une belle course et une belle aventure – la meilleure Red Bull X-Alps, côté amusant des choses et du vol. Mais les dernières heures ont été difficiles.

Le dernier athlète à avoir rejoint le goal à temps était Tom de Dorlodot (BEL). Il a participé à toutes les éditions de la course depuis 2007. Et cette fin fut, pour lui, spéciale car c’était la première fois qu’il atteignait le but. Essuyant ses larmes de joie et d’épuisement, il a déclaré: “Atteindre Monaco est mon rêve depuis 14 ans. C’est un moment spécial. C’est un sentiment agréable d’être ici.”

Tom de Dorlodot ému

Jours précédents

Maxime Pinot sur la deuxième marche du podium

Maxime Pinot, 27 ans, est le deuxième athlète à atteindre le Turnpoint final de Peille dominant la ville de Monaco. Il y est arrivé à 9h22 avec son supporter Jérémie Lager et son équipe de soutien qui ont parcouru les derniers kilomètres avec lui.

En prenant son Night Pass, il a pu éviter le pire de la chaleur accablante qui se fait sentir actuellement. Epuisé mais heureux, il a déclaré: “Je ressens beaucoup d’émotions. Je suis très heureux d’être ici et fier de l’équipe et de moi-même. La course a été encore plus folle que prévue. Je suis fatigué mais je n’ai pas blessures. Il est certain que je reviendrai pour le Red Bull X-Alps dans deux ans.”

Le chrono indique pour lui : 9h, 21h, 52m. Reste le vol symbolique vers la mer qui aura lieu ce soir.

Paul Guschlbauer et Benoit Outters, tous les deux sur la troisième marche

Paul Guschlbauer et Benoit Outters ont décidé de faire route ensemble. Benoît a déclaré être «très heureux d’être ici avec Paul». Il a ajouté que Paul lui avait proposé de jumeler leurs pas. “J’ai dit d’accord, allons-y.” Compte-tenu des fortes chaleurs, c’est une sage décision qui leur a permis d’avoir une cadence raisonnable plutôt que de poursuivre le duel qui les auraient énormément épuisé. Les pilotes de la course Red Bull ont le sens de la camaraderie, comme dans les autres compétitions de parapente en général !

Ils ont donc passé l’après-midi en alternant petits vols et randonnées jusqu’à rejoindre Peille. Ils sont arrivés à 20h signant ensemble le tableau. Benoît avait terminé 2ème en 2017 et Paul 3ème à 3 reprises (2011, 2015 et 2017).

Derrière eux, la course est encore très active et presque toute la nuit. Seize athlètes ont sorti leur Night Pass pour progresser cette nuit. Sont arrivés aux alentours de minuit : Manuel Nübel (GER), S. Oberrauner (AUT2), Gaspard Petiot (FRA), P Von Kanel (SUI2).

Hier, Chrigel, près du but, a décidé de prendre son Night Pass pour se rapprocher le plus possible du dernier Turnpoint. Arrivé à Peille vers 14h30, le chronomètre s’est arrêté pour lui : il aura mis 9 jours, 3 heures, 6 minutes, 11 secondes pour rejoindre Salzbourg à Monaco ! Il a décollé à 18h55 et s’est posé bien au sec sur le radeau.

Chrigel a atteint le Turnpoint de Peille à 14h30, l’air fatigué mais ravi d’avoir parcouru les 50 derniers kilomètres. En effet, les conditions météorologiques d’aujourdhui ont été les plus chaudes depuis le début de la course (35,5ºC à Peille). En route, il s’est arrêté à La Turbie pour se rafraîchir dans la fontaine de la ville et manger une glace.

Maurer, ému, entouré par sa famille, ses amis et ses partisans :”Mon corps a bien fonctionné, mon équipe a bien fonctionné pour que je puisse avancer rapidement. Je suis très heureux d’être arrivé ici. C’est un sentiment formidable. C’était un départ plus facile avec les conditions de vol mais, entre les deux, il y a eu des jours pluvieux et c’était difficile de marcher. Les deux derniers jours ont été très clairs mais stables. C’était une fin difficile pour cette course d’aventure.”

Christoph Weber, directeur de la course, a déclaré: “C’est encore une fois un exploit extraordinaire de la part d’un athlète extrêmement talentueux. Chrigel n’est pas seulement un grand pilote, il est également en très bonne forme et se prépare avec des détails incroyables.

Contrairement à presque tous les autres concurrents, Maurer a eu la chance de rejoindre le sommet de Titlis (le turnpoint le plus haut de la course) sans devoir marcher. Après, il a pu décoller, juste avant que la météo ne se dégrade. “C’est le coup magique qui a permis son avance de 100 km”, a ajouté Weber.

Ulrich Grill, fondateur de la course a déclaré: “Une fois de plus, Chrigel Maurer a démontré sa supériorité dans les airs et au sol en remportant la 9e édition du Red Bull X-Alps, l’une des éditions les plus difficiles que nous n’ayons jamais eues.
C’est l’un des itinéraires les plus longs avec plus de points de contournement, obligeant les athlètes à traverser la chaîne principale des Alpes à plusieurs reprises. La météo n’a pas rendu la course facile, obligeant les athlètes à parcourir des centaines de kilomètres et à gravir parfois l’équivalent du mont Everest tous les deux jours. Les athlètes ont marché à travers les tempêtes de neige, la pluie et maintenant une chaleur insupportable.”

Les 10 meilleurs athlètes font tout ce qui est en leur pouvoir pour rejoindre Monaco au plus vite

La lutte se poursuit maintenant pour les deuxième et troisième places. A 18h45, Maxime Pinot était à 35 km du but et son rival le plus proche à 85 km. Sa deuxième place semble assurée. Pour la troisième place, ce sera une lutte serrée entre Benoît Outters et Paul Guschlbauer. A peine 15 km les séparent et il leur reste 130 km à parcourir. Un groupe de 6 athlètes les suivent de très près. Tout peut encore arriver…

Conditions trop stables, les athlètes contraints de marcher

A 15h30, il y avait très peu de pilotes en vol parmi les dix premiers. Tom De Dorlodot, cinquième près du Turnpoint 10 (St Hilaire), a déclaré: «Les conditions sont super stables, ce qui signifie qu’il n’y a pas de thermiques. Je vais maintenant faire les 30 km à pied, cinq heures de marche jusqu’à St Hilaire. J’étais vraiment impatient d’arriver à Monaco, mais pour cela, nous devons être plus rapides et cela signifie de meilleures conditions. Christian Maurer est confronté au même problème. Lorsqu’on lui a demandé si les conditions autour de lui étaient stables, son équipe a répondu: «Yessss! Nous sommes plus lents que prévu. Néanmoins, il vient de décoller à nouveau”.

Son rival le plus proche, Maxime Pinot, se trouvant 100 km derrière lui, la victoire de Chrigel semble assurée.

Approchant du Turnpoint final de Peille, Chrigel Maurer est sur le point de remporter une sixième victoire consécutive à la Red Bull X-Alps. Pour tenter de rejoindre Peille au plus vite, Maurer a sorti un Night Pass pour continuer la course pendant la nuit. L’approche de Peille est réputée pour ses routes sinueuses et escarpées, qui peuvent être psychologiquement écrasantes pour un athlète si proche du but.

Maxime Pinot

Maxime Pinot à la deuxième place du podium et Benoît la troisième

Maxime Pinot occupe la deuxième place avec une avance de 70 km sur son rival le plus proche (Paul Guschlbauer). La course à la troisième place est intéressante : Benoit Outters se trouve à 20 km seulement de Paul Guschlbauer mais Benoît a l’avantage psychologique d’être chez lui… Paul qui a déjà terminé troisième sur trois de ses quatre participations, devra relever le défi s’il veut finir sur le podium.

Après eux, huit athlètes se disputent la meilleure place dans un rayon de 20 km. L’approche finale de ce groupe sera super excitante !

Antoine Girard a arrêté à cause de douleurs aux genoux

La nuit dernière, la course a connu son premier retrait. En effet, Antoine Girard, l’athlète du record de “haute altitude” (8 000 mètres dans l’Himalaya) a déclaré : “J’ai mal aux genoux. Je dois m’arrêter. C’est grave“, a-t-il déclaré. Il a ajouté: “C’est la première fois que j’ai cette douleur. Je dois voir un médecin et nous verrons pourquoi.”

