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Infos parapente

26/06/19

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NOUVEAUTE

SOL propose la “première 2 lignes en catégorie XC Sport

La voile 2 lignes SOL LT 1 ouvre la voie de la performance à un plus grand nombre de pilotes

Le fabricant SOL est loin d’être à la ramasse en termes d’expériences en vol de distance. Entourés de pilotes brésiliens réalisant de nombreux records mondiaux, la marque entretient une réelle culture du vol de distance, bénéficiant régulièrement de leurs retours d’expériences précieux. En effet, il n’est pas fréquent de trouver des pilotes expérimentés acceptant de voler sous des voiles progression et loisir quand les conditions sont fumantes !

Depuis 2 ans environ, la gamme SOL a pris un brin de fraîcheur et de peps avec les voiles loisirs ou compétition.

Progression, loisir ou compétition, les derniers modèles* pilotés par des pilotes très expérimentés ont connu des résultats impressionnants en distance. Des voiles appréciées en terme de sécurité passive et de confort. Si la voile SOL LT1 est homologuée EN CCC, elle présente des caractéristiques et un comportement semblable à une voile de catégorie EN C.

* Prymus (A), Atmus (B), Sycross (B+), SOL TR27 (CCC), SOL High competition

Voici la voile qui va faire parler d’elle auprès des pilotes aguerris : la SOL LT 1 !

Après la SOL TR 27 qui est une 2 lignes à fort allongement (modèle homologuée EN CCC aussi), le fabricant brésilien SOL innove en proposant une 2 lignes de 66 cellules avec un allongement de seulement 6,25 (allongement habituel des voiles de la catégorie EN C). Ary Carlos Prady, patron de la société SOL, est très fier de proposer le “premier parapente XC Sport au monde qui utilise la technologie équipant habituellement les voiles de compétition (EN D ou CCC)“.

Cette voile a donc été conçue, d’une part, pour les pilotes ayant acquis une bonne expérience sous une voile EN B sportive qui souhaitent passer à la catégorie supérieure ou, d’autre part, pour les pilotes volant avec une C, D ou même CCC qui recherchent le même niveau de sécurité passive qu’une C mais avec des performances supérieures.

Comportement

Le fabricant brésilien annonce que la SOL LT 1 “a des caractéristiques de pilotage d’une aile classique homologuée EN C mais avec une plus grande rigidité dûe à sa construction même si elle dispose de la technologie 2 lignes”. Il précise  que cette voile forme “un ensemble confortable et plus facile à manœuvrer.”

“Nous voulons proposer au pilote concerné par ce type de voile, un modèle qui lui permettra d’effectuer de très bons vols en toute sécurité et avec une technologie exceptionnelle. Le pilote de référence est celui qui peut voler à l’aise sur une voile C, c’est tout”. Ary Carlos Pradi

Pourquoi avoir choisi l’homologation CCC ?

Les critères homologations prennent du retard sur l’évolution des ailes ! Une 2 lignes ne peut pas passer en C à cause des oreilles qui ne peuvent se faire qu’avec les lignes de pliage. SOL a préféré communiquer sur l’accessibilité d’une aile pour un niveau de pilotage donné (ici Voile destinée aux pilotes volant avec une voile de vatégorie EN C) plutôt que de se baser sur le seul critère d’homologation.

Sur une voile deux lignes, où une grande partie de la charge repose sur les A, il est pratiquement impossible de faire les oreilles (comme l’exige la norme EN). La voile aurait pû être présentée pour une homologation EN D mais Ary Carlos Pradi a préféré la faire homologuer EN CCC. En effet, il aurait été plus difficile d’expliquer aux pilotes, si cette voile avait été EN D, les qualités de son comportement identiques à celles d’une EN C (risque de perdre une partie de la clientèle potentielle). Sol n’a pas souhaité dégrader son modèle, ce qui aurait eu des incidences notoires sur ses performances.

XS S M L XL
Cellules   66 66 66 66 66
Surface 21,74 23,4 24,87 26,64 28,74
Largeur m 11,66 12,1 12,47 12,91 13,41
Allongement 6,25 6,25 6,25 6,25 6,25
Surface projetée 18,71 20,13 21,4 22,92 24,73
Line Diameter mm Vectran 0,6 – 0,9 – 1,0 – 1,2 – 1,4 – 2,2  /  Technora 2,1
Hauteur cm 742 768 790 816 846
Corde cm 231 240 247 256 266
Weight kg 5,4 5,8 6,2 6,6 6,8
Minimum Profile kg 70 – 85 80 – 95 90 – 105 100 – 115 110 – 130
PTV idéal kg 75 – 80 85 – 90 95 – 100 105 – 110 115 – 125
Certification FAI Load CCC CCC CCC CCC

Présentation des allongements des voiles de la gamme SOL

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06/08/2019

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NOUVEAUTE

Tandem APCO Game Mk2, innovations et robustesse (39 et 42 m²)

La nouvelle version du Tandem APCO Game Mark 2 (MKII) propose plusieurs innovations et une nouvelle taille plus petite (39 m²). Outre les dernières technologies, un système verrouillable qui permet d’allonger la plage de vitesses.

Les élévateurs

Les élévateurs ont des trims plus longs pour élargisser la plage de vitesse. Cette augmentation de la plage de vitesse (de 46 à 50 km/h) peut être verrouillée ou déverrouillée en retirant une manille sur les élévateursen fonction de vos besoins. Voir la vidéo ci-dessous.

Coupe 3D

Sa fabrication bénéficie d’une coupe 3D sur le bord d’attaque offrant une surface plus propre, donc plus de performances. Les trims sont facilement remplaçables pour écarter d’éventuels problèmes en pleine saison.

Structure interne

Le tandem APCO GAME 42 est selon les dires du fabricant israélien “une aile vraiment remarquable, incorporant une structure interne intelligente et un profil de pressurisation automatique, produisant des caractéristiques qui impressionneront même les pilotes les plus expérimentés”.

Sensation de voler avec une voile solo

Si le vol en tandem est toujours un plaisir pour le passager qui vole pour la première fois, ce biplace est un vrai “game” est pour le pilote,  son comportement ressemblant beaucoup plus à une voile solo qu’à un tandem : “En vol, vous oublierez vite que c’est un tandem au-dessus de votre tête alors que cette machine à thermiques vous entraîne en spirale jusqu’au plafond – et tout cela avec un ami à bord“.

Fabrication

La robustesse de l’aile est l’une des principales caractéristiques prises en compte par les biplaceurs. Un mélange de Gelvenor et d’autres types de tissus et de matériaux plus légers garantira de nombreuses heures supplémentaires de service pour le Game 42 : “le tissu Gelvenor est reconnu depuis de nombreuses années comme le meilleur en terme de durabilité et de longévité… Chaque heure de vol sera moins coûteuse du fait de leur robustesse.”

Homologation EN B – Approbation DGAC pour l’utilisation paramoteur

GAME MKII 39 42
Nombre de cellules 50,00 52,00
Surface 39.6 42.5
Projetée 34.9 37.1
Allongement 5,10 5,10
PTV 110-190 110/140-230
PTV paramotor 286,00 326,00
Poids 7,90 43563,00
Largeur 3,42 3,42
Corde 0.78 0.78
Longueur suspentes 8,40 9,10

 

En savoir plus – Voir la fiche technique

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Sellette très pratique pour les biplaceurs

Système d’aide du positionnement du passager au décollage

Ayant assisté à une démonstration de la gamme APCO par Aurélia Hallé chez Sébastien de K-Paramotor (centre paramoteur en Bretagne Sud), j’ai été étonné par la praticité des sellettes pilote et passager proposés par APCO. Si la sellette Tandem APCO existe depuis plus de 5 ans, j’ai trouvé utile d’en reparler car les concepts développés sur ce modèle répondent à de nombreux soucis rencontrés par les biplaceurs au moment du décollage . En effet, il est difficile de contrôler les réactions du passager au décollage, notamment la fin de la course et l’assise.

Grâce au système d’attache sans sangles aux cuisses, le passager n’est pas tenté de s’asseoir trop tôt. D’autre part, grâce à un système ingénieux de cale-pieds installés sur la sellette passager, le pilote choisit quand il souhaite installer le passager dans la sellette. De plus ce modèle est équipé de poignées à double usage : soit pour donner un grip aux assistants au décollage ou pour proposer au passager le moyen de s’agripper à quelque chose.

Voir la vidéo de démonstrationEn savoir plus

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31/07/2019

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TEAM AIR DESIGN

Florian Sanchez vient renforcer l’équipe AIR DESIGN France

Après une première expérience commerciale de 2 ans pour représenter le fabricant AXIS, Florian Sanchez, jeune pilote talentueux formé dans la structure de Font-Romeu, a rejoint l’équipe Air Design France le 1er juillet 2019 pour soutenir la forte croissance de la marque en France.

Le siège d’AirDesign France géré par Nicolas Cochet reste toujours implanté à Saint Hilaire. La mission de Florian, basé à Annecy, sera de renforcer la présence du fabricant en France auprès des pilotes, chez les revendeurs et sur les évènements.

AirDesign France: france@ad-gliders.com
Nicolas: nicolas@ad-gliders.com Mobile: 06 11 582 787
Florian: florian@ad-gliders.com Mobile: 06 89 86 11 19

web :ad-gliders.com/fr
Facebook : AirDesignGliders France
Instagram : instagram.com/airdesignparagliders 

Florian Sanchez et Nicolas Cochet

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17/07/2019

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COMPETITION

Podiums du Championnat de France de distance 2019

Le championnat de France de parapente 2019 s’est déroulé au Grand Bornand du 8 au 14 juillet. Près de 130 pilotes ont participé à cette compétition. 4 manches ont pu être réalisées (80 km / 87 km / 77 km / 80 km) sur le site du Grand Bornand et Annecy.

Cet événement (Open / Elite / Sports) était organisé par le club des Ailes du Grand Bornand et dirigé par le délégué technique Erwann Didriche et le directeur d’épreuve Cédric Nieddu.

A noter le résultat de Seiko Fukuoka qui termine 4è au classement général ! La compétition en parapente tend à devenir un sport qui ne fera plus de distinctions entre les 2 sexes !!!

Félicitations à tous les gagnants et beaucoup de joie à tous ceux qui sont fiers de leurs résultats, notamment ceux qui ont fait leur premier championnat !

Côté masculin

Sur les podiums Open et national, Honorin Hamard, Luc Armant et Julien Wirtz.

Catégorie Sport Hommes : Maxime KUSTER, Robin GUDEFIN et Valentin GILE

source photos : FFVL

Côté féminin

National : Seiko Fukuoka, Méryl Delferrière et Constance Mettetal.
Open : Seiko Fukuoka, Méryl Delferrière et Nanda Walliser (CH).
Catégorie Sport : Constance METTETAL, Prune DELARIS et Maud BIDAUD.

Voir tous les classements

Revivre le championnat avec Damien Lacaze

Découvrez les moments forts des 4 manches du championnat à travers les vols commentés de Damien (7è au classement général). C’est parfois chaud sur les parcours !!!

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08/07/2019

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COMPETITION

Honorin Hamard et Constance Mettetal gagnent l’étape de la PWC au Portugal

Une nouvelle étape de la Coupe du Monde de parapente (PWC) s’est déroulée du 29 juin au 6 juillet à Manteigas au Portugal. 117 pilotes sélectionnés ont participé à cette compétition dont 30 français.

Du soleil tous les jours mais le vent a été parfois trop fort. Sur les 4 manches lancées, seules 2 ont été validées. Les français prennent les 4 premières places du classement général : Honorin Hamard, Pierre Rémy, Franck Perring (et Stéphane Poulain en 4è position). Côté féminin : la française Constance Mettetal * volant avec une FLOW XC Racer (EN D), qui gagne pour la première fois une PWC, Silvia Buzzi Ferraris (ITA) et Atsuko YAMASHITA (JPN).

