Après fermeture, une suspente reste accrochée à sa chaussure de rando
Analyse et conseils de Jérôme Canaud
Il ne pilote pas du tout son aile !
– Soit il ne sait pas faire, soit il pense que ce n’est pas nécessaire dans l’aérologie qu’il fréquente, soit il a une confiance aveugle dans le comportement auto-démerdant de sa voile, ou soit il a toujours piloté ainsi et jamais rien ne lui est arrivé…
– Le pilote cumule une deuxième erreur importante : il ne freine jamais ET il ne tient pas ses commandes (juste 2 doigts dans les poignées). Dans une aérologie turbulente, les mains vont être éjectées des poignées.
– Il reste souvent bras hauts, sans frein, avec un appui voire une tenue des élévateurs, ce qui amplifie le non-pilotage.
– Il tient ses commandes en chasse d’eau, manière inefficace pour piloter en parapente.
Sujet récurrent : il faut les tenir en dragonne ou en demi tour de frein ? Pas de problème, dans 10 ans, on répétera les mêmes choses, l’enseignement est souvent basé sur la répétition 😉
Ce cumul de détails entraîne la catastrophe si le contexte le permet (aérologie thermique, forte, peut-être inadaptée à l’expérience du pilote).
Attention à l’acccélérateur !
Il est en appui sur son accélérateur mais, comme il n’est pas réglé, il n’accélère jamais pendant le sketch (élévateurs au même niveau), heureusement pour lui d’ailleurs. Je n’en suis pas sûr à 100% mais on voit que son accélérateur agit seulement à 1min34s et seulement de 15%.
Par contre, j’ai un doute à 1min10s où son pied gauche est en appui dessus. A droite ce n’est pas accéléré, on peut supposer que, vu la position de son pied gauche, seul le côté gauche est accéléré ; donc ça accentue l’abbattée à 1min12s entraînant une autre fermeture.
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