Antoine Girard

Aujourd’hui, huit jours après le début de la course, les 29 athlètes, l’esprit fatigué, se sont enfin réveillés avec le soleil. Regain d’optimisme avec l’idée de parcourir de plus grandes distances dans les airs.

Les conditions ensoleillées devraient se poursuivre pour les prochains jours. Monaco devient plus à la portée. Pour Christian Maurer, cela pourrait être dès demain. Il espérait pouvoir faire le Turnpoint 12 aujourd’hui. Il lui reste 130 km à parcourir pour arriver à Peille (dernier Turnpoint) avant le dernier glide jusqu’à Monaco.

La course s’accélère maintenant avec les conditions de vol qui s’améliorent et les vraies distances vont se matérialiser à mesure que les athlètes se donnentà fond”, a déclaré Christoph Weber, directeur de la course. “Jusqu’à présent, le travail a été très difficile pour les athlètes, en particulier et le mauvais temps pour rejoindre Titlis. Seul Maurer a réussi à le faire sans randonnée.”

Maxime Pinot se bat pour la deuxième place. Ce midi, à l’approche de Saint Hilaire, l’athlète autrichien Paul Guschlbauer s’était rapproché dangereusement (une trentaine de kilomètres). Aujourd’hui, il a récupéré la distance perdue contre Maurer. Ce soir, Chrigel est à 120 km du but, Maxime, 210 km et Paul 280 km.

Les conditions défavorables ont rapproché de nombreux athlètes. Dans un esprit de camaraderie, Gaspard Petiot a accepté hier de guider Tom de Dorlodot (BEL) et Markus Anders (GER2) sur le glacier de Tschingel. Les règles de course exigent que les athlètes soient accompagnés par un guide de montagne qualifié sur un terrain glacé. Gaspard, guide de montagne, a accepté de faire ce travail pour eux et ils ont passé la nuit dans la hutte de Mutthorn.

Aucun athlète n’a tiré de Night Pass pour cette nuit. La plupart veut le garder en réserve pour l’utiliser quand ils seront plus proches de Monaco.

Afin que cette page ne soit pas trop longue au téléchargement, une autre page est dédiée aux compte-rendus des jours précédents

 

23/06/2019

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COMPETITION

Course Red Bull X-Alps 2019 : compte-rendus journaliers

«C’est sans aucun doute l’édition la plus difficile de tous les temps», a déclaré Ulrich Grill, l’organisateur de la course. Le départ, le 16 juin, débute deux semaines plus tôt que d’habitude. Il y a encore beaucoup de neige en haute montagne, ce qui va compliquer la tâche des athlètes si ceux-ci doivent se déplacer à pied en altitude. D’ailleurs, à cause de la neige, les athlètes doivent emporter en plus un équipement pour avalanche, des crampons et un piolet.

Découvrez ci-dessous le suivi de la course jour après jour.

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Du 16 au 26 juin

Le parcours

Le parcours a commencé de la ville de Salzbourg en direction du sommet du Gaisberg (altitude 1 287 m). Le second turnpoint est à Wagrain-Kleinarl (lieu qui a accueilli la course du Prologue).

Ensuite, les coureurs se dirigeront vers le nord-ouest jusqu’à Aschau-Chiemsee, puis vers le sud à travers l’arête alpine principale jusqu’à Kronplatz, avant de re-traverser les Alpes pour se rendre à la Lermoos Tiroler Zugspitz Arena.

De là, le parcours suit un itinéraire vers l’ouest en passant par les tournants suisses de Davos, Titlis (le plus haut balise du parcours) et le légendaire mont Eiger. Ensuite, c’est en France, au Mont Blanc, à St Hilaire et au Cheval Blanc via un autre détour par l’Italie par Monte Viso.

Voir la description du parcours en détail

Découvrir le parcours

Aujourd’hui, première étape de la Red Bull X-Alps : le prologue. En raison de la force des vents, le parcours a été raccourci : une randonnée de 23 km avec un vol autour de trois points de virage au sommet du Grießsenkareck (gain d’altitude de 1 153 m). Trois athlètes sont arrivés ensemble au sommet en 55m 31s: Benoit Outters (FRA1), Chrigel Maurer (SUI1) et Maxime Pinot (FRA4). Maxime, finaliste de nombreuses courses hike&fly depuis 2 ans, apparaît réellement comme une menace pour le quintuple gagnant de la Red Bull X-Alps Chrigel Maurer…

Le chronomètre s’est arrêté au sommet car les conditions ne permettaient pas un vol de compétition en toute sécurité mais les athlètes étaient toujours en mesure de revenir à Wagrain-Kleinarl à leur propre rythme. Christoph Weber, directeur de la course, a expliqué  la décision de mettre fin à la course. “Cela ressemblait à une belle journée, mais le problème était un fort vent de secteur sud ou sud qui soufflait jusqu’à 60 km / h. C’est pour cette raison que nous avons pris la décision de raccourcir le parcours.”

Nous avons poussé autant que possible“, a déclaré Maxime Pinot (FRA4), l’un des athlètes les plus courageux de cette année. Avec deux athlètes français sur le podium du Prologue, on constate que les Français font l’affaire dans cette course. Maxime Pinot a ajouté: “Ce serait bien d’avoir une victoire française après tous les Suisses, mais on verra. Une grande partie du parcours est en France, j’attends cela avec impatience. ”

Je suis très heureux“, a ajouté Benoit Outters (FRA1), deuxième au classement général en 2017. “Ce fut une randonnée difficile avec Maxime et Chrigel. J’ai dû beaucoup pousser.”

Résultats

1. Benoît Outters (FRA1) – 55m 31s
1. Maxime Pinot (FRA4) – 55m 31s
1. Christian Maurer (SUI1) – 55m 31s
4. Paul Guschlbauer (AUT1) – 56m 43s
5. Tobias Grossrubatscher (ITA2) – 59m 45
6. Simon Oberrauner (AUT2) – 1h 01m 15s
7. Markus Anders (GER2) – 1h 03m 18s
8. Aaron Durogati (ITA1) – 1h 03m 33s
9. Gavin McClurg (USA1) – 1h 04m 55s
10. Patrick von Känel (SUI2) – 1h 05m 25s
11. Gaspard Petiot (FRA2) – 1h 05m 39s
12. Rodolphe Akl (LBN) – 1h 06m 42s
13. Toma Coconea (ROU) – 1h 07m 10s
14. Nick Neynens (NZL1) – 1h 08m 34s
15. Cody Mittanck (USA3) – 1h 08m 40s
16. Willi Cannell (USA2) – 1h 08m 43s

17. Antoine Girard (FRA3) – 1h 10m 43s
18. Juraj Koreň (SVK) – 1h 11m 29s
19. Tom de Dorlodot (BEL) – 1h 12m 04s
20. Kaoru Ogisawa (JPN) – 1h 12m 18s
21. Eduardo Garza (MEX) – 1h 13m 45s
22. Dominika Kasieczko (POL) – 1h 14m 00s
23. Alex Villa (COL) – 1h 14m 03s
24. Thomas Juel Christensen (DNK) – 1h 14m 59s
25. Helmut Schrempf (AUT3) – 1h 15m 07s
26. Evgenii Griaznov (RUS) – 1h 15m 19s
27. Baris Celik (TUR) – 1h 15m 25s
28. Manuel Nübel (GER1) – 1h 15m 30s
29. Adrian Keller (SUI3) – 1h 16m 23s
30. Kinga Masztalerz (NZL2) – 1h 16m 33s
31. Marko Hrgetic (HRV) – 1h 19m 29s
32. Chikyong Ha (KOR) – 1h 34m 16s

Les trois premiers remportent donc chacun un “Night Pass” d’une importance stratégique car il leur permettra de courir une deuxième nuit pendant la course pour se démarquer des autres concurrents. Cela leur donnera également une longueur d’avance sur les autres concurrents au départ de la deuxième journée.

Désormais, les athlètes bénéficient de deux jours de repos avant le début de la course principale. Rendez-vous dimanche pour le départ de la course à Salzbourg.