Les OZONE Enzo 3 dominantes (83 pilotes contre 12 en GIN Boomerang) ont de ce fait largement dominé la course (34 sur les 40 premières places).

Des pilotes vont enchaîner de suite pour la prochaine compétition, le championnat de France qui se déroulera au Grand Bornand du 8 au 14 juillet… Dur, dur, la vie de compétiteur international !

* Constance a fait ses études à Font Romeu (Pôle Espoir) – découvrez l’article “Les filles du Pôle Espoir Vol libre option parapente

Classement général

Rank Nom nation points
1 Honorin HAMARD FRA 1463
2 Pierre REMY FRA 1459
3 Franck PERRING FRA 1450
4 Stéphane POULAIN FRA 1448
5 Stefan BERNHARD DEU 1446
6 Ulrich PRINZ DEU 1445
7 Guy ANDERSON GBR 1444
7 Kiyoshi NARIYAMA JPN 1444
9 Jonas BÖTTCHER DEU 1443
9 Federico BROWN MANZONE ITA 1443
9 Damien LACAZE FRA 1443

Classement féminin

rank Nom Nation Points
1 Constance METTETAL FRA 1335
2 Silvia BUZZI FERRARIS ITA 1319
3 Atsuko YAMASHITA JPN 1304
4 Daria KRASNOVA RUS 939
5 Marcella UCHOA BRA 936
6 Nanda WALLISER CHE 916
7 Tomoko YOSHIKAWA JPN 736
8 Evgeniya BELOVA RUS 244
9 Nao MOCHIZUKI JPN 221

 

Voir tous les résultats

Voir toutes les vidéos de la PWC Manteigas sur la chaîne youtube PARAGLIDING WORLD CUP CHANNEL

Avec un ciel bleu et peu de vent, une manche de 90 km a été définie, offrant un bon mix de collines et de terrains plats. L’excellent réglage a donné beaucoup de choix tout au long du parcours.

À cause du départ précoce, beaucoup de pilotes ont eu du mal à monter au début. Alors que tout le monde se dirigeait vers le deuxième virage, les thermiques commençaient à s’améliorer.

La tâche a ensuite zigzagué dans les plaines. Si vous étiez au-dessus de l’inversion, les montées étaient formidables. Si vous étiez au-dessous de l’inversion, c’était un travail très dur.

Les thermiques très fiables vers la fin du parcours ont vu une course au coude à coude à la fin de la course avec une simple seconde séparant Pierre Rémy de Bruno Mota.

Au total, 87 pilotes ont réussi à atteindre le goal dans la chaleur accablante du Portugal rural.

Traduction du résumé écrit par Ruth Jessop

Top 3 overall

1st      Honorin HAMARD
2nd      Pierre REMY
3rd      Franck PERRING

Top 3 ladies

1st      Marcella UCHOA
2nd      Constance METTETAL
3rd      Atsuko YAMASHITA

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Le décollage était pour le moins difficile aujourd’hui à cause du vent. Une fois en l’air, les pilotes ont fait un tour de 97 km, sous un ciel bleu sans nuages, qui les a menés à l’est, puis au nord, puis à l’ouest.

En suivant la trajectoire, Pepe prend l’avantage juste avant le deuxième virage et conserve son avance. Il a survolé le village fortifié d’Almeida, le 3ème virage, en orbite, avec sa superbe forteresse en forme d’étoile, à 12 branches et Vaubanesque.

Entre le dernier tournant et ESS, les choix de parcours étaient nombreux, mais Pepe était si haut qu’il a simplement aligné sur la vallée de Foz Côa, l’un des plus impressionnants sites d’art rupestre du Paléolithique en plein air dans le monde.

Ignorant les œuvres d’art situées en dessous d’eux, les participants suivants ont emprunté tous les itinéraires possibles, du nord traversant les plaines à la découverte du magnifique canyon, en passant par le survol de la ligne optimale.

Résumé écrit par Ruth Jessop

Top 3 overall

1st      Andreas MALECKI
2nd      Michael SOMMERAUER
3rd      Cristobal OREZZOLI

Top 3 ladies

1st      Silvia BUZZI FERRARIS
2nd      Constance METTETAL
3rd      Daria KRASNOVA

Hommes

Alexander SCHALBER Austria Enzo 3 (Ozone)
Michael SOMMERAUER Austria Icepeak Evox (Niviuk)
Christian Hochegger Austria Enzo 3 (Ozone)
Thomas BRANDLEHNER Austria Enzo 3 (Ozone)
Armin EDER Austria Enzo 3 (Ozone)
Lukas Zangl-Jagiello Austria Enzo 3 (Ozone)
Christian AMON Austria Boomerang 11 (Gin)
Mirvad ZENUNI Bosnia Enzo 3 (Ozone)
Washington PERUCHI Brazil Enzo 3 (Ozone)
Thomas Milko Brazil Enzo 3 (Ozone)
Cristobal Orezzoli Chile Enzo 3 (Ozone)
Stanislav KLIKAR Czech Republic Enzo 3 (Ozone)
Honorin HAMARD France Enzo 3 (Ozone)
Pierre REMY France Enzo 3 (Ozone)
Stéphane POULAIN France Enzo 3 (Ozone)
Jacques FOURNIER France Enzo 3 (Ozone)
Jonathan MARIN France Enzo 3 (Ozone)
Stephane DROUIN France Enzo 3 (Ozone)
Loïs GOUTAGNY France Icepeak Evox (Niviuk)
Baptiste LAMBERT France Enzo 3 (Ozone)
Manu LALY France Enzo 3 (Ozone)
Rémi Bourdelle France Enzo 3 (Ozone)
Tim Rochas France Icepeak RFC (Niviuk)
Gildas BEN France Enzo 3 (Ozone)
Thomas GURY France Enzo 3 (Ozone)
Denis CHOURAQUI France Enzo 3 (Ozone)
Tom CHAUVIN France Boomerang 11 (Gin)
Daniel Dijoux France Zeno (Ozone)
Bastien De Luca France Enzo 3 (Ozone)
Franck PERRING France Enzo 3 (Ozone)
Xavier LAPORTE France Enzo 3 (Ozone)
Gregoire Lombardi France Enzo 3 (Ozone)
Estéban Bourroufies France Enzo 3 (Ozone)
Cyrille Marck France Icepeak Evox (Niviuk)
Martin REBORD France Boomerang 11 (Gin)
Andy TALLIA France Enzo 3 (Ozone)
Cyril Lambert France Guru (UP)
cedric FECHOZ France Boomerang 11 (Gin)
Valentin NURY France Enzo 3 (Ozone)
Damien LACAZE France Enzo 3 (Ozone)
Ulrich PRINZ Germany Enzo 3 (Ozone)
Andreas MALECKI Germany Enzo 3 (Ozone)
Heinrich Bretz Germany Enzo 3 (Ozone)
Jonas Böttcher Germany Zeno (Ozone)
Reiner BRAUN Germany Enzo 3 (Ozone)
Stefan Bernhard Germany Enzo 3 (Ozone)
Soheil barikani Iran Boomerang 11 (Gin)
Bogdan Bialka Ireland (Republic of) Enzo 3 (Ozone)
Alfio Ragaglia Italy Enzo 3 (Ozone)
Denis Soverini Italy Enzo 3 (Ozone)
Marco LITTAME Italy Spectra (Flow Paragliders)
Tiziano Trambaioli Italy Spectra (Flow Paragliders)
Federico Brown Manzone Italy Enzo 3 (Ozone)
Taro Kamiyama Japan Enzo 3 (Ozone)
Kiyoshi NARIYAMA Japan Enzo 3 (Ozone)
Yoshiaki HIROKAWA Japan Enzo 3 (Ozone)
Yoshiki KUREMOTO Japan Enzo 3 (Ozone)
Shinichi HOSHIDA Japan Enzo 3 (Ozone)
Yoshimasa NAKAJIMA Japan Icepeak Evox (Niviuk)
Yoshiaki NAKAGAWA Japan Zeno (Ozone)
Daigo Arai Japan Enzo 3 (Ozone)
Tatsumi Sato Japan Enzo 3 (Ozone)
Takuo IWASAKI Japan Enzo 3 (Ozone)
Ronny GEIJSEN Netherlands Enzo 3 (Ozone)
Louis Tapper New Zealand Enzo 3 (Ozone)
JAMES OROC JOHNSTON New Zealand Enzo 3 (Ozone)
Bjorn SKARPAS Norway Zeno (Ozone)
Bartosz MOSZCZYNSKI Poland Enzo 3 (Ozone)
Tabanez FONSECA Portugal Enzo 3 (Ozone)
Pedro Neves Portugal Enzo 3 (Ozone)
Jose REBELO Portugal Enzo 3 (Ozone)
Carlos Lopes Portugal Meru (UP)
Luis Guilherme Bento Nunes Portugal Enzo 3 (Ozone)
Yury MISHANIN Russia Enzo 3 (Ozone)
Aleksei Riabtsev Russia Enzo 3 (Ozone)
Dmitry KOROLEV Russia Enzo 3 (Ozone)
Alexander Frider Russia Enzo 3 (Ozone)
Emil CERVENAN Slovak Republic Enzo 3 (Ozone)
Theunis de Bruin South Africa Enzo 3 (Ozone)
Jesus COSTA SANCHEZ Spain Boomerang 11 (Gin)
Felix RODRIGUEZ FERNANDEZ Spain Enzo 3 (Ozone)
Daniel CRESPO Spain Boomerang 11 (Gin)
Juan Carlos MARTINEZ Spain Boomerang 11 (Gin)
Xavier Pujol Barricarte Spain Enzo 3 (Ozone)
Roger PIFARRÉ Spain Enzo 3 (Ozone)
Nils-Aake Carlsson Sweden Enzo 3 (Ozone)
Alfredo Studer Switzerland Enzo 3 (Ozone)
Durali KARACA Turkey Enzo 3 (Ozone)
Serdar TUR Turkey Enzo 3 (Ozone)
Oguzkan SADEER Turkey Boomerang 11 (Gin)
MURAT CIFTCI Turkey Boomerang 11 (Gin)
Dora Goksal Turkey Boomerang 11 (Gin)
Umut ASLAN Turkey Enzo 3 (Ozone)
Semih SAYIR Turkey Boomerang 11 (Gin)
Kostiantyn GONCHARENKO Ukraine Enzo 3 (Ozone)
Vitalii Umanskyi Ukraine Enzo 3 (Ozone)
Guy ANDERSON United Kingdom Enzo 3 (Ozone)
Richard Butterworth United Kingdom Enzo 3 (Ozone)
Harry Bloxham United Kingdom Enzo 3 (Ozone)
Grant Oseland United Kingdom Enzo 3 (Ozone)
Jake Herbert United Kingdom Zeno (Ozone)
Julian ROBINSON United Kingdom Spectra (Flow Paragliders)
Sebastian OSPINA United Kingdom Enzo 3 (Ozone)
christopher bevins United Kingdom Enzo 3 (Ozone)
Thomas Cole United Kingdom Enzo 3 (Ozone)

Femmes

Daria KRASNOVA Russia Guru (UP)
Constance METTETAL France XCRacer (Flow Paragliders)
Nanda WALLISER Switzerland Guru (UP)
Atsuko YAMASHITA Japan Zeno (Ozone)
Silvia BUZZI FERRARIS Italy Enzo 3 (Ozone)
Midori Nakanome Japan Zeno (Ozone)
Tomoko YOSHIKAWA Japan Zeno (Ozone)
Satsuki HOSHIDA Japan Zeno (Ozone)
Marcella UCHOA Brazil Enzo 3 (Ozone)
Nao Mochizuki Japan Zeno (Ozone)
Evgeniya Belova Russia LM6 (Ozone)
 

27/06/2019

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METEO EXCEPTIONNELLE

150 parapentistes ont réalisé leur rêve : atterrir au sommet du Mont Blanc

Photo : Stéphane Boulenger

Pendant que les athlètes de la Red Bull X-Alps souffraient de la chaleur dans le Sud de la France, ne parvenant même pas à tenir en l’air, 150 parapentistes, décollant de Plan Praz, ont atterri au sommet du Mont Blanc.

