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Reportage 8 Mont Blanc : SIV avec David Eyraud (Les Passagers du vent)
"8 Mont Blanc" a suivi un stage SIV avec David Eyraud qui a choisi d'être moniteur et de se spécialiser dans l'enseignement au pilotage07/11/2017
COMPETITION
Podiums de la Coupe du monde Slalom 2017 : les Matéos aux premières places
La saison de compétition 2017 s’est terminée par la Coupe du Monde de Slalom. 37 pilotes de 14 nations ont pris part à cette compétition qui s’est déroulée en Egypte.
Alex Mateos termine à la première place : “Je suis content des performances de mon équipement qui me propulse à la Première place de cette Coupe du Monde. Lors de la finale, un nouveau challenge nous a été offert: Chacun des deux pilotes devait imaginer un parcours de son choix en respectant un minimum de 10 virages autour des 6 pylônes, plus un touché stabilo en 360. Une fois en l’air il fallait enchainer les parcours l’un après l’autre sans poser entre deux. Quel exercice de concentration et de mémorisation!
Quant à soeur Marie, elle termine 1ère féminine et à la 7ème place au classement général : “ce fut une compétition riche en sable, soleil et nouvelles expériences en slalom. Même si c’est assez complexe à retenir, j’ai adoré faire la manche avec 14 virages et 6 pylônes”.
Podium masculin : Alex Mateos, Jérémy Pénone et Nicolas Aubert
Podium féminin : Marie Mateos, Aurelia Hallé et Karen Skinner
09/11/2017
FILM VOL LIBRE
“Un autre envol” diffusé sur FR3 Rhônes-Alpes et Auvergne
Extrait du reportage qui sera diffusé le dimanche 12 novembre
Le film “Un autre Envol” est maintenant terminé !
Caroline Lelièvre a rencontré des libéristes qui prennent généralement comme exemple les rapaces, les observant et admirant leur agilité en vol. Mais certaines espèces comme le Gypaète barbu ou l’Aigle royal sont sensibles et peuvent être vite perturbées en période de nidification.
Heureusement différentes initiatives en France montrent la volonté réelle des gestionnaires d’espaces et des pratiquants de prendre en compte la sensibilité de certaines espèces ou de certains milieux.
Ce film veut montrer une autre manière de voir le vol libre qui n’est pas seulement la quête de sensations ou l’exploit sportif mais le moyen de retrouver une connexion avec la nature. Le “vol responsable” est essentiel à la préservation de la nature et à la pérennité du vol libre.
Interview de la réalisatrice Caroline Lelièvre
Comment t’est venue l’idée de faire ce film ?
Il y a plus de 2 ans, j’ai eu envie de faire un film sur le monde des libéristes et celui des naturalistes.Deux mondes que je cotoyais séparement et rapidement je me suis rendu compte qu’il y avait des tensions entre eux. Chacun voulant préserver sa passion.
Les naturalistes pensent que le vol libre est dangereux pour les rapaces et, dans certaines régions, ils vont même jusqu’à interdire le parapente sur une zone pendant plusieurs mois.
J’ai découvert que, dans certaines régions, comme dans les Bauges, il n’y avait pas d’interdiction, mais une communication basée sur la confiance et la sensibilisation. J’ai eu envie de montrer ça.
J’ai déjà publié une vidéo de toi sur ce sujet en 2014. Et je sais que tu as fait appel au Crowfounding pour ce deuxième film
Oui, j’ai commencé ce film avec des idées, mais je n’avais pas de moyens. Alors, j’ai créé une collecte sur kisskissbank, d’une part pour m’aider à réaliser les premiers tournages et aussi pour voir si mon sujet allait interesser. Bien sûr, le film a beaucoup évolué depuis.
A l’origine, je souhaitais filmer la pratique du vol libre en montagne, en mer et en plaine, mais finalement, je suis restée sur la montagne. Les problématiques entre parapentistes et libéristes etaient plus présentes là et je n’avais pas le temps de créer des liens avec mes intervenants si je changeais de région à chaque fois, il fallait revenir plusieurs fois, à différentes saisons au même endroit.
Il y a plusieurs mois, j’ai été approché par Paul-Aurélien Combre, réalisateur et producteur chez Mona-Lisa Production. Il s’est intéressé à mon film et nous l’avons proposé à « Chroniques d ‘en haut ». Il a fallu réécrire le film plusieurs fois pour correspondre au style de la chaîne et faire des concessions, j’avais une durée limitée, je devais aller à l’essentiel.
Le film est maintenant terminé et il est diffusé pour la première fois. Je souhaite faire aussi une version plus longue et plus personnelle du film pour les festivals.
