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Le réflexe secours, un geste salvateur pour incident près du sol

Le réflexe secours, un geste salvateur pour incident près du sol

Faute de temps pour rétablir sa situation de vol, le pilote déploie son secours

Le pilote, dans cette vidéo, a eu de la chance en déployant son parachute de secours* à temps suite à des turbulences rencontrées après la phase de décollage. Nous pouvons voir, par le comportement de l’aile sur le site de décollage, que les conditions sont thermiques avec un vent de travers. Le parapente ne se lève pas d’une façon propre et le décollage est un peu arraché, ce qui rend les moments après le décollage désagréables pour le pilote. L’aile rentre dans une zone de turbulences, créée sans doute par un rotor généré par les crêtes à droite du pilote. L’aile souffre d’une fermeture asymétrique suivie d’une réaction naturelle de plonger pour générer de la vitesse avant sa réouverture éventuelle.

Mais, faute de temps à cause de la faible altitude du pilote, sa réaction naturelle est de déployer le secours : une décision venue au bon moment crucial qui lui a permis d’atterrir sur pied et de sortir indemne de cet incident.

L’analyse de Jérôme Canaud

Un tour et hop le secours ?



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5 thoughts on “Le réflexe secours, un geste salvateur pour incident près du sol

  1. bravo beau reflex , il a beaucoup de chance quand même le secours s’ouvre très vite. et il arrive sur ses pieds, pas toujours le cas lors dune ouverture tardive le corps est chahuté et doit revenir verticale.

  2. A mon avis, il est en decrochage a 1:06, puis n’arrive pas a gerer correctement : l’aile shoote d’abord a gauche, puis a droite mais le pilote ne la freine pas assez, d’ou la cravate. C’est ce qui peut arriver quand on est en parachutale instable et qu’on ne decroche pas : l’aile peut shooter alternativement a gauche et a droite selon l’axe du roulis. Si c’est une EN C ou D, ca peut cravatter (ce qui arrive ici). A mon avis il aurait du monter les mains juste apres la fermeture, au lieu de maintenir, et ainsi eviter ce “semi-decrochage”. Ou bien freiner plus et decrocher completement. En tout cas, sortir le secours au bon moment est un joli reflexe.

  3. Il ne faut pas juger un parapentiste à son décollage… Certes son analyse du terrain n’était peut être pas suffisante, mais on ne peut pas dire qu’il est mauvais juste parce que son déco n’est pas parfait..

    Je pense que le parapente au sol et en l’air sont deux sport très différents, de nombreux pilotes sont très bons au sol et mauvais en l’air et vice versa.

    C’est d’ailleurs un peu énervant la façon dont les parapentistes se juge entre eux au déco, tous en train de dire “alala n’importe quoi celui-la!”


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