ROCK THE OUTDOOR a récolté des témoignages de cette journée qui restera mémorable dans les annales du vol libre. Tous nos remerciements à ces pilotes qui ont permis de réaliser cet article. Découvrez leurs vidéos, leurs photos, leurs réactions et les récits de 3 pilotes qui n’en reviennent toujours pas.

A lire absolument, le coup de gueule d’Antoine Girard très en colère devant les pilotes qui ont risqué leur vie ce jour-là : “Mon coup de gueule n’est pas pour blâmer certains pilotes mais pour alerter. Je veux juste que les pilotes soient au courant des risques pour pouvoir les estimer.” ROCK THE OUTDOOR a d’ailleurs été sollicité par des spécialistes en vue de produire un article décrivant tous les risques de la pratique du parapente en haute montagne.

Photo : Bertrand Chol

Source photo : Roland Wacogne (cliquez sur la photo pour visualiser la photo haute définition)

Des plafs à plus de 5500 mètres !

La journée du 26 juin était annoncée fumante. Certains ont essayé “d’étouffer l’affaire” les jours précédents afin d’éviter une sur-fréquentation sur le déco de Plan Praz mais surtout au sommet du Mont Blanc. Selon les dires, 300 pilotes ont rejoint le déco de Plan Praz le 26 juin. Pour les non-expérimentés aux vols de haute altitdude, il s’agissait de profiter des conditions exceptionnelles annoncées, et pour les pilotes entraînés et qui rêvent de ce vol mythique, tenter d’atteindre le sommet du Mont Blanc et pourquoi pas y atterrir.

Prudents ou pas, entraînés ou un peu moins, 150 pilotes environ ont atterri sur la crête. Les derniers avec un peu plus de difficultés sans doute, le sommet étant sérieusement encombré en fin d’après-midi (voir les vols déclarés à la CFD).

Une journée exceptionnelle, magique… mais certains pilotes étaient loin d’imaginer tous les risques qu’ils ont couru en posant au sommet. Beaucoup en ont pris conscience en posant et en décollant lamentablement. Ce n’est pas parce qu’on assure déco et posé sur pente herbeuse qu’on saura maîtriser dans un autre univers, celui de la haute montagne. Poser aussi haut nécessite d’être équipé et d’avoir de l’expérience en haute montagne. Heureusement pour eux, moniteurs et guides de haute montagne se trouvaient là aussi…

Vol de Denis Cortella, Max Jeanpierre (Kortel Design) et Julien Serré. Denis a posé car il était équipé et avait du matos plutôt léger et facile alors que Max est resté en l’air parce qu’il volait avec une voile et une sellette de compétition.

Le vol de Nicolas Plain

Le posé au sommet du Mont Blanc de Ludovic Maitre

Atterrir, c’est risqué. Et réussir à redécoller, c’est mieux sinon très mauvais plan

Atterrir en haute altitude n’est pas à prendre à la légère. Déjà, il faut savoir poser correctement sur une pente raide. Et être capable d’apprécier les risques d’un atterrissage dans la neige (molle, glacée…). Seuls, les expérimentés peuvent apprécier et en mesurer les risques. On déplore la mort d’un parapentiste qui aurait, selon le Dauphiné Libéré, raté son décollage. En fait, il aurait atterri sur le versant italien trop bas sur la glace. Nos adressons toutes nos condoléances à sa famille et à ses proches.

Et une fois posé, si les conditions ne permettent pas de redécoller, le retour ne peut se faire qu’à pied, d’où l’obligation d’être équipé (chaussures de montagne, vêtements chauds, couverture de survie, eau, barres énergétiques….). On a vu un pilote fouler la neige en tongues mais, en vérité, celui-ci était très bien équipé (tongues emportées dans la sellette pour faire une photo en relation avec à le grave problème du réchauffement climatique – voir la vidéo de Nicolas Plain traitant ce sujet ci-dessous). Mais combien de pilotes étaient-ils vraiment bien équipés ?

Le posé au sommet du Mont Blanc de Lawrence Olry
Lawrence, 29 ans, est originaire de Labaroche (à côté de Colmar 68). Il pratique depuis 10 ans et est moniteur à l’école Cumulus (Oderen 68) depuis 4 ans.

Roland Wacogne, habitant dans l’Eure (voir son vol), avait remarqué ce créneau depuis la Normandie et a fait le voyage exprès. Il en a tiré la leçon suivante : “Ne poser là-haut que si on est certain de pouvoir redécoller. J’ai bien cru ne pas y parvenir. Avec l’altitude, la fatigue, l’aile pointue, j’ai bien cru ne pas y arriver. Merci à ceux qui m’ont aidé, sans eux, j’étais mal car pas équipé pour redescendre.

Faute de vent, de nombreux pilotes ont rencontré des difficultés pour décoller, la neige étant un nouveau paramètre à prendre en compte. Heureusement, ils ont pu bénéficier de l’aide d’une dizaine de pilotes pros qui ont attendu que tous les pilotes aient décollé avant de partir à leur tour : “J’étais crevé mais j’ai bien préparé la voile, et au moment où j’étais presque prêt, Michel Cervelin, moniteur connu au Maroc, m’a coaché. Cela a m’a donné plein d’assurances, surtout que un ou deux avaient raté leur gonflage” témoigne José Rouzaud. “Du coup, je savais que, si il y avait un truc, il m’aurait stoppé. Elle est bien montée, Michel m’a dit qu’elle était belle, de garder de la tempo. J’ai super bien décollé ! ” – (voir son récit ci-dessous). José a préféré ne pas tarder : “Je n’ai pas traîné au déco, j’ai fumé une clope (lol), donné du coca à un qui était fatigué.Je savais qu’il ne fallait pas trop attendre. A cette altitude, si les conditions sont bonnes, il faut y aller”.

En effet, on imagine que beaucoup de parapentistes ont puisé fort dans leur capital mental : se décider, monter, imaginer une bonne route, gérer un vol de haute altitude (relâchement, respiration…) et se concentrer pour assurer un atterrissage correct et pas trop nul devant la tribune des spectateurs… Comment assurer dans une situation inconnue après avoir épuisé toute sa réserve mentale ?

Lisez le coup de gueule d’Antoine Girard dépité par ce spectacle calamiteux (voir encadré ci-dessous)

Simon Adam, Cousinet Sylvain, Théo Bouniol avec Antoine Girard (en jaune), le recordmen d’altitude en parapente (plus de 8000 m dans l’Himalaya) – photo transmise par Théo Bouniol (veste OZONE)

Le vol du Mont Blanc n’est pas un vol anodin

Le vol du Mont Blanc est réservé aux pilotes bien entraînés, dotés d’une expérience suffisante en haute montagne (en vol et à pied). Tous ceux qui ont réalisé ce vol pour la première fois en sont certainement  conscients aujourd’hui.

Alain, surpris par la carence d’informations et de compétences de certains pilotes pour ce type de vol nous a adressé ce message : “Le vol était facile donc pas un exploit mais je pense qu’il serait bien de faire un article complet sans polémique sur la prévention des dangers sur ce type de vol : matériel à utiliser en cas d’impossibilité de redécoller, minimum d’entrainement physique à avoir, ne serait ce que pour rester lucide après plusieurs heures passées à plus de 4000 m d’altitude. J’étais sidéré de voir des pilotes se jeter très bas sur le versant italien dans une zone qui parait engagée, enrouler dans tous les sens à 50 dans le thermique et avec un pilotage approximatif.

Puis il y a eu cet accident dramatique (voir l’article du Dauphiné Libéré) de ce pilote posé trop bas et qui a glissé sur la glace, je dirai comme à chaque fois, plus jamais ça… Si on pouvait tout faire pour éviter que ça se reproduise, ça éviterait les drames et les interdictions qui sont en train de se mettre en place et donnerait une image sérieuse de notre activité.

Produire un article, un dossier certes (en préparation), mais rien ne remplacera un stage auprès de moniteurs guides de haute montagne pour sensibiliser le parapentiste à ce type de vol (ex Cime et Ciel, Alpwind…)

Interdiction de se poser au Mont Blanc par arrêté municipal

Dans quelques jours, le vol autour du Mont Blanc sera interdit (juillet et aout), afin de ne pas gêner les secours en période estivale. Mais, face à la sur-fréquentation de la journée de Mercredi, les mairies de Chamonix et Saint-Gervais ont pris des dispositions…

Jeudi et vendredi, les militaires de la brigade de Chamonix se rendront à Planpraz entre 11 h et 14 h afin de sensibiliser les parapentistes sur l’interdiction de se poser au sommet du Mont Blanc (voir l’arrêté municipal). Ce dispositif a été mis en place du fait de la sur-fréquentation et du manque d’équipement adapté à la haute montagne. Il est dit que les parapentistes amateurs seront davantage ciblés. Source : Dauphiné Libéré

Le coup de gueule d’Antoine Girard

Trop peu de pilotes avaient conscience du danger, un vrai miracle qu’il n’y ait eu qu’un seul mort (ce qui est déjà beaucoup trop)

J’ai posé au sommet du Mont Blanc (4810m), le toit le l’Europe, avec plein de copains et une partie de la famille parapentiste ! Super journée qui, pour moi, a été gâché par de nombreuses personnes inconscientes ; trop de stress à les voir évoluer et risquer autant leur vie.

J’ai une certaine expérience dûe à mon passé de la gestion du parapente en altitude et de l’alpinisme. J’y ai appris beaucoup de chose à travers mes différentes expéditions. Voici ce qui m’a fait vraiment peur.

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Le premier problème l’hypoxie : on se sent rapidement superman et le niveau de réflexion est au plus bas (un peu comme l’alcool). La prise de décision de façon sensée est très fortement altérée. Résultat : les posés ont été catastrophiques. Je ne parle pas de ceux qui se sont cratérisés dans la neige sur le plat sommital, ou les posés vent de cul ou encore ceux qui ont fait un roulé-boulé dans les zones plates.

Le posé au sommet à tout prix a beaucoup pardonné cette fois-ci, c’est assez rare en montagne. Sous le sommet,… avec quelques centimètres de neige en moins ou de la neige un peu moins consistante, tous seraient morts !

Je parle uniquement de ceux qui se sont vraiment mis en danger, ceux qui ont raté le posé au sommet et qui, au lieu d’aller rechercher le thermique qui monte à 5500m pour essayer de poser à nouveau correctement, ont pris la décision de poser à tout prix ! Du coup, ils se sont écrasés à 10, 30 ou 50 m voire 100 m sous le sommet au milieu des crevasses dans des pentes raides et sans aucun matériel ou expérience alpine ! Ils ne doivent la vie qu’au fait que la neige était particulièrement molle pour les retenir de ne pas glisser. Quelques centimètres de neige en moins ou de la neige un peu moins consistante et tous seraient morts ! La neige était parfaite mais ce n’était pas possible de le savoir avant d’atterrir.

Beaucoup sont restés paralysés une fois posés, impossible de bouger ou de remonter sans risquer de chuter dans cette pente. Heureusement des guides étaient au sommet et ont passé plusieurs heures à faire des secours au risque de leurs vies.

Je ne mets pas en cause ceux qui ont eu la présence d’esprit d’aller poser 50 m plus bas sur l’arrête sud qui était sans risque ce jour. La photo parle d’elle-même…Le posé au sommet à tout prix à beaucoup pardonné cette fois-ci, c’est assez rare en montagne.

Une fois posé, il faut encore être capable de redécoller ! Je ne pense pas que plus de 50% des pilotes avait conscience de la difficulté de décoller à presque 5000m.

