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L’incroyable facilité du mousqueton largueur Finsterwalder Paralock

L’incroyable facilité du mousqueton largueur Finsterwalder Paralock

NOUVEAUTE COUPE ICARE 2021

Le fabricant Charly a mis au point un mousqueton en titanal forgé très résistant (28 kN – garanti 8 ans), le Finsterwalder Paralock, un “largueur de voile” nettement plus facile et pratique d’utilisation que leur premier, le Quick-Out (voir l’utilisation du Quick-out).

Les mousquetons largueurs sont avant tout utilisés pour des vols spécifiques (vols tandem et voltige) car le système devient plus complexe si on utilise un accélérateur (ajout d’un système de séparation de l’accélérateur).

Cependant, du fait de sa facilité d’usage, le Paralock, très léger (38g), pourrait devenir le mousqueton “haute sécurité” pour certains parapentistes, même volant en solo. Lesquels ? Ceux qui, du fait de leur pratique, sont confrontés à d’incidents fort probables tels que l’ouverture du secours (en milieu sécurisé), des atterrissages fréquents dans le vent fort.

Dans cet article, sont présentés les configurations où son utilisation serait bien utiles. Partisan des systèmes les plus simples, je suis conscient que cet équipement sur voile solo doit être réfléchi car le système de largage se complexifie tout de même à cause du séparateur de l’accélérateur. Ce type de connexion s’adresse donc à des pilotes déjà expérimentés et très méthodiques (installation correcte des systèmes, prévol).

Mike et Sunny de CHARLY que j’ai rencontrés à la Coupe Icare. Convaincu, j’ai référencé le mousqueton Finsterwalder PARALOCK dans ma boutique en ligne.

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Les avantages des mousquetons qui permettent le largage de la voile

Une connexion robuste avec un système de verrouillage qui réduit les risques d’ouverture intempestive, c’est bien mais, dans certains scénarios catastrophes, il peut être important de pouvoir déverrouiller facilement ses mousquetons et de pouvoir déconnecter les élévateurs pour se séparer de la voile (lors du déploiement du secours, un atterrissage en vent très fort, un arbrissage ou un amerrissage).

Qui utilisent les mousquetons de largages ?

De nombreux professionnels et pilotes acro utilisent des mousquetons largueur, les premiers pour atterrir dans le vent fort sans se faire tracter aussitôt après les pieds au sol, les seconds pour déployer leur secours et pour ne pas subir les désagréments de la voile principale lors de la descente.

Le largage de la voile devient très facile avec le Finsterwalder Paralock

Jusqu’ici, le mousqueton Quick-out, psychologiquement pas facile d’usage, n’intéressait pas la majorité des pilotes préférant rester sur des choses simples. Or, le mousqueton largueur que propose Charly aujourd’hui, le Finsterwalder Paralock, du fait de sa grande facilité d’utilisation, efface toutes les réticences sur le Quick-out (voir idéo ci-contre). Du coup, certains pilotes peuvent être tentés de s’en équiper pour améliorer leur sécurité lors de scénarios catastrophes.

Manipulation facile même avec des gants !
Le mousqueton s’ouvre avec un tour de 120° du levier de déverrouillage, le levier ne pouvant être déverrouillé qu’après avoir appuyé sur un bouton. Un capuchon de sécurité sur le bouton de déverrouillage empêche une ouverture par inadvertance.

Quels sont les intérêts de pouvoir se décrocher facilement et rapidement ?

Les types d'incidents où le largage de la voile devient salvateur

Si le parapente est équipé de mousquetons classiques, il est quasi impossible de se séparer de la voile à cause de la traction importante soumise aux mousquetons qui réduit à néant toute tentative de retirer les élévateurs.

Voici quelques raisons pour lesquelles la déconnexion rapide de la voile peut présenter des atouts.

Se détacher d’un seul côté en dehors d’un  milieu sécurisé : il est interdit de larguer sa voile ou tout autre objet (à part de l’eau, du sable), seulement autorisé en milieu sécurisé (plan d’eau, compétition voltige,…).

Lors du déploiement du parachute de secours

Selon la norme LTF, le taux de chute maximal autorisé est de 6,8 m/s (ce qui correspond à 24,5 km/h). Cependant, dans ce processus de certification, le taux de chute déterminé ne tient pas compte de la voile de parapente et des divers comportements possibles.

Dans la réalité, les interactions entre la voile parapente et le système de secours peuvent augmenter considérablement le taux de chute (exemple, lors d’un balancement pendulaire). Bien que les parachutes de secours modernes atteignent généralement des taux de chute maximum de 5,5 m/s (correspondant à 20 km/h environ), ces valeurs ne sont souvent atteintes que lorsque le secours génère sa dérive latérale génératrice de portance. Avec une voile parapente non larguée, cette dérive est gênée, augmentant plus ou moins le taux de chute.

En larguant votre voile après l’ouverture du secours, vous n’aurez pas à gérer tous les désagréments qu’une voile de parapente peut produire en interférant dans le secours (effet miroir – taux de chute 7-8 m/s, emmêlage du secours dans la voile…). Votre esprit peut se concentrer à 100% sur votre atterrissage avec un taux de chute plus acceptable.

En étant équipé d’un secours orientable, vous disposez de moyens pour choisir le lieu d’atterrissage (un plus non négligeable en matière de sécurité). Si la voile principale n’est pas larguée, il est plus difficile de s’orienter correctement, du coup l’avantage de sécurité du secours orientable est perdu.

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Lors d’un atterrissage par vent fort

Beaucoup de biplaceurs utilisent les mousquetons de largage de la voile lorsque le vent fort risque de les tracter une fois posés. Le fait de déconnecter un ou deux élévateurs supprime ce risque, la voile n’étant plus en traction.

La vidéo ci-contre illustre l’utilisation du Quick-out lors d’un atterrissage en bord de mer.

Lors d’un arbrissage ou d’un amerrissage

En cas d’arbrissage, il peut être intéressant de se séparer facilement de la voile pour faciliter les oéprations de sauvetage et pour éviter d’ajouter plus de dommages à votre voile. La séparation de la voile sera à faire seulement après avoir la garantie d’être bien arrimé !

En cas d’amerrissage, il est recommandé de se séparer de son matériel (quitter la sellette). Si le pilote reste connecté à la sellette, il peut certes utiliser un coupe-suspente mais c’est une opération délicate en mer houleuse. Avec des connecteurs de largage de la voile, la séparation de la voile devient une action moins périlleuse.

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Lors de notre prévol, nous veillons à ce que notre sellette soit bien connectée à la voile : normal, avoir une bonne connexion aux élévateurs est très rassurant ! Toutefois, nous portons peu d’intérêt à ces connecteurs dont notre vie dépend. Bien que nous sachons que les mousquetons sont soumis à de nombreuses sollicitations qui les “fatiguent”, quels sont ceux qui s’inquiètent de leur résistance dans le temps en les changent tous les 5 ans comme il est recommandé ?

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