N’oubliez pas de suivre la course sur Live Tracking

Sous la menace des orages

Départ de la Mozartplatz, à Salzbourg, à 11h30. les 32 athlètes ont commencé l’ascension exténuante du Turnpoint 1, le Gaisberg (1 287 m). Maxime Pinot (FRA4) a été le premier athlète à atteindre le sommet en 1h 05m 50s. Paul Guschlbauer (AUT1), le suivait (24s) ainsi que Simon Oberrauner (AUT2).

Un doute persistait sur la capacité de voler du sommet en raison du risque d’orages. Mais les athlètes se sont envolés en direction du Turnpoint 2, Wagrain-Kleinarl. Cette balise a été atteinte  par de nombreux athlètes le soir. Désormais, ils se dirigent vers le nord-ouest jusqu’à Aschau-Chiemsee, en Allemagne. Helmut Schrempf (AUT3), Kaoru Ogisawa (JPN) et Benoit Outters (FRA1) ont utilisé leur Night Pass pour avancer toute la nuit.

Cliquez sur une photo pour voir le diaporama

Photos : © zooom.at / Harald Tauderer

La face sud du massif de Hochkonig (Autriche) a été le théâtre de batailles épiques et de duels entre athlètes alors que les groupes de leaders et de chasseurs profitaient des conditions propices au vol pour se rendre Aschau-Chiemsee (Turnpoint 3).

Chrigel Maurer (SUI1) était accompagné des 2 français Benoit Outters (FRA1) et Maxime Pinot (FRA4) ainsi que de l’Autrichien Paul Guschlbauer (AUT1). Ils ont tous atteint le point de virage vers 14 h avant de poursuivre leur route vers Kronplatz (Turnpoint 4), situé à 120 km au sud où ils pourraient se rendre dès demain matin.

Pouvoir voler a été un énorme soulagement pour les athlètes qui avaient passé la majeure partie de l’après-midi d’hier et une grande partie de la matinée à marcher, certains jusqu’à 50 km. Hier soir, Toma Coconea (ROU) a été le premier à rejoindre le Turnpoint. Maurer était le suivant, arrivant quelques minutes avant le début de la pause obligatoire. La majeure partie des concurrents ont franchi le Turnpoint 2, Wagrain-Kleinarl à 8 heures ce matin.

Le premier groupe de poursuivants était composé de Manuel Nübel (GER1), de Simon Oberrauner (AUT2), de Toma Coconea (ROU) et d’Aaron Durogati (ITA1). L’athlète Rodolphe Akl (Liban) a obtenu un laissez-passer pour la nuit. Avec la première élimination de l’athlète classé dernier mercredi, sa position est dangereuse et il espère pouvoir s’en sortir.

Bataille qui se resserre entre Chrigel et Maxime

Maxime Pinot (FRA4), novice de la course Red Bull X-Alps 2019, s’est battu aujourd’hui pour suivre Chrigel Maurer. Ils ont décollé ensemble ce matin, ont parfois pris des routes distinctes et ont atteint le Turnpoint 4 situé à la station italienne de Kronplatz.Maurer est arrivé le premier mais suivi de près par Maxime très tenace.

Maxime, suiveur ? Si on les observe en live au Livetracking, on découvre que les choix tactiques, parfois différents, correspondent aux tempéraments des 2 pilotes (ceci n’est que mon point de vue) : Chrigel, vieux routard, en terres connues, choisit des lignes sûres pour limiter les risques (il chemine avec des vols quasi rectilignes en enroulant à peine !) alors que Maxime, ancien compétiteur international de distance, opte pour des options apparemment plus engagées pour tenter de le devancer… Maxime avoue ne pas être satisfait de sa journée. Pour l’instant, ça ne paie pas mais à suivre !

Ce soir, Maurer, Maxime, Aaron Durogati (ITA1) et Paul Guschlbauer (AUT1) ont dépassé le Turnpoint 5 à Lermoos – Tiroler Zugspitz Arena. Une avancée spectaculaire de Gaspard Petiot qui remonte en 5è position en choisissant une route par le Sud, dépassant le groupe Patrick von Känel (SUI2), Benoit Outters (FRA1), Antoine Girard (FRA3), Tom de Dorlodot (BEL) et Manuel Nubel (GER1).

Derrière, la bataille se poursuit entre Dominika Kasieczko (POL) et Rodolphe Akl (LBN). Le dernier athlète au classeùent sera éliminé à la première heure mercredi matin. Kasierczko avait déjà 15 km d’avance sur Akl au milieu de l’après-midi et elle a choisi de passer un Night Pass aujourd’hui.

Photos : zooom.at / Felix Wölk / Honza Zak / Vitek Ludvik

Chrigel Maurer a été le premier à se rendre au Turnpoint, à Davos (en Suisse) sous les applaudissements de la foule qui était venue au bord du lac pour saluer son arrivée. Maxime Pinot est arrivé peu après 13 heures. “Cela doit apparaître sur le Live Tracking“, a-t-il déclaré. “Parfois, il y avait du vent allant de 20 à 30 km / h et c’était assez compliqué. Nous avons également perdu du temps au décollage. La crête que nous avons rejointe n”était pas été si facile pour décoller.

C’est la deuxième fois que Maxime commence la journée aux côtés de Maurer. Sa seule chance, peut-être, est que Chrigel commette une erreur… A moins que la course aille en sa faveur avec la météo. Il est possible que, demain, ils soient obligés de continuer à pied. Maxime, plus jeune, est un coureur entraîné et rapide… On se rappelle de Chrigel lors de la course de 2017 qui a souffert lorsqu’il a été contraint de marcher toute la journée.

Au milieu de l’après-midi, Maxime était toujours accroché dans son sillage. Leurs routes se sont séparées. Chrigel, optant pour une ligne au Sud, a réussi à rejoindre le Turnpoint 7 (situé au sommet du Titlis) avant la fin de la journée. Quant à Maxime, il a choisi une route vers le nord (avec des versants plus orientés sud/sud ouest) qui, malheureusement, ne lui a pas permis de rejoindre le TP7. Ce soir, 40 km les séparent.

L’événement intéressant du jour : le retour du maestro volant italien, Aaron Durogati. Le premier jour, il était à l’arrière mais, depuis deux jours, il se retrouve dans les meilleures places (4è ce soir). Mais l’italien tient à éviter la marche autant que possible…

Derrièrelui, Gaspard Petiot courent à ses trousses. Derrière, un groupe de 10 athlètes environ au même endroit profite du vol en groupe. La bataille au sein de ce groupe s’avère être passionnante aussi !

À l’arrière, la course est terminée pour l’athlète libanais Rodolphe Akl, éliminé ce matin. Le prochain athlète sera éliminé sera dans 48 heures. Ayant déjà utilisé son Night Pass, l’athlète polonaise Dominika Kasieczko est dans le colimateur ! Aujourd’hui, c’est le russe Evgenii Griaznov qui a choisi de marcher de nuit.

Le brouillard a traversé les Alpes suisses ce matin, obligeant les athlètes à poursuivre le combat à pied. Ce soir, Chrigel Maurer semble avoir échappé aux griffes de Maxime Pinot (50 km les séparent) mais le mauvais temps pourrait encore gâcher son avancée. Maxime a d’ailleurs décidé de prendre son Night Pass ce soir pour réduire l’écart et rattraper le pilote invicible.

Il a été obligé de grimper à pied ce matin plus de 2 000 m de dénivelé pour atteindre Titlis (le Turnpoint 7). Il est arrivé au sommet peu avant 11h30 dans un épais brouillard : “C’était vraiment épuisant”, a-t-il déclaré. Maxime a attendu deux heures dans une tempête de neige avant de pouvoir se mettre en position pour le décollage. Cela semblait impossible mais les nuages ​​se sont levés suffisamment pour offrir de la visibilité vers la vallée pour décoller : “Prochain arrêt, l’Eiger”, s’est écrié son assistant Jérémie Lager.

La visibilité par endroits était inférieure à 100 m. Les nuages n’étaient pas la seule chose à craindre : les restrictions de l’espace aérien autour de Meiringen ont obligé les athlètes à voler en dessous de 1 600 m jusqu’à 18h15.

Derrière les 2 premiers, les athlètes se bousculent, échangeant leurs positions. “C’est aussi compétitif qu’à l’avant ” a déclaré Ulrich Grill, l’organisateur de la course.