Il est difficile de courir à 5000 m et encore plus dans de la neige molle. Pour palier au problème, il faut soit avoir une marge suffisante de technicité en parapente avec du matériel adapté (voile et sellette light qui permet d’être beaucoup plus alerte), soit prévoir le matériel et avoir la compétence pour descendre à pied.

La phase du décollage a été critique pour nombre de pilotes, beaucoup ont eu besoin d’assistance

La phase du décollage a été critique pour nombre de pilotes, beaucoup ont eu besoin d’assistance afin d’arriver à décoller et d’autres s’en sont sortis uniquement par miracle en se jetant dans le trou. Je ne parle pas de ceux qui ont mis 2 ou 3 décos pour décoller en toute sécurité, mais de ceux qui se sont jetés dans le trou sans aucune maîtrise. J’en ai vu plusieurs, la voile complétement de travers, se jeter dans les pentes raides… Encore une fois, ce sont les guides qui ont limité la casse en allant chercher les inconscients ou les volontaires sur le décollage qui ont fait de leur mieux pour aider à décoller.

Ne vous laissez pas tromper par les images, le côté rassurant ! La majorité des pilotes était soit préparé avec du matériel adéquat, soit avait une marge de niveau pour rester en sécurité. Aucun des pilotes que l’on a pu voir en claquette et short au sommet n’a volé avec ce matériel ! Il était dans la sellette dans le but de le sortir au sommet pour faire des photos afin de dénoncer le réchauffement climatique (difficile de mettre dans la sellette en plus le parasol et la serviette !)

Un bon tiers n’avait rien à faire au sommet du Mont Blanc

La majorité des pilotes avait le niveau requis ou le matériel nécessaire mais un bon tiers n’avait rien à faire au sommet du Mont Blanc et, surtout, trop de pilotes n’avaient aucune conscience des vrais risques. Le dénouement est finalement presque heureux en comparaison de ce qu’il pouvait arriver : un seul accident mortel. Mais c’est un accident de trop qui m’attriste profondément. Les conséquences de la journée auraient pu être beaucoup plus lourdes.
Je suis contre tous les interdits et, par conséquent, je ne peux pas soutenir le choix d’interdire le posé au Mont Blanc… Je suis pour la prise de conscience de chacun avec une responsabilité personnelle consciente. Mais, sincèrement, quand je vois la méconnaissance d’autant de pilotes, je prends peur et je comprends cet interdit. C’est triste de s’interdire une si belle chose à cause d’une minorité de pilotes. Peut-être faut-il travailler plus sur la prévention ? Je ne sais pas, mais le posé au sommet à tout prix de trop de pilotes me fait froid dans le dos.

Sur ma dernière expédition, le survol de l’Aconcagua (6962m), je voulais poser au sommet. Je ne l’ai finalement pas fait car j’estimais ma marge de sécurité trop maigre.

Pourtant le sommet est grand, plat et les décollages sont présents de tous les côtés. En comparaison au posé de nombreux pilotes sur le Mont Blanc, j’avais une marge plus que confortable ! Mais doit-on risquer notre vie pour son propre égo ? C’est être vraiment égoïste ! Que penser des secouristes qui la risquent aussi, de la famille qui auront des plaies irréparables ?
Cette journée qui aurait dû être du pur plaisir ainsi qu’une fête du parapente s’est trouvée entâchée par le comportement de trop de pilotes. Je suis désolé mais je me sens obligé de pousser mon coup de gueule.

Je vais essayer d’oublier tout ça et de continuer à diffuser des belles images de cette journée car ce fut tout de même une journée magique pour les yeux.
Beaucoup de copains et de pilotes, qui me sont inconnus, ont renoncé à poser et ont su s’écouter; ce sont eux qui avaient raison, ce sont eux qui feront de vieux pilotes un jour. D’autres étaient stressés au sommet uniquement par conscience du risque, cette conscience qui permet souvent de rester en vie. Ce sont ces rares comportements qui m’ont légèrement rassuré sur le fait que tous les hommes ne sont pas dirigés uniquement par l’égo. Du moins, pas tous !

Bon vols à tous – Antoine Girard

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Le récit du vol parapente au Mont Blanc d’un jeune pilote : Théo Bouniol

Théo BOUNIOL, 21 ans a commencé le parapente il y a 6 ans.

Une journée magnifque partagée avec des personnes géniales dans des conditions idéales. Je pense que ce vol restera à jamais dans ma mémoire.

Décollage à 11h40 dans les premier du groupe pour éviter de se retrouver en difficultés pour monter. Montée très rapide car il nous a suffit que de quelque minutes pour aller au plaf à 3160m. Quelques minutes d’attente pour voir les décisions que prenaient les autres et réfléchir à ce que nous allions faire…

Et c’est parti, première transition sur le mont Lachat où nous refaisons un petit plein à 3070 m pour ensuite sauter sur l’arête de Bionnasay et nous montons jusqu’à 3700 m. Les premiers parapentistes partent en Iltalie sur les faces sud. Moi, sur le conseil de mon père, je m’abstiens et pars faire une magnifique ballade sur les Dômes de Miage.

Retour sur l’arête de Bionnassay où je refais le plein. Là, à la radio, j’entend 4700 m en Italie sur les faces sud. Je me dis ce serait trop bête d’être allé jusque là et de ne pas faire le sommet. Je me lance donc dans l’inconnu avec une certaine appréhension et une grosse pensée pour Hélène Ménoni (qui était ma monitrice de parapente au lycée décédée en parapente en 2015, avec, elle aussi, l’objectif de faire le Mont-Blanc).

Après une longue transition jusqu’au thermique, je remonte doucement jusqu’a 5038 m, histoire de dépasser les 5000 m. Je ne savais pas encore si j’allais poser mais la cinquantaine de parapentistes qui y étaient déjà m’ont permis de prendre la décision.

Et me voilà posé à 14h30 sur le Mont-Blanc, le toit de l’Europe, avec un sentiment de joie immense. Félicitations, photos et discussions… Je ne tarde pas trop à décoller car le vent est nul, la neige un peu trop molle et la fatigue de l’altitude se fait sentir. S’en suit le plus long plouf que je n’ai jamais fait : 50 minutes du sommet du Mont Blanc en passant par l’Aiguille du Midi, pour enfin retourner dans la vallée de l’Arve et me poser à Chedde. Après toute l’équipe arrivée, j’ai dû payer ma tournée car j’étais le plus jeune du groupe. Une journée magnifique partagée avec des personnes géniales dans des conditions idéales. Je pense que ce vol restera à jamais dans ma mémoire.

Le récit du vol parapente au Mont Blanc de Noé Devey

La journée était prometteuse, personne n’avait de doute sur les conditions du jour. Il y avait même des personnes des 4 coins de la France qui ont posé quelques jours pour profiter de la journée.

Décollage dans le début du créneau, j’ai essayé de suivre Rémi Bourdelle de la Team Chamonix avec qui j’avais planifié l’itinéraire et la journée. Il se jette avec son Enzo 3 après le Génépi où tout le monde se fait descendre, c’était le seul point bas du jour. Une fois refait du côté suisse, c’est la course de celui qui fait le plus haut plafond. Je choisis de prendre seulement les thermiques les plus généreux pour ne pas perdre de temps et, en même pas 45 minutes, nous voilà sous le Mont Blanc prêt à faire le gros plaf et à poser directement au sommet du Mont Blanc ou Rémi m’attendait.

Une fois là haut, c’est l’euphorie. Le manque d’oxygène m’épuise au bout de 10 pas dans la neige.
Je fais des câlins à mon pote tellement je suis heureux d’être là. On m’a même offert une gorgée de Heineken (un peu réchauffée je l’avoue).

Un petit moment de contemplation et je pars avec Remi chercher une personne posée un peu bas sur la face sud. Une fois remontés, les pilotes commencent à redécoller, non sans mal à cause du manque de vent.

Je passe finalement 3 à 4 heures au sommet pour aider les gens à étaler leurs voiles et checker les décollages. Une fois qu’il ne reste qu’une petite dizaine de pilotes aptes à décoller seul, je me jette sur la face nord à la suite de mon pote Rémi qui m’attend en faisant des waggas sur le dôme du goûter.

Une fin de vol très calme et contemplative ou je m’occupe à faire sécher mes baskets mouillées jusqu’à l’atterrissage au Savoy (Chamonix). Une expérience qui restera dans ma mémoire.

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Le vol parapente au Mont Blanc de Stéphane Boulenger (en vidéo)

L’approche

L’atterrissage

Le décollage

Le vol parapente au Mont Blanc de Bertrand Chol en images

Le vol parapente au Mont Blanc de José Rouzaud (son premier depuis Plan Praz)

Ce sont ces vols auxquels on ne croit pas, auquels on pense en se disant les autres y arriveront. Et puis, les autres, ils sont là, des papillons dans le ciel, des couleurs dans l’azur, et les autres, on les suit, ils nous suivent...

En l’air, je ne reconnais aucune voile et je sais que, dans la multitude, ce que je connais sont là. Je reconnais des voix à la radio. Et puis, la masse d’air est superbe, parfois sportive. Je la découvre, je compose avec. Je suis les indications glanées au déco et sur les cartes et je découvre le cheminement tout en prenant quelques options de placement, avec la peur de descendre, de ne pas y arriver.

4000 m, direction le col de Miage

4000 m et direction le col de Miage, passé à 3700 m, tant que je vois des voiles plus bas, ça me rassure. Tout seul, je n’aurai jamais osé m’y aventurer. Le paysage est tellement acéré, les roches sont impressionnantes (c’est le moment de ce vol qui m’a le plus marqué). Je trouve que les autres volent mieux et plus haut, montent plus vite, se placent mieux. Je reste bloqué de longs moments à 4400 m. J’ai peur de perdre l’altitude gagnée. Je reviens sur mes pas, j’enroule encore et puis, à un moment, je monte : 4400, 4500 et ,petit à petit, je sors. Les 4800 m sont atteints et je suis au moins 150 m au dessus du sommet. J’observe un pilote qui pose. A mon tour, je fais mon approche, ça arrive un peu vite, il n’y a pas d’air, deux petits coups de freins et ce à quoi je n’aurais pas cru est fait : je viens de poser avec pleins d’autres au sommet du Mont Blanc, c’est Magique !

Une grosse pensée à tous mes proches auquels je dédie ce vol, ma gratitude à la beauté de ce monde qui nous offre de tels cadeaux !

Le Mont Blanc et les effets de la canicule – par Nicolas Plain

Avec le dérèglement climatique, ces vagues de chaleur sont plus fortes et plus fréquentes. La station de mesure officielle à 50 mètres sous le sommet affiche 6,8 degrés, record absolu depuis le début des relevés de température, toutes saisons confondues !
Cette vague de chaleur en tout début d’été met en danger l’ensemble du massif alpin : chute de séracs, écroulements rocheux, fonte des glaciers s’accélèrent.
Pour limiter ces effets, des solutions concrètes, locales et réplicables partout dans le monde existent. Cet été, j’irai à la rencontre des femmes et des hommes qui les ont imaginées et mises en place.

Retrouvez–moi cet été pour la traversée des Alpes en parapente et sur Ushuaïa TV pour notre documentaire « Il faut sauver les Alpes »

Image : Nicolas Plain & Thomas Pueyo (pour le Face caméra) – Montage : La Jolie Prod

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Le vol parapente au Mont Blanc de Didier Alain

Le témoignage de Julien Irilli interrogé par le Dauphiné Libéré

 

27/06/2019

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COMPETITION

Course Red Bull X-Alps 2019 : les gagnants de la 9è édition

Ils sont venus de 20 pays, certains déjà connus pour leurs aventures extrêmes. Agés de 24 à 59 ans, ils ont été sélectionnés parmi les plus aptes et les plus forts pour participer à la course d’aventure la plus difficile au monde, la Red Bull X-Alps. Pour une traversée des Alpes depuis Salzbourg jusqu’à Monaco en passant par 13 balises en Autriche, en Allemagne, en Italie, en Suisse et en France.