Titouan, un jeune pilote acro avec un bel atout : un papa photographe
Titouan, 18 ans, a pris goût à la voltige en accompagnant son père à Organya. Conseillé par des pilotes de l'équipe de France, il progresse très rapidement.Le système de caméra suiveuse Chasecam de SKYBEAN testé par Olivier
La saison d’automne est propice aux expérimentations de toutes sortes. Cette année, c’est avec la ChaseCam de SKYBEAN que j’ai décidé de jouer.Test OZONE Litespeed 4 – 19m² par Nelson Defreyman
Si l'OZONE Litespeed 4 entre dans la catégorie des mini-voiles, la 19 m² s'apparente aux "mini-parapentes". Application montagne ou pour partir en voyage.06/11/2017
COMPETITION
Podiums PWC 2017 Equateur : Honorin HAMARD et Yaël MARGELISCH
La dernière étape PWC avant la Super Finale s’est tenue en Equateur à Guayaquil du 28 octobre au 04 novembre 2017. Une pré-PWC avait déjà eu lieu au cours des années précédentes. Près de 120 pilotes ont participé à cette compétition avec les départs depuis le site de Bototillo*. A cause des conditions, 3 manches seulement ont pu être jouées. Honorin termine à la première place et la Suisse Yaël Margelisch termine à la première place côté féminin et à la 15è place au classement général.
Podium masculin : 1- Honorin Hamard (FRA) / 2- Stefan WYSS (SUI) / 3-Zoran Labovic (NOR)
Podium féminin : 1- Yaël Margelisch (SUI) / 2- Keiko HIRAKI (JAP) / 3-Bénédicte Saury (FRA)
Voir tous les résultats – Compte Facebook – Pilotes sélectionnés
* Le site de vol principal était Bototillo situé à 10 km à l’ouest de la ville de Guayaquil. C’est une colline verte qui monte sur une vaste vallée. La base des nuages est habituellement autour de 1600 m. Le vol le plus long effectué à partir de ce décollage est de 114 km. L’altitude du décollage est à 330 m.
06/11/2017
RECORD DISTANCE BIPLACE
Record de distance biplace avec objectif déclaré par Julien IRILLI (340 km)
Le 4 novembre 2017 à partir du décollage de Quixada au Brésil, Julien Irilli et Katia Lafaille ont établi un nouveau record du monde de distance à objectif déclaré avec un vol biplace de 340 kilomètres avec un biplace NIVIUK Bi-Ikuma. Quatre jours plus tôt, ils avaient parcouru 328 km.
Julien nous raconte son aventure: “Il est difficile de résumer en quelques mots comment s’est passé notre journée, étant donné que nous avons traversé tous les états émotionnels possibles et imaginables. Pour le dire simplement, Katia Lafaille et moi avons battu le record du monde de distance à un but déclaré en tandem (340 km) après un vol épique de 9 heures et 30 minutes, traversant des moments de turbulence en montagne… ”
Voir tous les détails de leur vol
Le précédent record avait été obtenu en novembre 2015 (335 km) depuis le même décollage par Honorin Hamard et sa passagère Karine Gras avec le biplace OZONE Swift Max. Ils avaient réussi à faire un record de distance en ligne droite de 403 km ainsi qu’un record du monde de distance avec 3 points de contournements : 386,9 km (voir article)
Découvrez le témoignage de Katia qui découvre les vols épiques en parapente
Hier, avec Julien Irilli, nous avons battu le record du monde de distance libre à but déclaré. Goal déclaré à 340km et on vole jusqu’à 360 km et 9h42 en l’air.
3300m était notre altitude maximum atteinte. La terre devient vraiment petite. On change d’environnement, de masse d’air, de perspective…
Un vol parfois très “chaud” dans les points bas …. aussi bien au niveau des températures qu’au niveau des conditions aérologiques…
Julien s’est battu tout au long du vol avec des courtes phases pour récupérer nerveusement. Idem pour moi sur le plan nerveux. Le silence entre nous, racontait nos émotions.
Des thermiques enroulés à l’horizontal poussés par le vent, en pleine dérive. J’ai pensé aux marins sur un vent des globes, la voile qui claque, qui danse avec les caprices de l’air au-dessus de nos têtes, des thermiques hachés qui nous cisaillent et nous éjectent…
Durant ces heures en l’air, Julien pilote, observe et analyse la masse d’air, relief, nuages. Je fais des vidéos, je prend des photos, j’aide Julien à repérer les oiseaux, qui nous ont parfois sauvé la mise, je donne à manger et à boire à Julien dans les phases calmes et j’apprend à lire le ciel et analyser les conditions grâce à ses commentaires et à mon besoin de comprendre ce qui se passe pour ne pas subir.
Pour moi, aventurière solitaire terrienne, je découvre le partage à travers cette cordée du ciel et des airs que nous formons avec Julien.
Étrange pour moi de me faire emmener dans une discipline pointue que je ne maîtrise pas, d’être dépendante d’une personne. Mon absolue confiance des compétences de Julien et notre complémentarité m’ont donné envie de vivre cette aventure sans « la garantie de… » qui m’est si précieuse.
Battre un record du monde, c’est repousser les limites en associant toutes les compétences techniques, mentales et physiques pour être présent à chaque seconde, à chaque décision…
(extrait de la page Facebook de Katia)