Paul Guschlbauer (AUT1) et Aaron Durogati (ITA1) sont à une cinquantaine de kilomètres derrière Maxime. Ensuite, se trouve un groupe composé de Patrick von Känel (SUI2), le plus jeune athlète sur le terrain (24 ans) et les athlètes français Benoit Outters et Gaspard Petiot. Un autre groupe d’athlètes a validé Davos (Turnpoint 6) en début d’après-midi : les Allemands Manuel Nübel (GER1), Markus Anders (GER2), Simon Oberrauner (AUT2) et Tom de Dorlodot (BEL) qui a eu 34 ans aujourd’hui.

Tobias Grossrubatscher a été sanctionné pour une infraction à l’espace aérien autour d’Innsbruck. La sanction : une attente forcée de 5h à 17h demain.

© zooom.at / Harald Tauderer

Ulrich Grill, fondateur de la course, a déclaré: “Nous sommes entrés dans le 6ème jour de la course et les souffrances commencent à apparaître !”

Thomas Christensen (DNK), Willi Cannell (USA2) et Tobias Grossrubatscher (ITA2) ont obtenu leur Night Pass, leur permettant de ne pas prendre le repos obligatoire entre 22h30 et 5h00. “Au début, je me suis demandé pourquoi tant de pilotes avaient choisi un Night Pass sans raison apparente. Peut-être parce qu’aujourd’hui, c’est le jour le plus long de l’année” a déclaré le directeur de la course, Christoph Weber.

Il y a une autre raison pratique : les athlètes ont besoin de passer Titlis (Turnpoint 7) ce week-end pour profiter de la levée des restrictions de l’espace aérien de Meiringen les samedi et dimanche. Jusqu’à présent, ces restrictions ont limité les capacités des athlètes à voler haut et loin.

Pour la plupart des athlètes, l’objectif était Titlis, le Turnpoint (TP) le plus élevé de la course (3 000 m). Les conditions météo empêchant de voler, les athlètes ont été contraints de monter à pied (3 heures).

Paul Guschlbauer (AUT1), en 3è position, a été le premier à arriver ce matin (ce soir, il a dépassé le TP8). Les athlètes qui sont proches du TP8 sont Patrick von Känel (SUI2), Benoit Outters et Aaron Durogati (ITA).

Chrigel a maintenu son avance de 50 km sur Maxime est est entré dans les Alpes françaises. Une fois qu’il aura posé sa signature au TP 10 (St Hilaire du Touvet), il pourrait se retrouver sur un circuit plus facile puisque des conditions météo avantageuses se mettent en place : “Une fois passé St Hilaire, il se retrouvera dans de bonnes conditions de vol et il pourrait accélérer“, a précisé le directeur de la course.

Mais Maxime, à la deuxième place, une fois rentré sur son territoire, va peut-être nous surprendre. La course Red Bull X-Alps est loin d’être terminée !

Dominika Kasieczko (POL) a été éliminée ce matin en tant que dernière athlète. Le prochain sera retiré de la course dans 48 heures.

Maxime Pinot a franchi la frontière française à 13h. Chrigel était près de Chambéry à cette heure. Ce soir, l’extra-terrestre Chrigel a dépassé Saint Hilaire.

Etre en l’air est un souvenir lointain pour la plupart des athlètes, marchant jusqu’aux limites de l’épuisement : 5 000 m de randonnée par jour, soit l’équivalent de l’ascension du mont Everest tous les deux jours. Ce qui les maintient au sol est un passage de mauvais temps. Mais tout cela devrait changer à partir de dimanche avec le retour de la chaleur et son lot de grands jours de vol.

Le leader de la course, Chrigel, arrivera probablement à Monaco lundi, alors que de nombreux athlètes arriveront probablement jeudi. “Tout le monde profitera du beau temps, ce sera une approche rapide pour Monaco“, a déclaré le co-fondateur de la course, Ulrich Grill.

Tout le monde se pose la question à propos de Maxime Pinot : arrivera-t’il à rattraper Maurer ? Vivant à Annecy, il a l’avantage psychologique d’être chez lui. Mais à 100 km de Maurer et à 300 km du but, les chances se réduisent. Il faut un peu de chance de son côté pour réussir : “Avec cette situation météorologique, il sera extrêmement difficile de l’attraper“, ajoute Weber.

Demain, ce sera l’élimination d’un dernier athlète : sur la ligne de mire, le coréen Chikyong Ha (KOR) et le colombien Alex Villa (COL). Les deux prennent des lignes divergentes vers Lermoos (Turnpoint 5). Bien que Villa ait moins de distance à parcourir, il semble que les chances pour l’athlète coréen soient plus favorables. Ha a décidé de tirer un Night Pass pour marcher cette nuit malgré des ampoules atroces qui le font souffrir (voir vidéo Jour 6) : “Il n’est autorisé à l’utiliser que si les médecins le jugent bon”, a déclaré le directeur de la course, Christoph Weber.

En plus de Ha et Masztalerz, Benoit Outters (FRA1) remportera également une Night Pass ce soir. Il espère pouvoir sauter par-dessus pour profiter du beau temps, car il entre également dans un territoire familier.

Kinga Masztalerz (NZL2) est la dernière athlète féminine restante. Elle a dit que la course avait dépassé ses attentes : “Chaque jour est juste inoubliable.” Traverser la colonne vertébrale des Alpes dans les airs a été un moment fort pour elle : «Nous volions à 3 200 m. C’était wouah!

Aujourd’hui, huit jours après le début de la course, les 29 athlètes, l’esprit fatigué, se sont enfin réveillés avec le soleil. Regain d’optimisme avec l’idée de parcourir de plus grandes distances dans les airs.

Les conditions ensoleillées devraient se poursuivre pour les prochains jours. Monaco devient plus à la portée. Pour Christian Maurer, cela pourrait être dès demain. Il espérait pouvoir faire le Turnpoint 12 aujourd’hui. Il lui reste 130 km à parcourir pour arriver à Peille (dernier Turnpoint) avant le dernier glide jusqu’à Monaco.

Maxime en route pour Saint Hilaire

La course s’accélère maintenant avec les conditions de vol qui s’améliorent et les vraies distances vont se matérialiser à mesure que les athlètes se donnentà fond”, a déclaré Christoph Weber, directeur de la course. “Jusqu’à présent, le travail a été très difficile pour les athlètes, en particulier et le mauvais temps pour rejoindre Titlis. Seul Maurer a réussi à le faire sans randonnée.”

Maxime Pinot se bat pour la deuxième place. Ce midi, à l’approche de Saint Hilaire, l’athlète autrichien Paul Guschlbauer s’était rapproché dangereusement (une trentaine de kilomètres). Aujourd’hui, il a récupéré la distance perdue contre Maurer. Ce soir, Chrigel est à 120 km du but, Maxime, 210 km et Paul 280 km.

Les conditions défavorables ont rapprochés de nombreux athlètes. Dans un esprit de camaraderie, Gaspard Petiot a accepté hier de guider Tom de Dorlodot (BEL) et Markus Anders (GER2) sur le glacier de Tschingel. Les règles de course exigent que les athlètes soient accompagnés par un guide de montagne qualifié sur un terrain glacé. Gaspard, guide de montagne, a accepté de faire ce travail pour eux et ils ont passé la nuit dans la hutte de Mutthorn.

Aucun athlète n’a tiré de Night Pass pour cette nuit. La plupart veut le garder en réserve pour l’utiliser quand ils seront plus proches de Monaco.

Source : service communication Red Bull X-Alps

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20/06/2019

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SITE METEO

MeteoParapente.com : nouveau modèle avec couverture élargie

Il y a quelques mois, Nicolas Baldeck nous avait promis des améliorations sur le site Météo-Parapente.Com. Voici donc les améliorations apportées à ce jour par rapport au modèle précédent.

Cette évolution est une première étape, temporaire. Elle prépare l’arrivée du modèle HREM (High-Resolution European Model) 3. On pourrait décrire HREM comme une “extension” géographique et temporelle des données AROME de Météo-France. Une vraie révolution !

Elargissement des zones et résolution

Si la zone à haute résolution reste à 2,5 km, la couverture est étendue à une grande partie de l’Europe (voir les 2 premières illustrations avant/après).

Quand à la zone moyenne résolution, elle passe de 18 km à 7,5 km. Elle couvre notamment les Canaries, l’Islande et une partie de la Norvège (illustrations suivantes avant/après).