The winner is Christian Maurer. Sur les autres marches du podium : Maxime Pinot (18h après) et les troisièmes ex aequo Benoit Outters et Paul Guschlbauer (29 h après).

L’horloge de la course s’est arrêtée le jeudi 27 juin à midi : dix athlètes étaient déjà arrivés à Monaco. Pendant la course, cinq ont été éliminés et un seul (Antoine Girard) a abandonné à cause de douleurs aux genoux.

Ce fut une course incroyable et probablement la plus difficile et la plus difficile de l’histoire de Red Bull X-Alps“, a déclaré le co-fondateur de la course, Ulrich Grill. “La performance des athlètes a été phénoménale et plus forte que jamais.”

Pour la sixième fois consécutive, c’est, Chrigel “the Eagle”, l’extra-terrestre, qui remporte la victoire, réalisant la traversée en 9 jours et 3 heures. La deuxième place revient au “rookie” Maxime Pinot, qui, à aucun moment, n’a refusé d’abandonner la bataille contre Chrigel. Il a franchi la ligne d’arrivée 18 heures après lui.

Mention spéciale à Maxime qui n’a pas eu la chance de pouvoir atterrir au somment Titlis comme Chrigel. Un loupé qui lui a été fatal et qui a tout de suite créé une distance encore plus difficile à rattraper, notamment à cause de la mauvaise météo (100 km environ). Maxime a marché sur 2161km contre 1979 km pour Chrigel. Au final, 18 heures seulement les séparent…

La troisième place bagarrée depuis plusieurs jours entre l’athlète autrichien Paul Guschlbauer et le français Benoit Outters s’annonçait, le dernier jour, comme un duel impitoyable sous la chaleur caniculaire. Mais, en suivant le tracking, on a compris progressivement qu’ils avaient décidé de franchir la ligne d’arrivée ensemble pour prendre la troisième place (10 jours et 8h). Sage décision plutôt que de se tirer la boule en plein cagnard.

Cliquez ici pour voir tout le classement

1. Christian Maurer (SUI1), 9 days, 3 hours, 6 minutes
2. Maxime Pinot (FRA4), 9 days, 21 hours, 52 minutes
3. Benoît Outters (FRA1), 10 days, 8 hours, 45 minutes
Paul Guschlbauer (AUT1), 10 days, 8 hours, 45 minutes
5. Manuel Nübel (GER1), 10 days, 11 hours, 26 minutes
6. Simon Oberrauner, (AUT2) , 10 days, 12 hours, 5 minutes
7. Gaspard Petiot (FRA2), 10 days, 13 hours, 12 minutes
8. Patrick von Känel (SUI2), 10 days, 13 hours, 46 minutes
9. Aaron Durogati (ITA1), 10 days, 17 hours, 22 minutes
10. Tom de Dorlodot (BEL), 10 days, 22 hours, 33 minutes
11. Toma Coconea (ROU), 78.1km to goal
12. Gavin McClurg (USA1), 206km to goal
13. Tobias Grossrubatscher (ITA2), 212.7km to goal
14. Markus Anders (GER2), 215.8km to goal
15. Nick Neynens (NZL1), 263.3km to goal
16. Eduardo Garza (MEX), 265.4km to goal
17. Evgenii Griaznov (RUS), 270.3km to goal
18. Juraj Koren (SVK), 290.1km to goal
19. Adrian Keller (SUI3), 350.5km to goal
20. Cody Mittanck (USA3), 399km to goal
21. Thomas Juel Christensen (DNK), 423.8km to goal
22. Baris Celik (TUR), 449.1km to goal
23. Willi Cannell (USA2), 471.4km to goal
24. Marko Hrgetic (HRV), 478.3km to goal
25. Kaoru Ogisawa (JPN), 500.9km to goal
26. Helmut Schrempf (AUT3), 503.4km to goal
OUT Chikyong Ha (KOR), 530km to goal
DNF Antoine Girard (FRA3), 554km to goal
OUT Kinga Masztalerz (NZL2), 580km to goal
OUT Alex Villa (COL), 743km to goal
OUT Dominika Kasieczko (POL), 870km to goal
OUT Rodolphe Akl (LBN), 990km to goal

Remerciements

Au service de communication de la Red Bull X-Alps sans quoi ROCK THE OUTDOOR n’aurait pas pû assurer un suivi journalier…

Grill a ajouté: “J’ai co-fondé cette course avec Hannes Arch en 2003 et vous ne pouvez pas croire à quel point les performances des athlètes se sont améliorées. Il y a 10 ans, on aurait pu s’attendre à ce qu’un tiers des joueurs se retire en raison d’une blessure ou de problèmes de pieds. Ces athlètes ne sont pas seulement plus forts, mieux préparés, mais aussi d’incroyables athlètes de montagne et de course à pied, pas seulement des pilotes de parapente. La performance de Maurer a encore une fois été incroyable, mais ce n’est pas le seul grand athlète. Nous voyons arriver de nouveaux aventuriers talentueux qui promettent d’être de grandes stars du futur “.

La course de cette année a été particulièrement difficile pour les 30 hommes et deux femmes qui ont pris le départ. Le parcours qui comportait plusieurs traversées de la chaîne principale des Alpes a été rendu plus difficile à cause de la météo. En Suisse, le mauvais temps a obligé les athlètes à se rendre aux balises à pied, dont la plus haute, Titlis, à 3 000 m. Pour certains athlètes, cela a nécessité une montée de six heures !

Christoph Weber, directeur de la course, a déclaré: “Une fois de plus, cela a été une aventure incroyable pour les athlètes et je rends hommage à leur endurance, à leur forme physique et à leur force mentale. Cela n’a pas été un parcours facile, ni une année facile avec un temps difficile et beaucoup de neige dans les Alpes.”

En effet, les fortes chutes de neige dans les Alpes ont obligé les athlètes à utiliser leur matériel d’alpinisme dans la plupart des montagnes, rencontrant parfois des conditions météo peu conviviales : pluie, neige et la canicule à la fin en France.

Peu importe où ils ont fini, eux et leurs équipes méritent tous le mérite d’avoir accompli ce qu’ils ont fait et en toute sécurité“, a ajouté Weber.

Aaron Durogati (ITA1), à la 9ème place a résumé le sentiment des athlètes: “Ce fut une belle course et une belle aventure – la meilleure Red Bull X-Alps, côté amusant des choses et du vol. Mais les dernières heures ont été difficiles.

Le dernier athlète à avoir rejoint le goal à temps était Tom de Dorlodot (BEL). Il a participé à toutes les éditions de la course depuis 2007. Et cette fin fut, pour lui, spéciale car c’était la première fois qu’il atteignait le but. Essuyant ses larmes de joie et d’épuisement, il a déclaré: “Atteindre Monaco est mon rêve depuis 14 ans. C’est un moment spécial. C’est un sentiment agréable d’être ici.”

Tom de Dorlodot ému

Jours précédents

Maxime Pinot sur la deuxième marche du podium

Maxime Pinot, 27 ans, est le deuxième athlète à atteindre le Turnpoint final de Peille dominant la ville de Monaco. Il y est arrivé à 9h22 avec son supporter Jérémie Lager et son équipe de soutien qui ont parcouru les derniers kilomètres avec lui.

En prenant son Night Pass, il a pu éviter le pire de la chaleur accablante qui se fait sentir actuellement. Epuisé mais heureux, il a déclaré: “Je ressens beaucoup d’émotions. Je suis très heureux d’être ici et fier de l’équipe et de moi-même. La course a été encore plus folle que prévue. Je suis fatigué mais je n’ai pas blessures. Il est certain que je reviendrai pour le Red Bull X-Alps dans deux ans.”

Le chrono indique pour lui : 9h, 21h, 52m. Reste le vol symbolique vers la mer qui aura lieu ce soir.

Paul Guschlbauer et Benoit Outters, tous les deux sur la troisième marche

Paul Guschlbauer et Benoit Outters ont décidé de faire route ensemble. Benoît a déclaré être «très heureux d’être ici avec Paul». Il a ajouté que Paul lui avait proposé de jumeler leurs pas. “J’ai dit d’accord, allons-y.” Compte-tenu des fortes chaleurs, c’est une sage décision qui leur a permis d’avoir une cadence raisonnable plutôt que de poursuivre le duel qui les auraient énormément épuisé. Les pilotes de la course Red Bull ont le sens de la camaraderie, comme dans les autres compétitions de parapente en général !

Ils ont donc passé l’après-midi en alternant petits vols et randonnées jusqu’à rejoindre Peille. Ils sont arrivés à 20h signant ensemble le tableau. Benoît avait terminé 2ème en 2017 et Paul 3ème à 3 reprises (2011, 2015 et 2017).

Derrière eux, la course est encore très active et presque toute la nuit. Seize athlètes ont sorti leur Night Pass pour progresser cette nuit. Sont arrivés aux alentours de minuit : Manuel Nübel (GER), S. Oberrauner (AUT2), Gaspard Petiot (FRA), P Von Kanel (SUI2).

Hier, Chrigel, près du but, a décidé de prendre son Night Pass pour se rapprocher le plus possible du dernier Turnpoint. Arrivé à Peille vers 14h30, le chronomètre s’est arrêté pour lui : il aura mis 9 jours, 3 heures, 6 minutes, 11 secondes pour rejoindre Salzbourg à Monaco ! Il a décollé à 18h55 et s’est posé bien au sec sur le radeau.

Chrigel a atteint le Turnpoint de Peille à 14h30, l’air fatigué mais ravi d’avoir parcouru les 50 derniers kilomètres. En effet, les conditions météorologiques d’aujourdhui ont été les plus chaudes depuis le début de la course (35,5ºC à Peille). En route, il s’est arrêté à La Turbie pour se rafraîchir dans la fontaine de la ville et manger une glace.

Maurer, ému, entouré par sa famille, ses amis et ses partisans :”Mon corps a bien fonctionné, mon équipe a bien fonctionné pour que je puisse avancer rapidement. Je suis très heureux d’être arrivé ici. C’est un sentiment formidable. C’était un départ plus facile avec les conditions de vol mais, entre les deux, il y a eu des jours pluvieux et c’était difficile de marcher. Les deux derniers jours ont été très clairs mais stables. C’était une fin difficile pour cette course d’aventure.”

Christoph Weber, directeur de la course, a déclaré: “C’est encore une fois un exploit extraordinaire de la part d’un athlète extrêmement talentueux. Chrigel n’est pas seulement un grand pilote, il est également en très bonne forme et se prépare avec des détails incroyables.

Contrairement à presque tous les autres concurrents, Maurer a eu la chance de rejoindre le sommet de Titlis (le turnpoint le plus haut de la course) sans devoir marcher. Après, il a pu décoller, juste avant que la météo ne se dégrade. “C’est le coup magique qui a permis son avance de 100 km”, a ajouté Weber.

Ulrich Grill, fondateur de la course a déclaré: “Une fois de plus, Chrigel Maurer a démontré sa supériorité dans les airs et au sol en remportant la 9e édition du Red Bull X-Alps, l’une des éditions les plus difficiles que nous n’ayons jamais eues.
C’est l’un des itinéraires les plus longs avec plus de points de contournement, obligeant les athlètes à traverser la chaîne principale des Alpes à plusieurs reprises. La météo n’a pas rendu la course facile, obligeant les athlètes à parcourir des centaines de kilomètres et à gravir parfois l’équivalent du mont Everest tous les deux jours. Les athlètes ont marché à travers les tempêtes de neige, la pluie et maintenant une chaleur insupportable.”

