Conseils FFVL : le stage SIV pour améliorer son pilotage et sa sécurité
Les incidents de vol
10- Le SIV, le passage obligé pour affiner son pilotage et gagner en sécurité
Ce n’est pas parce qu’on accumule les heures qu’on devient un bon pilote. Poursuivre sa progression en solo sans avoir l’humilité de repasser par une école peut avoir des conséquences désastreuses.
Pour progresser correctement en pilotage, il faut accepter le regard extérieur d’un professionnel qui sera là pour va vous conseiller, vous aider dans l’analyse, vous faire progresser sans sauter les étapes et rectifier si nécessaire vos mauvaises gestuelles. L’enseignement d’un professionnel au pilotage a pour but de vous faire “comprendre le mouvement, la création du mouvement et les erreurs” à éviter.
Quelque soit votre niveau, le stage SIV est le seul moyen de garder la main face aux situations critiques. La plupart des compétiteurs font d’ailleurs un stage SIV régulièrement. C’est aussi pour eux l’occasion de tester leur nouveau matériel en situation extrême.
En stage de pilotage, on travaille sur la technique et le mental en s’adaptant au niveau du pilote
Pour beaucoup, le stage de pilotage, c’est se mettre en situation de catastrophe avec des gros vracs. Non, c’est un moment privilégié pour évoluer sereinement techniquement mais aussi psychologiquement.
Le programme est adapté à chaque pilote avec des exercices à la carte. Les instructeurs respectent une progression avec des caps à franchir avant de passer sur des exercices plus techniques. L’analyse et le debriefing sont aussi inmportants que les exercices effectués au dessus du lac.
Le stage est adapté au niveau psychologique de chacun ! La démarche est aussi très intérieure, nous faisons « péter des capsules psychologiques »! – Fabien Blanco
A la lecture des chiffres sur l’accidentologie en parapente, Jean Marc Ardouin de la FFVL dégage trois pistes de travail pour diminuer les accidents :
- le développement des compétences sur l’analyse de la masse d’air pour éviter de se rerouver dans des aérologies qui ne sont pas adaptées au niveau du pilote
- développer les compétences en pilotage pour pouvoir gérere les situations accidentogènes
- apprendre à faire secours et surtout apprendre à reconnaître les situations pour lesquelles il faut impérativement faire secours sans hésitation.
En résumé
Ne pas se lancer dans des figures engagées sans “critique” ni “validation” auprès de professionnels
Les manoeuvres engagées doivent s’apprendre en milieu encadré et sécurisé
La formation en continu et la répétition développe la finesse du pilotage et forge le mental
S’entraîner au pilotage en faisant un SIV est le meilleur moyen pour garder la main pour mieux faire face aux situations critiques
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