Autres améliorations

C’est la partie visible de la mise à jour mais de nombreuses autres améliorations ont été apportées dans “sa mécanique” (actuellement, les prévisions arrivent un peu plus tard, mais cela devrait s’arranger dans les semaines à venire).

Ce modèle est un modèle professionnel qui s’adresse normalement au marché B2B (startups, agriculture, assurance…), tout en étant bien adapté à nos besoins. La puissance de calcul nécessaire est considérable et nécessite un supercalculateur HPC dédié. Évidemment, à une échelle plus réduite que chez Météo-France… Les coûts se chiffrent en milliers d’euros par mois.

Si Nicolas met un tel modèle à disposition de Météo-Parapente, c’est grâce à vos contributions ! Pensez-y !

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17/06/2019

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COMPETITION

PWC, étape en Chine : Méryl et Baptiste sur le haut du podium

La seconde étape de la Coupe du monde de parapente s’est déroulée à Linzhou en Chine du 9 au 15 juin. De bonnes conditions qui ont permis à 120 pilotes (en provenance de 27 nations) de réaliser six manches. Cinq pays étaient très bien représentés (plus de 10 pilotes) : France, Russie, Chine, Corée et République Tchèque..

Sur la plus haute marche du podium, 2 jeunes français : Baptiste Lambert et Méryl Delferrière.

Baptiste : “C’est incroyable, j’ai longtemps rêvé de faire un podium à ce niveau, et me voilà sur la première marche !”

Méryl, avec ses excellents résultats qui ne surprennent plus vraiment, finit 5è au classement général ! Félicitations à eux deux !

D’autre part, on constate que, dans les résultats, des voiles autres que l’Enzo et la Boomerang apparaissent en haut de la liste : Flow Spectra (9 et 16è), Davinci Opera (10è), UP Meru (11è) et NIVIUK Evox (12, 15 et 17è). Une nouvelle bataille vers encore plus de performances est déclarée auprès des leaders !

Source photos : PWCA

Top 3 classement général

1- Baptiste LAMBERT (FR)
2- Michael KÜFFER (SUI)
3- Evan BOUCHIER (USA)

Voir tout le classement

Top 3 ladies

1- Méryl DELFERRIERE (FR)
2 – Daria KRASNOVA (RUS)
3 – Constance METTETAL (FR)

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12/06/2019

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TISSU PARAPENTE

Jean Baptiste Chandelier présente le Porcher Skytex 21 à la Red Bull X-Alps

Porcher Sport et Jean-Baptiste Chandelier présenteront le tissu de parapente le plus léger au monde lors de la course Red Bull X-Alps 2019. Ce nouveau tissu Porcher Sport, le Skytex 21 qui ne pèse que 21 g au m² apportera une sensation encore plus grande d’apesanteur. Son lancement est prévu pour 2020.

La compétition Red Bull X-Alps débute à Salzbourg le 13 juin (avec le Prologue). Lors de cette course, 32 athlètes devront parcourir 1 138 km de pistes alpines en parapente ou en trail avant de rejoindre Monaco. Ils utiliseront tous des parapentes équipées du tissu Porcher Sport Skytex 27g/m². L’athlète américain, Gavin McClurg, qui utilise une voile SKYWALK X-Alps 4 vante les mérites d’avoir une voile fabriquée avec du tissu léger dans une course comme celle-ci: «Mon équipement cette année est incroyablement excitant : mon aile ne pèse que 2,85 kg, soit presque la moitié du poids que celui de la voile que j’avais en 2015. On estime que cela me fera économiser plus de deux tonnes de poids au cours de la course !

Les caractéristiques de ce tissu comparé à ceux des fabricants concurrents

Olivier Gros, chef de la division mondiale, Sports et loisirs chez Porcher Sport, explique : «Ce qui rend notre procédé de fabrication de tissu unique, c’est notre capacité à produire en continu dans nos usines de tissage spécialisées en France des tissus plus légers à partir de fils de polyamide 6.6 à haute résistance. D’autres fabricants peuvent atteindre des poids similaires mais ils doivent utiliser des fils beaucoup plus légers. Ils sont, de ce fait, moins résistants et durables et ils vieillissent mal… Techniquement, le développement s’est révélé difficile. Nous allons l’introduire maintenant avec notre partenaire Skywalk pour la saison 2020».

Jean-Baptiste Chandelier avec une voile en PORCHER Skytec 27 m²

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12/03/2019

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COMPETITION

L’itinéraire de la Red Bull X Alps 2019 : encore plus difficile !

Le parcours de la 9è édition sera la plus difficile de l’histoire de la Red Bull X Alps

Sur une distance de 1138 km en ligne droite entre Salzbourg et Monaco, 32 athlètes originaires de 20 pays, dont 2 femmes et 30 hommes, devront franchir 13 turnpoints répartis en Autriche, Allemagne, Italie, Suisse, France pour finir à Monaco.

Les nouveaux turnpoints dans l’ouest de l’Italie et dans le sud de la France obligeront les participants à courir le long de la plus grande chaîne de montagnes d’Europe et à la traverser cinq fois entre le nord et le sud, ainsi que de l’ouest à l’est. Christoph Weber, directeur de la course, a déclaré que cette nouvelle édition s’annonce difficile. “La course aura lieu plus tôt que les années précédentes. On pourra s’attendre à plus de neige en haute montagne, ce qui pourrait ralentir les athlètes. Si le beau temps n’est pas de la partie, la course sera très longue et épuisante jusqu’à Monaco!

Partant de la place Mozartplatz à Salzbourg, en Autriche, les athlètes remonteront le Gaisberg (turnpoint 1). La course se poursuivra ensuite jusqu’à Wagrain – Kleinarl (Turnpoint 2), ville de montagne située au sud de Salzbourg. Le terrain sera déjà connu puisque le Prologue se déroulera à cet endroit quelques jours auparavant. Ensuite, direction au nord à Aschau – Chiemsee (le turnpoint 3 ), jusqu’à la limite nord des Alpes qui pénètrent en Allemagne. De là, un grand voyage vers le sud jusqu’à la Kronplatz en Italie (turnpoint 4), qui passe notamment par la traversée de la crête alpine de près de 4 000 mètres d’altitude, pour rejoindre le sommet de la montagne Messner.

Cliquez sur la carte pour l’agrandir 

Ensuite, retour au nord de Zugspitze, le plus haut sommet d’Allemagne. De là, les 32 aventuriers redescendront directement de la frontière autrichienne jusqu’à Lermoos – Tiroler Zugspitz Arena (Turnpoint 5 ). Ensuite, ils commenceront vraiment à se déplacer vers l’ouest pour rejoindre Davos en Suisse, juste à côté du magnifique Davosersee (Turnpoint 6). Après, direction Titlis, au-dessus d’Engelberg, le turnpoint  le plus élevé de la course sur un glacier situé à 3 200 m.

Après cela, les athlètes devront passer l’Eiger (Turnpoint 8), une des montagnes les plus emblématiques du monde de l’escalade, puis le Turnpoint 9 du Mont Blanc, le Turnpoint 10 à St Hilaire. Après, Monte Viso dernière grande pyramide de roche d’Italie (Turnpoint 11), ils se dirigeront vers le Cheval Blanc (Turnpoint 12 ).

Les concurrents affronteront ensuite les 91 km restants pour atteindre Peille (Turnpoint 13) où le chrono s’arrêtera. De là, les athlètes n’auront plus qu’à effectuer le dernier vol de 2 km au-dessus de Monaco. Ils atterriront sur un char d’atterrissage pour célébrer l’accomplissement et le soulagement de terminer la course d’aventure la plus difficile au monde !

Sur cette édition, la distance et le nombre de turnpoints démontrent qu’il s’agit de l’itinéraire le plus difficile des 16 années d’histoire de la course. À partir de maintenant, les athlètes n’ont plus que trois mois pour se préparer physiquemet et mentalement…

Dates

Prologue à Wagrain – Kleinar : 13 juin
Départ de la course à Salzburg : 16 Juin

En savoir plus

Athlètes

Pilotes français participant à la Red Bull X-Alps : Benoit Outters, Gaspard Petiot, Antoine Girard et Maxime Pinot

Voir toutes les athlètes

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06/06/2019

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COMPETITION

Hand’Icare Cup : succès rayonnant pour cette 1ère édition

Quatre jours de rencontres, de partage entre passionnés du vol libre, où le handicap n’est plus un frein.