Les 10 meilleurs athlètes font tout ce qui est en leur pouvoir pour rejoindre Monaco au plus vite

La lutte se poursuit maintenant pour les deuxième et troisième places. A 18h45, Maxime Pinot était à 35 km du but et son rival le plus proche à 85 km. Sa deuxième place semble assurée. Pour la troisième place, ce sera une lutte serrée entre Benoît Outters et Paul Guschlbauer. A peine 15 km les séparent et il leur reste 130 km à parcourir. Un groupe de 6 athlètes les suivent de très près. Tout peut encore arriver…

Conditions trop stables, les athlètes contraints de marcher

A 15h30, il y avait très peu de pilotes en vol parmi les dix premiers. Tom De Dorlodot, cinquième près du Turnpoint 10 (St Hilaire), a déclaré: «Les conditions sont super stables, ce qui signifie qu’il n’y a pas de thermiques. Je vais maintenant faire les 30 km à pied, cinq heures de marche jusqu’à St Hilaire. J’étais vraiment impatient d’arriver à Monaco, mais pour cela, nous devons être plus rapides et cela signifie de meilleures conditions. Christian Maurer est confronté au même problème. Lorsqu’on lui a demandé si les conditions autour de lui étaient stables, son équipe a répondu: «Yessss! Nous sommes plus lents que prévu. Néanmoins, il vient de décoller à nouveau”.

Son rival le plus proche, Maxime Pinot, se trouvant 100 km derrière lui, la victoire de Chrigel semble assurée.

Approchant du Turnpoint final de Peille, Chrigel Maurer est sur le point de remporter une sixième victoire consécutive à la Red Bull X-Alps. Pour tenter de rejoindre Peille au plus vite, Maurer a sorti un Night Pass pour continuer la course pendant la nuit. L’approche de Peille est réputée pour ses routes sinueuses et escarpées, qui peuvent être psychologiquement écrasantes pour un athlète si proche du but.

Maxime Pinot

Maxime Pinot à la deuxième place du podium et Benoît la troisième

Maxime Pinot occupe la deuxième place avec une avance de 70 km sur son rival le plus proche (Paul Guschlbauer). La course à la troisième place est intéressante : Benoit Outters se trouve à 20 km seulement de Paul Guschlbauer mais Benoît a l’avantage psychologique d’être chez lui… Paul qui a déjà terminé troisième sur trois de ses quatre participations, devra relever le défi s’il veut finir sur le podium.

Après eux, huit athlètes se disputent la meilleure place dans un rayon de 20 km. L’approche finale de ce groupe sera super excitante !

Antoine Girard a arrêté à cause de douleurs aux genoux

La nuit dernière, la course a connu son premier retrait. En effet, Antoine Girard, l’athlète du record de “haute altitude” (8 000 mètres dans l’Himalaya) a déclaré : “J’ai mal aux genoux. Je dois m’arrêter. C’est grave“, a-t-il déclaré. Il a ajouté: “C’est la première fois que j’ai cette douleur. Je dois voir un médecin et nous verrons pourquoi.”

Antoine Girard

Aujourd’hui, huit jours après le début de la course, les 29 athlètes, l’esprit fatigué, se sont enfin réveillés avec le soleil. Regain d’optimisme avec l’idée de parcourir de plus grandes distances dans les airs.

Les conditions ensoleillées devraient se poursuivre pour les prochains jours. Monaco devient plus à la portée. Pour Christian Maurer, cela pourrait être dès demain. Il espérait pouvoir faire le Turnpoint 12 aujourd’hui. Il lui reste 130 km à parcourir pour arriver à Peille (dernier Turnpoint) avant le dernier glide jusqu’à Monaco.

La course s’accélère maintenant avec les conditions de vol qui s’améliorent et les vraies distances vont se matérialiser à mesure que les athlètes se donnentà fond”, a déclaré Christoph Weber, directeur de la course. “Jusqu’à présent, le travail a été très difficile pour les athlètes, en particulier et le mauvais temps pour rejoindre Titlis. Seul Maurer a réussi à le faire sans randonnée.”

Maxime Pinot se bat pour la deuxième place. Ce midi, à l’approche de Saint Hilaire, l’athlète autrichien Paul Guschlbauer s’était rapproché dangereusement (une trentaine de kilomètres). Aujourd’hui, il a récupéré la distance perdue contre Maurer. Ce soir, Chrigel est à 120 km du but, Maxime, 210 km et Paul 280 km.

Les conditions défavorables ont rapproché de nombreux athlètes. Dans un esprit de camaraderie, Gaspard Petiot a accepté hier de guider Tom de Dorlodot (BEL) et Markus Anders (GER2) sur le glacier de Tschingel. Les règles de course exigent que les athlètes soient accompagnés par un guide de montagne qualifié sur un terrain glacé. Gaspard, guide de montagne, a accepté de faire ce travail pour eux et ils ont passé la nuit dans la hutte de Mutthorn.

Aucun athlète n’a tiré de Night Pass pour cette nuit. La plupart veut le garder en réserve pour l’utiliser quand ils seront plus proches de Monaco.

Afin que cette page ne soit pas trop longue au téléchargement, une autre page est dédiée aux compte-rendus des jours précédents

 

23/06/2019

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COMPETITION

Course Red Bull X-Alps 2019 : compte-rendus journaliers

«C’est sans aucun doute l’édition la plus difficile de tous les temps», a déclaré Ulrich Grill, l’organisateur de la course. Le départ, le 16 juin, débute deux semaines plus tôt que d’habitude. Il y a encore beaucoup de neige en haute montagne, ce qui va compliquer la tâche des athlètes si ceux-ci doivent se déplacer à pied en altitude. D’ailleurs, à cause de la neige, les athlètes doivent emporter en plus un équipement pour avalanche, des crampons et un piolet.

Découvrez ci-dessous le suivi de la course jour après jour.

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Du 16 au 26 juin

Le parcours

Le parcours a commencé de la ville de Salzbourg en direction du sommet du Gaisberg (altitude 1 287 m). Le second turnpoint est à Wagrain-Kleinarl (lieu qui a accueilli la course du Prologue).

Ensuite, les coureurs se dirigeront vers le nord-ouest jusqu’à Aschau-Chiemsee, puis vers le sud à travers l’arête alpine principale jusqu’à Kronplatz, avant de re-traverser les Alpes pour se rendre à la Lermoos Tiroler Zugspitz Arena.

De là, le parcours suit un itinéraire vers l’ouest en passant par les tournants suisses de Davos, Titlis (le plus haut balise du parcours) et le légendaire mont Eiger. Ensuite, c’est en France, au Mont Blanc, à St Hilaire et au Cheval Blanc via un autre détour par l’Italie par Monte Viso.

Voir la description du parcours en détail

Découvrir le parcours

Aujourd’hui, première étape de la Red Bull X-Alps : le prologue. En raison de la force des vents, le parcours a été raccourci : une randonnée de 23 km avec un vol autour de trois points de virage au sommet du Grießsenkareck (gain d’altitude de 1 153 m). Trois athlètes sont arrivés ensemble au sommet en 55m 31s: Benoit Outters (FRA1), Chrigel Maurer (SUI1) et Maxime Pinot (FRA4). Maxime, finaliste de nombreuses courses hike&fly depuis 2 ans, apparaît réellement comme une menace pour le quintuple gagnant de la Red Bull X-Alps Chrigel Maurer…

Le chronomètre s’est arrêté au sommet car les conditions ne permettaient pas un vol de compétition en toute sécurité mais les athlètes étaient toujours en mesure de revenir à Wagrain-Kleinarl à leur propre rythme. Christoph Weber, directeur de la course, a expliqué  la décision de mettre fin à la course. “Cela ressemblait à une belle journée, mais le problème était un fort vent de secteur sud ou sud qui soufflait jusqu’à 60 km / h. C’est pour cette raison que nous avons pris la décision de raccourcir le parcours.”

Nous avons poussé autant que possible“, a déclaré Maxime Pinot (FRA4), l’un des athlètes les plus courageux de cette année. Avec deux athlètes français sur le podium du Prologue, on constate que les Français font l’affaire dans cette course. Maxime Pinot a ajouté: “Ce serait bien d’avoir une victoire française après tous les Suisses, mais on verra. Une grande partie du parcours est en France, j’attends cela avec impatience. ”

Je suis très heureux“, a ajouté Benoit Outters (FRA1), deuxième au classement général en 2017. “Ce fut une randonnée difficile avec Maxime et Chrigel. J’ai dû beaucoup pousser.”

Résultats

1. Benoît Outters (FRA1) – 55m 31s
1. Maxime Pinot (FRA4) – 55m 31s
1. Christian Maurer (SUI1) – 55m 31s
4. Paul Guschlbauer (AUT1) – 56m 43s
5. Tobias Grossrubatscher (ITA2) – 59m 45
6. Simon Oberrauner (AUT2) – 1h 01m 15s
7. Markus Anders (GER2) – 1h 03m 18s
8. Aaron Durogati (ITA1) – 1h 03m 33s
9. Gavin McClurg (USA1) – 1h 04m 55s
10. Patrick von Känel (SUI2) – 1h 05m 25s
11. Gaspard Petiot (FRA2) – 1h 05m 39s
12. Rodolphe Akl (LBN) – 1h 06m 42s
13. Toma Coconea (ROU) – 1h 07m 10s
14. Nick Neynens (NZL1) – 1h 08m 34s
15. Cody Mittanck (USA3) – 1h 08m 40s
16. Willi Cannell (USA2) – 1h 08m 43s

17. Antoine Girard (FRA3) – 1h 10m 43s
18. Juraj Koreň (SVK) – 1h 11m 29s
19. Tom de Dorlodot (BEL) – 1h 12m 04s
20. Kaoru Ogisawa (JPN) – 1h 12m 18s
21. Eduardo Garza (MEX) – 1h 13m 45s
22. Dominika Kasieczko (POL) – 1h 14m 00s
23. Alex Villa (COL) – 1h 14m 03s
24. Thomas Juel Christensen (DNK) – 1h 14m 59s
25. Helmut Schrempf (AUT3) – 1h 15m 07s
26. Evgenii Griaznov (RUS) – 1h 15m 19s
27. Baris Celik (TUR) – 1h 15m 25s
28. Manuel Nübel (GER1) – 1h 15m 30s
29. Adrian Keller (SUI3) – 1h 16m 23s
30. Kinga Masztalerz (NZL2) – 1h 16m 33s
31. Marko Hrgetic (HRV) – 1h 19m 29s
32. Chikyong Ha (KOR) – 1h 34m 16s

Les trois premiers remportent donc chacun un “Night Pass” d’une importance stratégique car il leur permettra de courir une deuxième nuit pendant la course pour se démarquer des autres concurrents. Cela leur donnera également une longueur d’avance sur les autres concurrents au départ de la deuxième journée.

Désormais, les athlètes bénéficient de deux jours de repos avant le début de la course principale. Rendez-vous dimanche pour le départ de la course à Salzbourg.

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Sous la menace des orages

Départ de la Mozartplatz, à Salzbourg, à 11h30. les 32 athlètes ont commencé l’ascension exténuante du Turnpoint 1, le Gaisberg (1 287 m). Maxime Pinot (FRA4) a été le premier athlète à atteindre le sommet en 1h 05m 50s. Paul Guschlbauer (AUT1), le suivait (24s) ainsi que Simon Oberrauner (AUT2).

Un doute persistait sur la capacité de voler du sommet en raison du risque d’orages. Mais les athlètes se sont envolés en direction du Turnpoint 2, Wagrain-Kleinarl. Cette balise a été atteinte  par de nombreux athlètes le soir. Désormais, ils se dirigent vers le nord-ouest jusqu’à Aschau-Chiemsee, en Allemagne. Helmut Schrempf (AUT3), Kaoru Ogisawa (JPN) et Benoit Outters (FRA1) ont utilisé leur Night Pass pour avancer toute la nuit.

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Photos : © zooom.at / Harald Tauderer

La face sud du massif de Hochkonig (Autriche) a été le théâtre de batailles épiques et de duels entre athlètes alors que les groupes de leaders et de chasseurs profitaient des conditions propices au vol pour se rendre Aschau-Chiemsee (Turnpoint 3).

Chrigel Maurer (SUI1) était accompagné des 2 français Benoit Outters (FRA1) et Maxime Pinot (FRA4) ainsi que de l’Autrichien Paul Guschlbauer (AUT1). Ils ont tous atteint le point de virage vers 14 h avant de poursuivre leur route vers Kronplatz (Turnpoint 4), situé à 120 km au sud où ils pourraient se rendre dès demain matin.

Pouvoir voler a été un énorme soulagement pour les athlètes qui avaient passé la majeure partie de l’après-midi d’hier et une grande partie de la matinée à marcher, certains jusqu’à 50 km. Hier soir, Toma Coconea (ROU) a été le premier à rejoindre le Turnpoint. Maurer était le suivant, arrivant quelques minutes avant le début de la pause obligatoire. La majeure partie des concurrents ont franchi le Turnpoint 2, Wagrain-Kleinarl à 8 heures ce matin.

Le premier groupe de poursuivants était composé de Manuel Nübel (GER1), de Simon Oberrauner (AUT2), de Toma Coconea (ROU) et d’Aaron Durogati (ITA1). L’athlète Rodolphe Akl (Liban) a obtenu un laissez-passer pour la nuit. Avec la première élimination de l’athlète classé dernier mercredi, sa position est dangereuse et il espère pouvoir s’en sortir.

Bataille qui se resserre entre Chrigel et Maxime

Maxime Pinot (FRA4), novice de la course Red Bull X-Alps 2019, s’est battu aujourd’hui pour suivre Chrigel Maurer. Ils ont décollé ensemble ce matin, ont parfois pris des routes distinctes et ont atteint le Turnpoint 4 situé à la station italienne de Kronplatz.Maurer est arrivé le premier mais suivi de près par Maxime très tenace.

Maxime, suiveur ? Si on les observe en live au Livetracking, on découvre que les choix tactiques, parfois différents, correspondent aux tempéraments des 2 pilotes (ceci n’est que mon point de vue) : Chrigel, vieux routard, en terres connues, choisit des lignes sûres pour limiter les risques (il chemine avec des vols quasi rectilignes en enroulant à peine !) alors que Maxime, ancien compétiteur international de distance, opte pour des options apparemment plus engagées pour tenter de le devancer… Maxime avoue ne pas être satisfait de sa journée. Pour l’instant, ça ne paie pas mais à suivre !

Ce soir, Maurer, Maxime, Aaron Durogati (ITA1) et Paul Guschlbauer (AUT1) ont dépassé le Turnpoint 5 à Lermoos – Tiroler Zugspitz Arena. Une avancée spectaculaire de Gaspard Petiot qui remonte en 5è position en choisissant une route par le Sud, dépassant le groupe Patrick von Känel (SUI2), Benoit Outters (FRA1), Antoine Girard (FRA3), Tom de Dorlodot (BEL) et Manuel Nubel (GER1).

Derrière, la bataille se poursuit entre Dominika Kasieczko (POL) et Rodolphe Akl (LBN). Le dernier athlète au classeùent sera éliminé à la première heure mercredi matin. Kasierczko avait déjà 15 km d’avance sur Akl au milieu de l’après-midi et elle a choisi de passer un Night Pass aujourd’hui.

Photos : zooom.at / Felix Wölk / Honza Zak / Vitek Ludvik

Chrigel Maurer a été le premier à se rendre au Turnpoint, à Davos (en Suisse) sous les applaudissements de la foule qui était venue au bord du lac pour saluer son arrivée. Maxime Pinot est arrivé peu après 13 heures. “Cela doit apparaître sur le Live Tracking“, a-t-il déclaré. “Parfois, il y avait du vent allant de 20 à 30 km / h et c’était assez compliqué. Nous avons également perdu du temps au décollage. La crête que nous avons rejointe n”était pas été si facile pour décoller.

C’est la deuxième fois que Maxime commence la journée aux côtés de Maurer. Sa seule chance, peut-être, est que Chrigel commette une erreur… A moins que la course aille en sa faveur avec la météo. Il est possible que, demain, ils soient obligés de continuer à pied. Maxime, plus jeune, est un coureur entraîné et rapide… On se rappelle de Chrigel lors de la course de 2017 qui a souffert lorsqu’il a été contraint de marcher toute la journée.

Au milieu de l’après-midi, Maxime était toujours accroché dans son sillage. Leurs routes se sont séparées. Chrigel, optant pour une ligne au Sud, a réussi à rejoindre le Turnpoint 7 (situé au sommet du Titlis) avant la fin de la journée. Quant à Maxime, il a choisi une route vers le nord (avec des versants plus orientés sud/sud ouest) qui, malheureusement, ne lui a pas permis de rejoindre le TP7. Ce soir, 40 km les séparent.

L’événement intéressant du jour : le retour du maestro volant italien, Aaron Durogati. Le premier jour, il était à l’arrière mais, depuis deux jours, il se retrouve dans les meilleures places (4è ce soir). Mais l’italien tient à éviter la marche autant que possible…

Derrièrelui, Gaspard Petiot courent à ses trousses. Derrière, un groupe de 10 athlètes environ au même endroit profite du vol en groupe. La bataille au sein de ce groupe s’avère être passionnante aussi !

À l’arrière, la course est terminée pour l’athlète libanais Rodolphe Akl, éliminé ce matin. Le prochain athlète sera éliminé sera dans 48 heures. Ayant déjà utilisé son Night Pass, l’athlète polonaise Dominika Kasieczko est dans le colimateur ! Aujourd’hui, c’est le russe Evgenii Griaznov qui a choisi de marcher de nuit.

Le brouillard a traversé les Alpes suisses ce matin, obligeant les athlètes à poursuivre le combat à pied. Ce soir, Chrigel Maurer semble avoir échappé aux griffes de Maxime Pinot (50 km les séparent) mais le mauvais temps pourrait encore gâcher son avancée. Maxime a d’ailleurs décidé de prendre son Night Pass ce soir pour réduire l’écart et rattraper le pilote invicible.

Il a été obligé de grimper à pied ce matin plus de 2 000 m de dénivelé pour atteindre Titlis (le Turnpoint 7). Il est arrivé au sommet peu avant 11h30 dans un épais brouillard : “C’était vraiment épuisant”, a-t-il déclaré. Maxime a attendu deux heures dans une tempête de neige avant de pouvoir se mettre en position pour le décollage. Cela semblait impossible mais les nuages ​​se sont levés suffisamment pour offrir de la visibilité vers la vallée pour décoller : “Prochain arrêt, l’Eiger”, s’est écrié son assistant Jérémie Lager.

La visibilité par endroits était inférieure à 100 m. Les nuages n’étaient pas la seule chose à craindre : les restrictions de l’espace aérien autour de Meiringen ont obligé les athlètes à voler en dessous de 1 600 m jusqu’à 18h15.

Derrière les 2 premiers, les athlètes se bousculent, échangeant leurs positions. “C’est aussi compétitif qu’à l’avant ” a déclaré Ulrich Grill, l’organisateur de la course.

Paul Guschlbauer (AUT1) et Aaron Durogati (ITA1) sont à une cinquantaine de kilomètres derrière Maxime. Ensuite, se trouve un groupe composé de Patrick von Känel (SUI2), le plus jeune athlète sur le terrain (24 ans) et les athlètes français Benoit Outters et Gaspard Petiot. Un autre groupe d’athlètes a validé Davos (Turnpoint 6) en début d’après-midi : les Allemands Manuel Nübel (GER1), Markus Anders (GER2), Simon Oberrauner (AUT2) et Tom de Dorlodot (BEL) qui a eu 34 ans aujourd’hui.

Tobias Grossrubatscher a été sanctionné pour une infraction à l’espace aérien autour d’Innsbruck. La sanction : une attente forcée de 5h à 17h demain.

© zooom.at / Harald Tauderer

Ulrich Grill, fondateur de la course, a déclaré: “Nous sommes entrés dans le 6ème jour de la course et les souffrances commencent à apparaître !”

Thomas Christensen (DNK), Willi Cannell (USA2) et Tobias Grossrubatscher (ITA2) ont obtenu leur Night Pass, leur permettant de ne pas prendre le repos obligatoire entre 22h30 et 5h00. “Au début, je me suis demandé pourquoi tant de pilotes avaient choisi un Night Pass sans raison apparente. Peut-être parce qu’aujourd’hui, c’est le jour le plus long de l’année” a déclaré le directeur de la course, Christoph Weber.

Il y a une autre raison pratique : les athlètes ont besoin de passer Titlis (Turnpoint 7) ce week-end pour profiter de la levée des restrictions de l’espace aérien de Meiringen les samedi et dimanche. Jusqu’à présent, ces restrictions ont limité les capacités des athlètes à voler haut et loin.

Pour la plupart des athlètes, l’objectif était Titlis, le Turnpoint (TP) le plus élevé de la course (3 000 m). Les conditions météo empêchant de voler, les athlètes ont été contraints de monter à pied (3 heures).

Paul Guschlbauer (AUT1), en 3è position, a été le premier à arriver ce matin (ce soir, il a dépassé le TP8). Les athlètes qui sont proches du TP8 sont Patrick von Känel (SUI2), Benoit Outters et Aaron Durogati (ITA).

Chrigel a maintenu son avance de 50 km sur Maxime est est entré dans les Alpes françaises. Une fois qu’il aura posé sa signature au TP 10 (St Hilaire du Touvet), il pourrait se retrouver sur un circuit plus facile puisque des conditions météo avantageuses se mettent en place : “Une fois passé St Hilaire, il se retrouvera dans de bonnes conditions de vol et il pourrait accélérer“, a précisé le directeur de la course.

Mais Maxime, à la deuxième place, une fois rentré sur son territoire, va peut-être nous surprendre. La course Red Bull X-Alps est loin d’être terminée !

Dominika Kasieczko (POL) a été éliminée ce matin en tant que dernière athlète. Le prochain sera retiré de la course dans 48 heures.

Maxime Pinot a franchi la frontière française à 13h. Chrigel était près de Chambéry à cette heure. Ce soir, l’extra-terrestre Chrigel a dépassé Saint Hilaire.

Etre en l’air est un souvenir lointain pour la plupart des athlètes, marchant jusqu’aux limites de l’épuisement : 5 000 m de randonnée par jour, soit l’équivalent de l’ascension du mont Everest tous les deux jours. Ce qui les maintient au sol est un passage de mauvais temps. Mais tout cela devrait changer à partir de dimanche avec le retour de la chaleur et son lot de grands jours de vol.

Le leader de la course, Chrigel, arrivera probablement à Monaco lundi, alors que de nombreux athlètes arriveront probablement jeudi. “Tout le monde profitera du beau temps, ce sera une approche rapide pour Monaco“, a déclaré le co-fondateur de la course, Ulrich Grill.

Tout le monde se pose la question à propos de Maxime Pinot : arrivera-t’il à rattraper Maurer ? Vivant à Annecy, il a l’avantage psychologique d’être chez lui. Mais à 100 km de Maurer et à 300 km du but, les chances se réduisent. Il faut un peu de chance de son côté pour réussir : “Avec cette situation météorologique, il sera extrêmement difficile de l’attraper“, ajoute Weber.

Demain, ce sera l’élimination d’un dernier athlète : sur la ligne de mire, le coréen Chikyong Ha (KOR) et le colombien Alex Villa (COL). Les deux prennent des lignes divergentes vers Lermoos (Turnpoint 5). Bien que Villa ait moins de distance à parcourir, il semble que les chances pour l’athlète coréen soient plus favorables. Ha a décidé de tirer un Night Pass pour marcher cette nuit malgré des ampoules atroces qui le font souffrir (voir vidéo Jour 6) : “Il n’est autorisé à l’utiliser que si les médecins le jugent bon”, a déclaré le directeur de la course, Christoph Weber.