Organisée par le club Parateam, la première édition d’Hand’Icare Cup, compétition amicale par équipe de pilotes en situation de handicap et valides, qui s’est déroulée du 30 mai au 2 juin 2019, a été un franc succès (revoir la news annonçant cet événement). Bénéficiant de conditions météorologiques idéales sur les 3 derniers jours, les compétiteurs, les organisateurs et leurs soutiens sont unanimes quant à la réussite de cette première mondiale. Au total, 38 compétiteurs dont une vingtaine en situation de handicap, représentants 5 nationalités et 70 bénévoles ont partagé ce qui restera, c’est certain, une expérience sportivement et humainement inoubliable.

Hand’Icare Cup, une première mondiale !

Sur le décollage, si la concentration des pilotes et des accompagnants était palpable, les directeurs d’épreuve, Martial Digon, moniteur de l’école Prévol et Jacky Vicedo, moniteur en formation DEJEPS, à l’initiative de la compétition, épaulé par Emmanuel Felix-Faure, membre de la Fédération Française de Vol Libre (FFVL) ont su apporter la décontraction et la bienveillance qui a caractérisé cette manifestation conviviale.
Malgré les niveaux de pratique hétérogènes des pilotes, la barrière de la langue et les conditions changeantes en début de manifestation, le professionnalisme, la sagesse et l’adaptabilité de l’équipe a permis aux pilotes de se faire plaisir, en toute sécurité, sur des épreuves à la fois ludiques et plus classiques dans le milieu du parapente.

Résultats de l’Hand’Icare Cup : 2 podiums et 6 équipes récompensées

Les compétiteurs se sont départagés en équipe, sur quatre épreuves : la finesse, la précision d’atterrissage, le cross et le pompon. Ils ont été récompensés selon deux classements afin de tenir compte des niveaux de pratiques.

Podium expert

L’équipe Les Vautours Dauphinois a raflé la première place (José Ruiz-Carillo et Gontrand Chevron), pilotes rhône-alpins décollant, pour l’un en fauteuil, pour l’autre en courant grâce à une prothèse. En 2ème place, l’équipe Les Kiwis (Arnaud Guillemot, sourd profond, et Gilles Campestrini) et en 3ème place l’équipe Fruwersi II (Grzegorz Kuik,et Jedrzej « Handi » Jaxa-Rozen), venus de Pologne.

Classement Piou-piou

A la 1ère place, l’équipe Flairouse team II (Loris Sambardy, pilote en fauteuil originaire de Voiron et Olivier Bardot). A la 2è place, l’équipe des Raides Birds (Hervé Girard et Grégoire Léger) et l’équipe ITA 1 (Marius Ganthaler et Alexander Lösch), originaires d’Italie.

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Ateliers découverte : des rêves qui se réalisent

En marge de la compétition, une trentaine d’adultes et adolescents, certains en situation de handicap, ont pu découvrir le parapente. Au sol, lors des ateliers sur la pente école de Saint Hilaire, menés de main de maître par Pascal Chatanay et Arthur Schweickhardt, bénévole et élève moniteur qui a su braver les fortes chaleurs pour courir et remonter sans compter les fauteuils de vols. D’autres ont pu réaliser leur rêve et s’envoler dans les airs, à l’instar de Sylvia, qui était « au paradis là-haut » grâce à Alexandre Py, pilote biplaceur bénévole, pendant un vol découverte de plus de 45 minutes, aux côtés des compétiteurs.

Les animations du Off : toujours plus de parapente et d’occasions de tisser des liens

En fin de journée, des conférences et projections de films pour s’informer, voyager et s’émerveiller toujours plus des différentes facettes du parapente. Parmi les invités, Antoine Boisselier, réalisateur du film « Flying Fish » et Honorin Hamard, Champion de Parapente, ont fait l’immense plaisir de venir à la rencontre de nos compétiteurs.
Point d’orgue des soirées, trois concerts en plein air samedi soir, avec les groupes Tell Dem, Smokin’ Birds et Monkey Theorem qui ont déchaîné le public mêlant participants, bénévoles et locaux venus nombreux pour partager ce moment festif du rassemblement.

Une organisation et des bénévoles au rendez-vous

Que ce soit pour la logistique de la compétition, les déplacements, l’accueil des pilotes, la prise en compte de leurs besoins particuliers ou les animations qui leur ont été proposé, les participants ont grandement apprécié les efforts du club organisateur. Hand’Icare cup n’aurait pas été possible sans l’engagement et la flexibilité dont les 70 bénévoles ont fait preuve durant ces quatre jours.

Un an, deux ans ? C’est sûr, il y aura une 2ème édition !

Face à ce succès, à l’engouement des pilotes, bénévoles et à tous ces sourires si gratifiants, c’est une certitude : le Parateam réitèrera l’expérience. Les organisateurs se réservent toutefois le temps du bilan, et de l’anticipation pour que cette secnde édition puisse réunir les mêmes conditions de succès, avant de statuer sur la date de la prochaine Hand’Icare Cup.

Contacts

Equipe d’organisation : handicarecup(at)parateam.com

www.handicarecup.com

Crédits photos : Alexis Benoit et Sébastien di Brango

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02/06/2019

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COMPETITION

Coupe du Monde Coeur de Savoie : Charles et Méryl sur le haut du podium

Une étape de la PWC (Coupe du monde parapente) se déroule du 25 mai au 1er juin 2019 à Chamousset

Coeur de Savoie a accueilli pour la troisième fois une étape de la PWC. Près de 130 pilotes internationaux en provenance de 26 pays dont 40 français (voir tableau ci-dessous) se sont affrontés dans le ciel savoyard.

Les 3 premières manches se sont déroulées dans des conditions météo peu propices (plaf très bas), obligeant les organisateurs à programmer des manches avec de courtes distances, dont une avec un start lancé  à 16h30 ! Heureusement, les 3 dernières ont permis aux compétiteurs internationaux de prendre de l’altitude et de profiter de belles vues des montagnes enneigées de la région savoyarde.

Félicitations aux heureux gagnants de cette étape de la Coupe du monde en France : Charles Cazaux et Méryl Delferrière.

Pour connaître les infos essentielles des manches, voir ci-dessous.

A découvrir aussi dans les onglets, les vidéos commentées de Damien Lacaze (manches 1, 2 4 et 5)

Classement général

1 Charles CAZAUX FRA
2 Stephan MORGENTHALER CHE
3 Tilen CEGLAR SVN
4 Russell OGDEN GBR
5 Honorin HAMARD FRA
6 Alexandre JOFRESA FRA
7 Ulrich PRINZ DEU
8 Stefan WYSS CHE
9 Ferdinand VOGEL DEU
10 Jurij VIDIC SVN

 

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Féminin

1 Méryl DELFERRIERE FRA
2 Seiko FUKUOKA NAVILLE FRA
3 Keiko HIRAKI JPN
4 Yael MARGELISCH CHE
5 Nancy BERGE FRA
6 Nanda WALLISER CHE
7 Constance METTETAL FRA
8 Elisabeth EGGER AUT
9 Joanna DI GRIGOLI VEN
10 Emma CASANOVA GBR

Remise des prix

Manche 6

“Today was anotther day” avec des conditions époustouflantes et une vue imprenable depuis le décollage de Montlambert. La manche la plus longue de la compétition a été fixée, un parcours de 123 km conduisant les pilotes à la découverte des Bauges et d’Allevard au sud.

Ce fut une journée solide avec des zones de convergence bien placées. C’était une journée de vol survolant lacs et montagnes, avec encore une fois un paysage magnifique, des montagnes enneigées et de superbes vues sur le lac d’Annecy et le lac du Bourget pour ceux qui avaient le temps de “s’arrêter” et de prendre une photo en chemin.

Pour marquer la fin de l’une des meilleures Coupes du monde de l’histoire, 113 pilotes ont marqué le but aujourd’hui ! Comme le résumait Yassen SAVOV, “That was a proper way to finish the comp.”.

Ruth Jessop

Top 3 – manche 6

1st       Luc ARMANT
2nd      Chigwon WON
3rd      Charles CAZAUX

Top 3 ladies – manche 6

1st      Seiko FUKUOKA NAVILLE
2nd      Méryl DELFERRIERE
3rd      Yael MARGELISCH

Manche 5

Aujourd’hui, nous sommes allés au magnifique décollage de Forclaz surplombant le lac d’Annecy. Avec une prévision époustouflante de légers vents d’ouest du nord, une tâche impressionnante de 115 km a été fixée pour faire traverser aux pilotes les épiques montagnes de granit des Bauges. La première partie consistait en un vol en montagne. Il y avait de fortes montées de 7 m / s et des courses rapides. C’était une manche avec beaucoup de variétés.

Est venu  ensuite un aller et retour entre Allevard et une vue imprenable sur les montagnes enneigées des Ecrins. Emma Casanova a déclaré: “Je voulais juste rester là pour toujours.”

Malheureusement, dans le cas de l’ESS, 30 joueurs de l’équipe principale n’avaient pas assez de hauteur et n’ont pas atterri au goal. 25 pilotes sur 125 ne seront pas satisfaits de leur position, alors ne fixez pas trop d’objectifs. Soyez juste prêt à apprendre de l’expérience.

Ruth Jessop

Top 3 overall

1st      Jurij VIDIC
2nd      Tilen CEGLAR
3rd      Yongtae AHN

Top 3 ladies

1st                Seiko FUKUOKA NAVILLE
2nd               Constance METTETAL
3rd                Yael MARGELISCH

Classement général

1 Stephan MORGENTHALER CHE
2 Charles CAZAUX FRA
3 Tilen CEGLAR SVN
4 Theo WARDEN GBR
5 Russell OGDEN GBR
6 Joachim OBERHAUSER ITA
7 Honorin HAMARD FRA
8 Jurij VIDIC SVN
9 Alexandre JOFRESA FRA
10 Stefan WYSS CHE

La 5è manche vécue par Damien

Aujourd’hui, y’a de la matière ….
Ce n’est qu’un jeu, mais qui me prends sérieusement la tête. Surtout lorsqu’on fait un glide final façon “jeu de dés” … comme si notre sport n’était pas déja suffisamment aléatoire. Pour résumer, une belle course de 115 kil à travers les bauges, jusqu’à la vallée de Fond de France. avec des hauts et des bas, mais en finissant sur un haut (enfin) et en me faisant plaisir. Dans les 10 au points temps donc. Sauf que, pour diminuer les risques de rentrer au goal bas, à cause d’une haie d’arbre à franchir, le comité de pilote à mis fait en sorte qu’on soit obligé de remonter sur Chamoux en y mettant une dernière balise. Or, chacun sait que cette montagne est parmis les plus merdiques pour ressortir. Un jour ça marche, pas le lendemain. Aujourd’hui, la moitié des 20 premiers posent à l’atterro de Chamoux, à 2km du goal après avoir faits les points temps et sans avoir pu remonter sur Chamoux, alors que la veille, à la même altitude, on est tous remontés. Un glide final est la partie la plus stressante de la course, on calcule sans cesse notre finesse nécessaire au goal, on ajuste notre vitesse. Mais là, c’est impossible ! On est obligé de s’en remettre au hasard de cette montagne de merde pour savoir si le bon Dieu veut de nous aujourd’hui et nous fera remonter…
J’en ai encore mal à la gorge ….
Compète foutue, définitivement. Plus qu’à essayer d’oublier pour demain.

Manche 4

Avec un ciel bleu et des montagnes enneigées, c’était aujourd’hui une journée parfaite pour le parapente. En raison du vent du nord persistant en altitude, une manche de 86 km avec cinq points de virage zigzaguant autour de la vallée a été définie.

Les parties stratégiques de la course d’aujourd’hui étaient quand et où traverser la vallée ou encore rester sur les crêtes basses à l’avant ou aller plus loin dans les collines les plus élevées.

Ce fut une journée de forts thermiques. Le vent venant de différentes directions autour du parcours a rendu la manche difficile.

La partie la plus importante du parcours est arrivée juste avant le quatrième virage. Les connaissances locales ont aidé Julien Wirtz à rompre avec le mouvement et à utiliser une zone de confluence créée par le vent qui s’élevait des deux côtés de la crête pour lui permettre de survoler les crêtes et de prendre un avantage en altitude. Il a traversé End of Speed avec une minute d’avance sur 39 secondes.

Au total, 109 pilotes ont plongé dans le terrain du goal pour le plus grand plaisir des foules profitant du soleil et de la superbe chute de la Dent d’Arclusaz.

Ruth Jessop

Top 3 overall

1st      Julien WIRTZ
2nd      Stephan MORGENTHALER
3rd      Pierre REMY 

Top 3 ladies

1st      Méryl DELFERRIERE
2nd      Keiko HIRAKI
3rd      Nanda WALLISER

Tous les résultats

Classement général

1 Stephan MORGENTHALER CHE
2 Stefan WYSS CHE
3 Joze MOLEK SVN
4 Pierre REMY FRA
5 Theo WARDEN GBR
6 Julien WIRTZ FRA
7 Charles CAZAUX FRA
7 Tilen CEGLAR SVN
9 Joachim OBERHAUSER ITA
10 Russell OGDEN GBR

La 4è manche vécue par Damien Lacaze

la 3ème manche a été un calvaire du début à la fin pour moi, je n’ai pas eut d’énergie pour empiler les 3 pauvres images que j’en ai fait.

Aujourd’hui, le temps se met enfin au beau, le moral remonte un peu et les journées devraient s’améliorer jusqu’à la fin. Encore un peu de Nord qui forcera le comité de pilote à nous garder dans le bocal de coeur de Savoie, protégés dans la bulle.
Encore une manche moyenne pour moi, j’enchaine un peu les contres perf ici. Mais bon, ce n’est qu’un jeu.

Manche 3

Les prévisions ce matin annonçaient pluie et vent fort. Mais une manche courte a été programmée en milieu d’après midi dans la vallée à cause des nuages bas !

Cet après-midi, nous sommes allés à Ebaudiaz décoller du côté est de la vallée, près du sommet du Grand Arc. Avec le décollage à la base des nuages, la pluie dans la vallée et les prévisions de grands vents, personne n’était optimiste. Une tâche de 51,72 km a été fixée au QG, le départ étant ouvert à 16h35 !

Un comité très optimiste a décidé de lancer une manche qui semblait totalement impossible au début. Je pense pouvoir affirmer que tout le monde a volé plus loin que prévu. Un total de 86 pilotes ont parcouru les 51,72 km jusqu’au goal !

C’était une journée pour décider jusqu’où aller dans les montagnes et surtout pour faire preuve de patience. Selon Manuel Quintanilla : le paysage était incroyable, ces énormes montagnes couvertes de neige étaient incroyables.

Le vainqueur d’aujourd’hui, le champion européen Theo Warden, a oublié sa radio, a mal pris le départ et a malgré tout réussi à s’imposer face au meilleur du monde du parapente : à gagner par 3 minutes et 32 ​​secondes, une performance remarquable compte tenu de la brièveté de la manche.

La journée d’aujourd’hui a prouvé une fois de plus que dans une Coupe du monde de parapente, tout est possible.

Ruth Jessop

Top 3 overall

1st      Theo WARDEN
2nd      Stefan WYSS
3rd=    Joachim OBERHAUSER
3rd=    Mitch RILEY

Top 3 ladies

1st      Méryl DELFERRIERE
2nd     Elisabeth EGGER
3rd      Nancy BERGE

Voir tous les résultats

Classement général

1 24 Stephan MORGENTHALER CHE
2 38 Theo WARDEN GBR
3 517 Joze MOLEK SVN
4 30 Andreas MALECKI DEU
5 18 Joachim OBERHAUSER ITA
6 205 Jose REBELO PRT
7 5 Alexandre JOFRESA FRA
8 1 Pierre REMY FRA
9 626 Honorin HAMARD FRA
10 63 Mitch RILEY USA

Mauvais temps, il pleut fort à Chamousset. Pas de manche aujourd’hui.

Manche 2

“Aujourd’hui, nous prévoyions un surdéveloppement plus tard dans la journée. Une manche de 48,5 km a donc été définie. Deux virages ont ensuite permis aux pilotes de monter en zigzag, puis de traverser la vallée, l’objectif étant la ferme des Gabelins.

La traversée de la Dent d’Arclusaz par les pilotes jusqu’au premier virage a été spectaculaire pour les spectateurs au sol, mais rude pour le moins, pour les pilotes.