En plus de Ha et Masztalerz, Benoit Outters (FRA1) remportera également une Night Pass ce soir. Il espère pouvoir sauter par-dessus pour profiter du beau temps, car il entre également dans un territoire familier.

Kinga Masztalerz (NZL2) est la dernière athlète féminine restante. Elle a dit que la course avait dépassé ses attentes : “Chaque jour est juste inoubliable.” Traverser la colonne vertébrale des Alpes dans les airs a été un moment fort pour elle : «Nous volions à 3 200 m. C’était wouah!

Aujourd’hui, huit jours après le début de la course, les 29 athlètes, l’esprit fatigué, se sont enfin réveillés avec le soleil. Regain d’optimisme avec l’idée de parcourir de plus grandes distances dans les airs.

Les conditions ensoleillées devraient se poursuivre pour les prochains jours. Monaco devient plus à la portée. Pour Christian Maurer, cela pourrait être dès demain. Il espérait pouvoir faire le Turnpoint 12 aujourd’hui. Il lui reste 130 km à parcourir pour arriver à Peille (dernier Turnpoint) avant le dernier glide jusqu’à Monaco.

Maxime en route pour Saint Hilaire

La course s’accélère maintenant avec les conditions de vol qui s’améliorent et les vraies distances vont se matérialiser à mesure que les athlètes se donnentà fond”, a déclaré Christoph Weber, directeur de la course. “Jusqu’à présent, le travail a été très difficile pour les athlètes, en particulier et le mauvais temps pour rejoindre Titlis. Seul Maurer a réussi à le faire sans randonnée.”

Maxime Pinot se bat pour la deuxième place. Ce midi, à l’approche de Saint Hilaire, l’athlète autrichien Paul Guschlbauer s’était rapproché dangereusement (une trentaine de kilomètres). Aujourd’hui, il a récupéré la distance perdue contre Maurer. Ce soir, Chrigel est à 120 km du but, Maxime, 210 km et Paul 280 km.

Les conditions défavorables ont rapprochés de nombreux athlètes. Dans un esprit de camaraderie, Gaspard Petiot a accepté hier de guider Tom de Dorlodot (BEL) et Markus Anders (GER2) sur le glacier de Tschingel. Les règles de course exigent que les athlètes soient accompagnés par un guide de montagne qualifié sur un terrain glacé. Gaspard, guide de montagne, a accepté de faire ce travail pour eux et ils ont passé la nuit dans la hutte de Mutthorn.

Aucun athlète n’a tiré de Night Pass pour cette nuit. La plupart veut le garder en réserve pour l’utiliser quand ils seront plus proches de Monaco.

Source : service communication Red Bull X-Alps

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20/06/2019

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SITE METEO

MeteoParapente.com : nouveau modèle avec couverture élargie

Il y a quelques mois, Nicolas Baldeck nous avait promis des améliorations sur le site Météo-Parapente.Com. Voici donc les améliorations apportées à ce jour par rapport au modèle précédent.

Cette évolution est une première étape, temporaire. Elle prépare l’arrivée du modèle HREM (High-Resolution European Model) 3. On pourrait décrire HREM comme une “extension” géographique et temporelle des données AROME de Météo-France. Une vraie révolution !

Elargissement des zones et résolution

Si la zone à haute résolution reste à 2,5 km, la couverture est étendue à une grande partie de l’Europe (voir les 2 premières illustrations avant/après).

Quand à la zone moyenne résolution, elle passe de 18 km à 7,5 km. Elle couvre notamment les Canaries, l’Islande et une partie de la Norvège (illustrations suivantes avant/après).

Autres améliorations

C’est la partie visible de la mise à jour mais de nombreuses autres améliorations ont été apportées dans “sa mécanique” (actuellement, les prévisions arrivent un peu plus tard, mais cela devrait s’arranger dans les semaines à venire).

Ce modèle est un modèle professionnel qui s’adresse normalement au marché B2B (startups, agriculture, assurance…), tout en étant bien adapté à nos besoins. La puissance de calcul nécessaire est considérable et nécessite un supercalculateur HPC dédié. Évidemment, à une échelle plus réduite que chez Météo-France… Les coûts se chiffrent en milliers d’euros par mois.

Si Nicolas met un tel modèle à disposition de Météo-Parapente, c’est grâce à vos contributions ! Pensez-y !

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17/06/2019

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COMPETITION

PWC, étape en Chine : Méryl et Baptiste sur le haut du podium

La seconde étape de la Coupe du monde de parapente s’est déroulée à Linzhou en Chine du 9 au 15 juin. De bonnes conditions qui ont permis à 120 pilotes (en provenance de 27 nations) de réaliser six manches. Cinq pays étaient très bien représentés (plus de 10 pilotes) : France, Russie, Chine, Corée et République Tchèque..

Sur la plus haute marche du podium, 2 jeunes français : Baptiste Lambert et Méryl Delferrière.

Baptiste : “C’est incroyable, j’ai longtemps rêvé de faire un podium à ce niveau, et me voilà sur la première marche !”

Méryl, avec ses excellents résultats qui ne surprennent plus vraiment, finit 5è au classement général ! Félicitations à eux deux !

D’autre part, on constate que, dans les résultats, des voiles autres que l’Enzo et la Boomerang apparaissent en haut de la liste : Flow Spectra (9 et 16è), Davinci Opera (10è), UP Meru (11è) et NIVIUK Evox (12, 15 et 17è). Une nouvelle bataille vers encore plus de performances est déclarée auprès des leaders !

Source photos : PWCA

Top 3 classement général

1- Baptiste LAMBERT (FR)
2- Michael KÜFFER (SUI)
3- Evan BOUCHIER (USA)

Voir tout le classement

Top 3 ladies

1- Méryl DELFERRIERE (FR)
2 – Daria KRASNOVA (RUS)
3 – Constance METTETAL (FR)

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12/06/2019

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TISSU PARAPENTE

Jean Baptiste Chandelier présente le Porcher Skytex 21 à la Red Bull X-Alps

Porcher Sport et Jean-Baptiste Chandelier présenteront le tissu de parapente le plus léger au monde lors de la course Red Bull X-Alps 2019. Ce nouveau tissu Porcher Sport, le Skytex 21 qui ne pèse que 21 g au m² apportera une sensation encore plus grande d’apesanteur. Son lancement est prévu pour 2020.

La compétition Red Bull X-Alps débute à Salzbourg le 13 juin (avec le Prologue). Lors de cette course, 32 athlètes devront parcourir 1 138 km de pistes alpines en parapente ou en trail avant de rejoindre Monaco. Ils utiliseront tous des parapentes équipées du tissu Porcher Sport Skytex 27g/m². L’athlète américain, Gavin McClurg, qui utilise une voile SKYWALK X-Alps 4 vante les mérites d’avoir une voile fabriquée avec du tissu léger dans une course comme celle-ci: «Mon équipement cette année est incroyablement excitant : mon aile ne pèse que 2,85 kg, soit presque la moitié du poids que celui de la voile que j’avais en 2015. On estime que cela me fera économiser plus de deux tonnes de poids au cours de la course !

Les caractéristiques de ce tissu comparé à ceux des fabricants concurrents

Olivier Gros, chef de la division mondiale, Sports et loisirs chez Porcher Sport, explique : «Ce qui rend notre procédé de fabrication de tissu unique, c’est notre capacité à produire en continu dans nos usines de tissage spécialisées en France des tissus plus légers à partir de fils de polyamide 6.6 à haute résistance. D’autres fabricants peuvent atteindre des poids similaires mais ils doivent utiliser des fils beaucoup plus légers. Ils sont, de ce fait, moins résistants et durables et ils vieillissent mal… Techniquement, le développement s’est révélé difficile. Nous allons l’introduire maintenant avec notre partenaire Skywalk pour la saison 2020».

Jean-Baptiste Chandelier avec une voile en PORCHER Skytec 27 m²

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12/03/2019

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COMPETITION

L’itinéraire de la Red Bull X Alps 2019 : encore plus difficile !

Le parcours de la 9è édition sera la plus difficile de l’histoire de la Red Bull X Alps

Sur une distance de 1138 km en ligne droite entre Salzbourg et Monaco, 32 athlètes originaires de 20 pays, dont 2 femmes et 30 hommes, devront franchir 13 turnpoints répartis en Autriche, Allemagne, Italie, Suisse, France pour finir à Monaco.

Les nouveaux turnpoints dans l’ouest de l’Italie et dans le sud de la France obligeront les participants à courir le long de la plus grande chaîne de montagnes d’Europe et à la traverser cinq fois entre le nord et le sud, ainsi que de l’ouest à l’est. Christoph Weber, directeur de la course, a déclaré que cette nouvelle édition s’annonce difficile. “La course aura lieu plus tôt que les années précédentes. On pourra s’attendre à plus de neige en haute montagne, ce qui pourrait ralentir les athlètes. Si le beau temps n’est pas de la partie, la course sera très longue et épuisante jusqu’à Monaco!

Partant de la place Mozartplatz à Salzbourg, en Autriche, les athlètes remonteront le Gaisberg (turnpoint 1). La course se poursuivra ensuite jusqu’à Wagrain – Kleinarl (Turnpoint 2), ville de montagne située au sud de Salzbourg. Le terrain sera déjà connu puisque le Prologue se déroulera à cet endroit quelques jours auparavant. Ensuite, direction au nord à Aschau – Chiemsee (le turnpoint 3 ), jusqu’à la limite nord des Alpes qui pénètrent en Allemagne. De là, un grand voyage vers le sud jusqu’à la Kronplatz en Italie (turnpoint 4), qui passe notamment par la traversée de la crête alpine de près de 4 000 mètres d’altitude, pour rejoindre le sommet de la montagne Messner.

Cliquez sur la carte pour l’agrandir 

Ensuite, retour au nord de Zugspitze, le plus haut sommet d’Allemagne. De là, les 32 aventuriers redescendront directement de la frontière autrichienne jusqu’à Lermoos – Tiroler Zugspitz Arena (Turnpoint 5 ). Ensuite, ils commenceront vraiment à se déplacer vers l’ouest pour rejoindre Davos en Suisse, juste à côté du magnifique Davosersee (Turnpoint 6). Après, direction Titlis, au-dessus d’Engelberg, le turnpoint  le plus élevé de la course sur un glacier situé à 3 200 m.

Après cela, les athlètes devront passer l’Eiger (Turnpoint 8), une des montagnes les plus emblématiques du monde de l’escalade, puis le Turnpoint 9 du Mont Blanc, le Turnpoint 10 à St Hilaire. Après, Monte Viso dernière grande pyramide de roche d’Italie (Turnpoint 11), ils se dirigeront vers le Cheval Blanc (Turnpoint 12 ).

Les concurrents affronteront ensuite les 91 km restants pour atteindre Peille (Turnpoint 13) où le chrono s’arrêtera. De là, les athlètes n’auront plus qu’à effectuer le dernier vol de 2 km au-dessus de Monaco. Ils atterriront sur un char d’atterrissage pour célébrer l’accomplissement et le soulagement de terminer la course d’aventure la plus difficile au monde !

Sur cette édition, la distance et le nombre de turnpoints démontrent qu’il s’agit de l’itinéraire le plus difficile des 16 années d’histoire de la course. À partir de maintenant, les athlètes n’ont plus que trois mois pour se préparer physiquemet et mentalement…

Dates

Prologue à Wagrain – Kleinar : 13 juin
Départ de la course à Salzburg : 16 Juin

En savoir plus

Athlètes

Pilotes français participant à la Red Bull X-Alps : Benoit Outters, Gaspard Petiot, Antoine Girard et Maxime Pinot

Voir toutes les athlètes

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