Ensuite, il y avait un passage de vallée qui s’est avéré la partie la plus tactique du parcours. Jošt NAPRET et Zoran LABOVIC ont été les premiers à s’échapper et à traverser la vallée. Les leaders ont atteint le dernier point de contournement ensemble, puis ont atteint le goal.

35 pilotes ont marqué le goal à trois minutes d’intervalle. 110 pilotes ont marqué le goal dans une course très rapide et furieuse. Le vainqueur, Tilen Ceglar, a parcouru à une vitesse moyenne de 43,5 km / h. Malheureusement, les leaders ont volé trop vite pour que la journée soit pleinement valide”.

Ruth Jessop

Top 3 overall

1st                Tilen CEGLAR
2nd               Sebastian OSPINA
3rd                Pierre REMY

Top 3 ladies

1st                Méryl DELFERRIERE
2nd               Yael MARGELISCH
3rd                Seiko FUKUOKA NAVILLE

Tous les résultats à découvrir ici : http://pwca.org/results/results

La 2è manche par Damien Lacaze

Une manche courte au vue des prévis médiocre annoncées. Finalement, les conditions étaient bien meilleures, manche trop courte bouclée en 1h…. à 45Km/h de moyenne. On n’a pas beaucoup tourné, et moi, j’ai beaucoup parlé !

Source photos : PWCA

Manche 1

“La journée d’aujourd’hui a débuté avec un ciel couvert et peu d’espoir de succès. Cependant, avec 126 pilotes de classe mondiale au décollage, il était temps de prouver que tout est possible ! Une manche en zigzag de 64 km à travers et de haut en bas de la vallée, avec 5 points de conturnements a été fixée.

Il semblait à un moment donné qu’ils allaient rejoindre le goal, mais les nuages remplirent  le ciel et même les pilotes les plus tenaces étaient incapables de prendre une hauteur suffisante pour franchir le dernier point de virage, légèrement en hauteur.

Cependant, pour reprendre les mots de l’actuel dirigeant de l’International XContest, Sebastian OSPINA, “le travail a été ardu aujourd’hui sur très peu de distance, mais il était formidable que nous ayons tous pu voler dans une journée aussi inouïe et indescriptible”.

by Ruth Jessop

Top 3 overall

1st  Jose REBELO
2nd = Charles CAZAUX
2nd = Andreas MALECKI

Top 3 ladies

1st  =  Keiko HIRAKI
1st  =  Seiko FUKUOKA NAVILLE
3rd      Constance METTETAL

Tous les résultats sont visibles ici : http://pwca.org/results/results

Pas de vol aujourd’hui pour les pilotes à cause des conditions météo.

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Source photos : PWCA

 

20/05/2019

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EXPLOIT

Traversée de la Manche en paramoteur de Fabien avec son père (80 ans)

Les premiers à effectuer la traversée de la Manche à bord d’un paramoteur biplace (distance de 55 km)

Après Marc Walczak et la russe Sacha Dench en décembre 2016 ( voir article) et Karim Dadda en juin 2017, Fabien Marc de la région de Berck a lui aussi désiré faire la traversée de la Manche en paramoteur mais en biplace. Il a choisi comme passager son père avec qui il a l’habitude de voler dans la région de Berck. Fabien Marc est pilote d’avions et d’ULM depuis une quinzaine d’années.

Ils ont décollé de Waldershare Park (près de Douvres ) le samedi 18 mai à 10 heures, ont survolé la Manche à 500m d’altitude (plafond bas) et ont atterri à 11 h 30  à Blériot-Plage… Un cadeau d’anniversaire inoubliable !

Ce cadeau exceptionnel pour les 80 ans de son père, Fabien Marc l’a décidé depuis novembre dernier. Une trentaine de personnes (amis, famille, voisins) ont contribué financièrement ou activement à ce projet. Il lui a fallu six mois pour accomplir toutes les démarches administratives indispensables pour ce projet.

Le vol a été assuré avec un paramoteur T-REx Moster 185+ et une voile ITV Bulldog 38 m². Il s’est déroulé dans de bonnes conditions (vent calme) mis à part la brume qui a parfois empêché d’admirer le paysage mais surtout de faire perdre la trace du bateau suiveur qui assurait la sécurité de l’équipage en mer : « La brume ne nous permettait pas de nous apercevoir et j’avançais aussi plus vite qu’Olivier. Je ne pouvais pas me permettre de le chercher mais question sécurité, je savais qu’il était derrière moi. » (source – La voix du Nord).

En savoir plus en vous rendant sur le site du quotidien  La Voix du Nord

Photos : Johan Ben Azzouz (La Voix du Nord) – Cliquez sur une photo pour voir le diaporama

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16/05/2019

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ENVIRONNEMENT

“Il faut sauver les Alpes”, teaser de Nicolas Plain présenté à Cannes

Nicolas Plain, parapentiste grenoblois, est très heureux de vous présenter le teaser du prochain film documentaire « IL FAUT SAUVER LES ALPES » diffusé lors du Festival de Cannes.

Le teaser de Nicolas sera diffusé avant toutes les projections des films de la “Semaine du Cinéma Positif” organisée par Positive Planet du 16 au 19 mai (en salle ou en plein air).

Pour mieux comprendre les origines de la pollution dans les Alpes, Nicolas Plain a décidé de transformer son parapente en “laboratoire volant” pour dresser les constats avec les scientifiques de l’Université Grenoble Alpes. Dans ce projet, il est prévu de partir à la rencontre des personnes qui agissent sur le terrain et qui font tout pour changer la donne. A l’issue de ces rencontres, un film sera réalisé et proposé à la “Semaine du cinéma positif” en 2020.

La journée de tournage (avec Chris Tong Viet) s’est terminée par une interview en parapente avec Audrey Tcherkoff (co-fondatrice de la “Semaine du cinéma positif”). Elle a accepté de prendre de la hauteur pour présenter en vol cet événement unique au monde et les films en compétition !

La semaine du Cinéma Positif : une occasion unique pour démontrer que le cinéma peut impacter positivement les générations futures

Ce rendez-vous met en avant les cinéastes qui s’attachent à représenter tous les visages de la société et les œuvres cinématographiques qui expriment la lutte contre les exclusions.

Un cinéma qui résonne avec la mission de Positive Planet International et Positive Planet France, nos ONGs qui œuvrent au quotidien pour développer et mettre en œuvre des projets avec un seul objectif : permettre aux plus démunis de réaliser leur potentiel afin de ne plus dépendre de la charité en créant leur propre source de revenu.

La Semaine du Cinéma Positif est rythmée par plusieurs temps forts :

  • De nombreuses projections de films positifs organisées tout au long de la semaine en salle et en plein air
  • Des débats autour du cinéma au service de la justice sociale en présence de plusieurs personnalités de l’industrie cinématographique
  • Une remise des prix du cinéma positif
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15/05/2019

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COMPETITION

Etape de la Coupe du monde parapente en Savoie du 25 mai au 1er juin

Une étape de la PWC (Coupe du monde parapente) se déroulera du 25 mai au 1er juin 2019 à Chamousset

Coeur de Savoie accueille pour la troisième fois une étape de la PWC. Près de 130 pilotes internationaux en provenance de 26 pays dont 40 français (voir tableau ci-contre) s’affronteront dans le ciel savoyard. Une semaine qui s’annonce festive et très conviviale vu les nombreuses animations proposées autour de cet événement orchestré par Philippe Roéa, responsable de l’association “Air Evénement”. Plus de 35 000 visiteurs sont attendus !

Pilotes sélectionnés

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Programme et animations

Ouverture de la base de vie au grand public
Tous les jours vers 9h30, sur la base de vie à la ferme des Gabelins, accueil et briefing des pilotes pour la manche du jour, choix du site de décollage. Atterrissages des pilotes prévus entre 16h et 18h sur la base de vie.

Nombreuses animations chaque jour à la ferme des Gabelins
Des animations sont proposées à tous en semaine et pendant le week-end durant l’événement : atelier de gonflage de voile, baptême parapente et ULM, essai et exposition de matériel de vol libre, jeux en bois géants, fabrication de boomerang et cerf volant, slackline, démonstrations diverses, expositions, spectacles, concerts… Découvrez le programme !

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